Joyeux Noël à Tous ceux qui sont seuls.
Pour les catholiques, la nuit de Noël c'est avant tout ça :
Mais pour tous les enfants du monde ce devrait être ça
Malheureusement c'est loin d'être ainsi sur toute la planète.
Pour tous les adultes ce devrait aussi être ça
C'est ainsi au meilleur des cas. Et combien sont-ils ce soir là, tout seul ; passant cette soirée comme les autres soirées. J'ai connu un soir de Noël triste sans un coup de téléphone de ma famille, grands enfants dispersés à droite à gauche, pas de frère et soeur, pas de neveux ou nièces puisque je suis fille unique et que ma maman l'était aussi. Le seul coup de téléphone que j'ai eu ce soir là, c'est un coup de téléphone du destin, un jeune homme qui s'est trompé de numéro et qui essayait de joindre des amis pour aller faire le réveillon ; je pleurais , il m'a remonté le moral, il m'a consolé et voulait même que je lui donne mon adresse pour venir me chercher avec ses copains et copines pour aller faire la fête avec eux. Cet inconnu m'a parlé doucement pendant au moins une demi heure. Je n'ai jamais su qui il était, les soirs de Noël suivants j'ai repensé à ce coup de téléphone, sans qu'il le sache il m'avait fait beaucoup de bien et pour moi ce soir là, il était mon cadeau.
Alors pour tous ceux et celles qui sont seuls ce soir et qui pour se divertir vont de blogs en blogs, j'ai choisi un joli conte de Noël écrit par Clément Clarke Moore publié pour la première fois dans le journal Sentinel, de New York le 23 décembre 1823.
C'était la nuit avant Noël, dans la maison tout était calme. Pas un bruit, pas un cri, pas même une souris ! Les chaussettes bien sages pendues à la cheminée attendaient le Père Noël. Allait-il arriver ? Les enfants blottis dans leur lit bien au chaud rêvaient de friandises, de bonbons, de gâteaux.
Maman sous son fichu et moi sous mon bonnet et vous prêts à dormir toute une longue nuit d'hiver.
Dehors, tout à coup, il se fit un grand bruit.
Je sautais de mon lit, courais à la fenêtre, j'écartais les volets, j'ouvrais grande la croisée. La lune sous la neige brillait comme en plein jour.
Alors, parut à mon regard émerveillé, un minuscule traîneau et huit tout petits rennes conduits par un bonhomme si vif et si léger qu'en un instant je sus que c'était le Père Noël !
Plus rapides que des aigles, ses coursiers galopaient, lui il les appelait, il sifflait, il criait :
"Allez Fougueux, allez Danseur, Fringant et puis Renarde, En avant Comète ! Cupidon en avant , Tonnerre, Eclair, allons, allons au-dessus des porches, par delà les murs ! Allez ! plus vite encore !"
Comme des feuilles mortes poussées par le vent, passant les obstacles, traversant le ciel, les coursiers volaient au-dessus des toits, tirant le traîneau rempli de jouets. Et en un clin d'oeil, j'entendis sur le toit le bruit de leurs sabots qui caracolaient. L'instant qui suivit le Père Noël d'un bond descendait par la cheminée. Il portait une fourrure de la tête aux pieds, couverte de cendre et de suie, et, sur son dos, il avait une hotte pleine de jouets comme un colporteur avec ses paquets. Ses yeux scintillaient de bonheur, ses joues étaient roses, son nez rouge cerise, on voyait son petit sourire à travers sa barbe blanche comme neige. Un tuyau de pipe entre les dents , un voile de fumée autour de la tête, un large visage, un petit ventre tout rond qui remuait quand il riait ; il était joufflu et rebondi comme un vieux lutin. Je n'ai pu m'empêcher de rire en le voyant et d'un simple clin d'oeil , d'un signe de la tête il me fit savoir que je ne rêvais pas : c'était lui.
Puis sans dire un mot, il se mit à l'ouvrage et remplit les chaussettes. Il se retourna, se frotta le nez et d'un petit geste repartit par la cheminée.
Une fois les cadeaux déposés, il siffla son attelage, puis reprit son traîneau et les voilà tous repartit plus légers encore que des plumes.
Et dans l'air j'entendis avant qu'ils disparaissent :
"JOYEUX NOEL A TOUS ET A TOUS UNE BONNE NUIT".
Moi aussi je vous dis Bonne nuit.
Retour dans le rétroviseur de la vie à l'aide de vieux négatifs
Petit n'Amour et moi, nous nous sommes offerts un scanner pour transférer nos centaines de négatifs anciens sur un CD. Depuis 30 ans ils sont bien rangés dans notre armoire aux souvenirs. Belle façon de remonter le temps.
Dans les années 1980, vivaient avec nous : Raspoutine et Tzarine
En reprenant tous ces négatifs qui pour la plupart ont été développés par nos soins, (nous étions déjà "fana" de photos) ils ont mal vieilli ; c'est pourquoi nous vous les représentons en couleur sépia pour marquer le temps qui passe.
Voici mes deux grands-mères envolées depuis longtemps mais quel plaisir de se souvenir de leurs anniversaires :
Sur celle-ci ma grand-mère maternelle, mes parents, ma tante, ma fille Chrystel. Malheureusement tous partis !
Mes enfants
Ma fille de Coeur
La vie de famille, les jeux et promenades partagés.
le papa de mes filles avec Jean Claude notre fils de coeur
Bizarre les gris se sont durcis et des voiles blancs sont apparus sur les côtés, en revanche certaines semblent intactes
Il y a plus de 25 ans les fiançailles de Fille aînée
Et maintenant "et moi, et moi ... !"
oui, oui, oui, à 40 ans j'étais sportive !!!
Je faisais du tricot....
Je posais même pour David Hamilton...
Bientôt, nous hibernons à Pralognan, moi je ne fais pas de ski, je vais donc avoir beaucoup de temps pour continuer à scanner les négatifs, les diapos (il y en a au moins 5000, et les négatifs couleurs, là, il semblerait que les résultats ne soient pas aussi bons. Donc la suite au prochain numéro.
Petite Pub pour ma moitié. Si vous avez fait votre service militaire et que vous aimez vous souvenir de ces moments agréables pour certains et beaucoup moins pour d'autres, je vous conseille de vous rendre ici je suis certaine que vous vous reconnaitrez.
Magie de Noël et le monde de consommation !!!
Noël, nuit magique, nuit des surprises et des cadeaux déposés par un personnage mystérieux, lorsque les maisonnées se sont endormies.
En France, à partir du XIXème siècle il apparaît surtout sous l'aspect de Père Noël. Pour retrouver l'origine de celui-ci, il faut remonter dans les temps, jusqu'aux fêtes païennes.
C'est en Amérique que naquit une des plus belles légendes de la fin du XIXème siècle : Celle du Père Noël
Le dessinateur américain créateur de l'Oncle Sam, illustre un de ses poèmes en représentant un petit bonhomme ventru tel un gnome avec une épaisse barbe lui mangeant le visage et posé sur sa tête un ridicule petit chapeau orné de houx et de gui symboles du paganisme. Il le surnomme "Santa Claus" et l'installe sur un traîneau tiré par des rennes.
A partir du XIXème siècle, la modernisation et l'émergence d'une nouvelle société préparèrent peu à peu l'arrivée de celui qui allait devenir en France le Père Noël. Déjà en 1855 George Sand y fait allusion dans un de ses textes, à cette époque l'écrivain représente l'image même de la modernité.
En 1931, Coca Cola cherche de nouveaux débouchés commerciaux. La firme décide d'utiliser l'image de Santa Claus pour conquérir le marché des enfants. L'illustrateur Haddan Sublom créer un dessin et peint le costume en rouge et blanc.
Dès le début des années 1950, à grand renfort de pub, les médias incitent les populations à consommer le plus possible. Il faut relancer l'économie. A partir de ces années là, chaque année les fêtes de Noël et du Jour de l'An seront un prétexte idéal.
L'église catholique, ne voit pas avec bienveillance l'omniprésence de ce personnage qui, tel le diable, tente ses ouailles et les pousse à consommer des produits inutiles. La colère grondante des fidèles va aller crescendo pour finir par éclater d'une façon particulièrement violente. Le 23 décembre 1951, la société française avide de modernité, va se retrouver plongée dans l'obscurantisme du Moyen âge. France Soir en fait sa une ; devant les enfants des patronages de la ville de Dijon, le père noël a été brûlé sur la cathédrale Saint Benigne.
Un pantin de 2 m 50 composé d'une structure de fer et vêtu d'un habit de papier rouge et blanc est pendu aux grilles de la cathédrale Saint Bénigne puis brûlé sur le parvis. Cette exécution spectaculaire s'est déroulée en présence de plusieurs centaines d'enfants. !!!!!
Plus les années passent, ces trains électriques et ces jolies poupées ont moins la côte, au détriment des jeux électroniques.
Hier, je me suis mise au travail, j'ai 10 petits enfants et j'offre un cadeau qu'à Noël. Les anniversaires passent souvent inaperçus et les fêtes n'en parlons même pas.
et pour qu'au pied du sapin, l'enfant et les parents sachent quel père Noël il faut remercier, chaque année je fais une étiquette personnalisée sur laquelle j'inscris le prénom de celui ou celle à qui le cadeau est destiné.
Les petits enfants éloignés comme ceux là et que je ne verrai pas.
Recevront leur cadeau par la poste, ça y est ils sont déjà en route.
Ces deux là, devront attendre le retour de leur soeur Mélanie le 2 janvier.
Et vous ou en sont vos préparatifs ?
Les illustrations pour certaines et les textes ont été inspirés du livre d'Armelle Leroy et Laurent Chollet : "Les Noëls de notre enfance"
La Presse enfantine en cadeau de Noël
Quand j'avais 9 ans, j'étais en pension chez les Soeurs de Saint Thomas de Villeneuve à St. Germain en Laye. Je ne sortais que le samedi.
Dès que j'ai su lire, je me suis passionnée pour la lecture, maman m'avait abonné à une revue hebdomadaire que je retrouvais dès le samedi après-midi quand j'arrivais à la maison.
J'adorais ce périodique conçu pour les fillettes de 7 à 15 ans. Il a été publié de 1921 à 1942 et a repris après la guerre jusqu'en 1973. Maman et ma marraine y étaient déjà abonnées quand elles avaient mon âge.
Pour s'approcher du même genre de lecture, ma marraine me prétait ses albums de "Fillette et de la Semaine de Suzette", que ses parents lui avaient fait relier. Inutile de vous dire la fille unique que j'étais se blotissait dans un coin et on ne la revoyait pas de la journée.
Dans les années 1970/1980, mes filles étaient en âge de lire. Elles ont une grand-mère qui souhaitait qu'elles se cultivent tout en s'amusant et chaque année elle abonnait ses 9 petits enfants pour Noël à des revues hebdomadaires ou mensuelles. je peux dire que pour la plupart d'entre eux, cela leur a donné le goût de lire. A chaque âge la revue était adéquat. Chez Bayard on pouvait abonner ses enfants de la naissance à 15 ans. Je suis certaine que Carole qui passe par ici s'en souvient encore.
Merci Mamette, maintenant c'est moi qui suis devenue une grand-mère et je copie tes bonnes idées.
Maxime petit fils n° 4, a 9 ans il ne s'intéresse pas à grand chose malheureusement. Je voudrais tant qu'il puisse découvrir la magie de la lecture. J'ai donc décidé cette année de jouer à "Mamette" et de l'abonner à une revue mensuelle tout à fait étudiée pour son âge et lui apprendre les histoires vraies.
Le concept retenu par "Fleurus presse" c'est faire lire à nos enfants des histoires vraies. Il s'agit de présenter à l'enfant comme on s'en doute une histoire vraie, mais pas n'importe laquelle non plus ; loin des faits divers et d'une actualité criarde à laquelle les enfants sont de plus en plus exposés par le biais des médias, il s'agit plutôt ici de revenir sur un moment fort de l'histoire : telle la découverte de l'Amérique, les recherches de Pasteur ou des Curie, la mise au point d'innovations techniques majeurs etc... Il est évident qu'à ces grands noms se rattachent de grandes histoires qui méritent d'être racontées aux enfants. Ces livres cultivent tout en distrayant, ce que nous attendons le mieux d'un magazine pour la jeunesse ; mais aussi des BD, des jeux, des énigmes qui viennent compléter ce magazine qui devrait sans difficulté attirer l'attention de mon petit Maxime.
Et vous ? comment trouvez-vous cette idée ?
Mon plus beau Noël c'est aux Galeries Lafayette
Petits et Grands. Avez-vous le souvenir de votre plus beau Noël ?
Quand j'étais enfant, je passais le Noël chez mes grands-parents. Il n'y avait jamais de sapin, sauf une seule fois. Pas de réveillon, je découvrais mes jouets en principe devant la cuisinière de la cuisine, le matin de Noël. En revanche, il me reste le souvenir magique des grands Noël à Paris. Maman travaillait aux Galeries Lafayette et chaque année j'avais le droit au Noël du personnel.
Alors là, rêve et magie dont je me souviens encore, c'est ce souvenir de Noël que je garde à jamais dans ma mémoire. La devanture du magasin était illuminé pas autant que maintenant, mais quand même dans les années 50 elle était belle. Tout commençait par allez admirer les vitrines du boulevard Haussmann, chacune d'elles représentait des jouets articulés des automates, tout pour faire rêver les enfants.
A l'époque, nous ne prenions pas de photos, pour mieux vous faire comprendre j'ai emprunté celles-ci sur le net.
C'est un maigre aperçu mais je vous assure les yeux des enfants étaient émerveillés. Ensuite nous rentrions pour admirer le grand sapin sous la coupole
Le père Noël descendait le grand escalier pour nous distribuer notre jouet. Un spectacle dont je me souviens encore plus de cinquante ans après. J'aimerais savoir si le Noël du personnel des Galeries Lafayette est toujours le même ? J'adore ce magasin qui a su garder l'ensemble de ses galeries et n'a pas cloisonné certains de ses rayons comme au magasin du Printemps. Se promener aux Galeries Lafayette c'est naviguer au temple du luxe.
Une lumière dorée s'échappe de la coupole de style Byzantin constituée de 10 vitraux peints pour inonder le hall et faire scintiller les rayons. A chaque étage depuis les balcons vous pouvez admirez l'ensemble du magasin.
Et vous, avez-vous des souvenirs magiques de vos Noëls ? Racontez nous.
Sélection de tables pour Noël
Pas si facile que cela de défice cece
Le Roi de ma cuisine allait pouvoir se reposer pour Noël, nous sommes invités. Regardez ce que le facteur nous a apporté ce matin :
Sous la forme d'un marque page, ce joli bébé nous invite à son premier réveillon.
Il y a deux jours, nous recevions une invitation par ces deux là pour dimanche midi
Lui, c'est petit fils n° 1, vous vous souvenez cet été nous l'avions aidé à trouver un appart. à Lyon. Alors pour nous remercier sa demoiselle et lui, nous invitent à déjeuner dans leur petit nid.
Il avait 3 ans à ce Noël là, j'ai l'impression que c'était hier ! J'étais loin de penser à mon premier repas chez lui !!
Le 12, nous sommes invités pour dîner chez la Nounou de Tara, alors je vous assure Marc est ravi. Il dit à tous merci, merci, à qui le tour pour janvier ?
Malgré tout, je vais quand même vous montrer les jolies tables que j'ai sélectionnées pour vous dans le joli livre que je possède "L'art raffiné de la décoration de table" de Ute Bareiss qui dirige avec son mari l'Hôtel Bareiss en Forêt noire.
Quand je prépare mes tables, comme je l'ai déjà dit j'y pense longtemps à l'avance puisque je ne suis pas obligée de faire la cuisine.
Quelque soit la table que je prépare, le raffinement est toujours recherché.
Vous savez j'aime beaucoup les livres d'art et de déco.
Surtout, ne chargez pas la table, pour l'élégance c'est mieux
J'aime particulièrement cette guirlande de mandarines Corse, vous pouvez également en mettre dans l'assiette, vous entourez la serviette de raphia et vous glissez un bouquet de 2 ou 3 mandarines avec les feuilles.
Maintenant, quelques centres de table
Une astuce personnelle, dans la plupart de mes centres de table je mélange à mon bouquet du gypsophile, celui ci rend le bouquet plus aéré et donc plus raffiné.
Suivant la couleur de votre table, vous assortissez les fleurs. En revanche un point essentiel qu'il ne faut pas négliger. Veillez toujours à ce que votre centre de table ne cache pas la vue des invités en vis-à-vis. Même si ce centre de table vous semble énorme il est conçu de sorte à respecter ce principe.
Maintenant à vous.