Moscou - Place Rouge - Métro - etc.....
La Russie ne relève pas de la raison,
A l'aune commune elle ne se toise pas :
Elle possède une autre dimension -
La Russie ne s'ouvre qu'à la foi.
Théodore Tioutchev
Au Kremlin sur la Place des cathédrales
Quand on a l'envie de se rendre dans ce pays "La Russie", nous avons des idées toutes faites et elles sont loin de la réalité. La Russie est religieuse, pendant tout le régime communiste, les églises ont été détruites, la religion était interdite, il y avait quelques pratiquants, mais ils n'avaient pas intérêt à se faire voir. Et pourtant dès la chute du régime, la foi est réapparue, toutes les églises ont été reconstruites à l'identique, avec l'argent pour la plupart des Orthodoxes, avec toutes leurs dorures et pourtant ! En 25 ans le pays est toujours en construction, le chômage à Moscou est inexistant et la grande pauvreté faible. Toutes les icônes sont ressorties de leur cachette et garnissent à nouveau l'intérieur des églises, basiliques ou monastères.
L'incontournable Place Rouge. avec ses 2.235 m de murailles en briques rouges ponctuées de vingt tours aux murs d'une épaisseur allant parfois jusqu'à 6 m, entourant le Kremlin. C'est le coeur de la Russie et le symbole de sa grandeur. Moscou est la capitale la plus orientale de l'Europe elle est située à 2.485 km à vol d'oiseaux de Paris et la plus grande ville d'Europe, elle est également la plus peuplée avec 12 millions d'habitants.
a l'une des extrémités de la Place Rouge se trouve la superbe basilique Saint Basile le Bienheureux. A l'autre extrémité, le Musée de l'Histoire
Face au Kremlin, le temple du luxe. Toutes les boutiques de luxe se trouvent dans cet endroit. Ne pas oublier que Moscou est la ville qui abrite le plus grand nombre de milliardaires au monde.
Le centre commercial "GOUM" de Moscou a été construit entre 1890 et 1893, tout en marbre, grès et granit. A l'époque c'était le plus grand magasin du monde. Il fait 252 mètres de long et 88 de large.
Le "Goum" a été nationalisé bien entendu en 1917, il sert à l'époque de bureaux. Il redevient un magasin en 1953 ; à cette époque, les denrées étaient rares et les étalages vides, ce qui n'est plus le cas maintenant. L'intérieur est constitué de 2.500 m de rues et de galeries sur plusieurs niveaux surmontés par une immense verrière, 2.000 boutiques y sont installées pour la plupart ce sont des magasins de produits de luxe occidentale.
Voici des vestiges stalinien, à Moscou on les appellent "Les gratte-ciel-de Moscou", ils sont au nombre de sept, comme les nains du conte ou les péchés capitaux, et leur silhouette est inséparable du paysage Moscovite. Qu'il s'agisse d'immeubles à usage d'habitation réservés aux privilégiés du régime, comme au quai des chaudronniers ou place Lermontov (ils se sont transmis de génération en génération aux enfants actuels, je pense que ceux qui les habitent, n'ont absolument pas envie de changer pour une HLM), d'autre sont devenus des hôtels de luxe ou des administrations ou comme le premier une Université. Voyez-vous, il y a encore des privilèges.
Tout le monde a entendu parler du métro de Moscou le plus beau du monde. Un palais souterrain. On ne lésina ni sur les matériaux : plus de 20 sortes de marbres ! ni sur les choix architecturaux souvent audacieux. Staline avait voulu faire du métro de Moscou un palais souterrain pour le peuple. La première tranche fut livrée en mai 1935. Un évènement marquant pour les Moscovites : on se faisait beau pour prendre le métro. Il compte aujourd'hui 150 stations et dessert un réseau de 230 kilomètres (une ligne circulaire, 9 autres radiales). Les rames font des pointes de 90 km/h, il faut dire que les stations entre elles sont plus éloignées que celles du métro parisien.
Le seul mendiant que j'ai croisé !
dans le Kremlin sur la place des cathédrales.
Nous sommes restés trois jours à Moscou. Nous y avons visité à pieds : La Place Rouge, le Kremlin, le Monastère Novodiévitchi, le cimetière où sont enterrés les illustres Moscovites jusqu'à nos jours, le métro, Moscou la nuit, la Galerie Tretiakov et ses icônes superbes. Je peux dire que nous n'avons pas chômés, à chaque fois conduit par une guide locale agrégée d'Histoire de son pays et parlant très bien le français ; à la retraite certainement depuis longtemps, mais infatiguable même sous 35 à 40 degrés.
Je voulais des clochers à bulbe, je peux vous dire que j'ai été servi.
Petite anecdote : dans le métro entre 3 stations, une jeune Russe parlant bien le français m'a parlé et s'est intéressée à notre voyage. Dommage ce fut trop court, j'ai seulement regretté de ne pas lui avoir donner ma carte, j'aurais aimé en savoir plus et pourquoi pas correspondre avec Elle. Dans mes souvenirs je l'appèlerai : L'inconnue du Métro.
Le monastère Novodiévitchi