Le Château de la Cascade
Habituellement c'est comme-ceci que nous voyons le Château de la Cascade.
Aujourd'hui, le temps est beau, le soleil radieux, j'ai pris rendez-vous avec les propriétaires pour leur parler de mon projet et leur demander l'autorisation de prendre des photos.
Dès que nous arrivons dans le parc, le château nous apparaît majestueux. Un château au toit à la Mansart construit en 1856, sur l'emplacement de la propriété de François Louis de Leysin, dernier seigneur de Cerveyrieu.
L'ancienne demeure réquisitionnée à la Révolution, occupée à l'époque par le citoyen Guillaume Collet qui y réside avec un bail de fermage, ce qui lui permet par la suite d'acquérir la propriété à bon compte, avec l'obligation de détruire la demeure qui s'y trouve.
Contrairement à ce que je pensais, la cascade ne fait pas autant de bruit que je le supposais.
Quelques années plus tard, quand le neveu de Guillaume Collet hérite de ce bien, Hector Collet-Meygret, s'empresse de faire détruire la maison et de faire reconstruire une jolie demeure dans le style Empire ; il est très prisé à cette époque d'avoir une maison de ce genre c'est un signe de noblesse et de majesté.
Photographié sur tous ses côtés, le château est magnifique, il a des allures romantiques comme l'époque dans laquelle il a été construit. Son parc regorge d'arbres centenaires. L'eau est partout, une source alimente différentes cascades et pièces d'eau.
Hector Collet-Meygret n'est pas tout à fait un propriétaire comme les autres, c'est un grand ami de Napoléon III et du Ministre de l'Intérieur de l'époque Persigny.
Partout des petits coins sympas.
au milieu du XIXème siècle la mode était aux rocailles
Quand les nouveaux propriétaires ont acquis cette jolie demeure tout est à refaire, un incendie a ravagé la maison et laissé de gros dégâts ; c'est avec courage, ténacité jour après jour que pendant 16 ans ils lui redonnent vie afin qu'elle redevienne telle qu'elle était à la fin du XIXème siècle.
Par ci, par là, des touches fleuries agrémentent le parc.
Des petites dépendances se cachent derrière les bosquets ou au détour d'un chemin.
l'eau chemine agréablement et traverse la propriété avec son chant harmonieux pour aller se jeter dans le Séran.
La seule chose que je ne peux pas partager avec vous, c'est l'odeur du chèvrefeuille qui nous entoure.
le coin des Bambous
Alors vous avez aimé ? J'admire ces mécènes qui ont eu le courage d'entreprendre cette jolie réhabilitation et qui se donnent encore pleinement. Ils sont seulement un peu plus âgés que nous.
A bientôt !