La famille : devrait être une valeur sûre.

Quand j'étais enfant, je regrettais de ne pas avoir une grande famille. J'étais fille unique, maman aussi. Il fallait sauter une génération pour avoir des petits cousins et encore, ils n'étaient pas très nombreux.

Du côté de ma grand-mère maternelle, elle avait un frère et une soeur, tous les deux un seul enfant, et en plus ils habitaient très loin. Mon grand-père avait une soeur qui avait deux garçons, l'un n'avait pas d'enfant, l'autre est décédé très jeune, après, je n'ai plus revu ses deux enfants.

Du côté de mon papa (le mari de maman !), il avait un frère qui a eu 3 enfants tous plus jeunes que moi et nous ne nous sommes pas beaucoup fréquentés.

Du plus loin que je me souvienne, je disais : "Moi, j'aurai au moins quatre enfants,  je les éleverai et je ne travaillerai pas, pour qu'ils soient heureux et n'aient pas l'enfance que j'ai eue." J'ai eu la chance de réaliser ce rêve.

Mes grands-parents, chez qui j'étais très souvent en dehors de la pension étaient très chaleureux et accueillaient chez eux, beaucoup d'amis en détresse, la porte était toujours ouverte, la table aussi pour ceux et celles qui n'avaient pas grand chose, ils avaient l'habitude de dire : quand il y en a pour trois, il y en a pour quatre. Ce partage, je l'ai vécu dès mes plus jeunes années et je suis certaine que c'est cet exemple qui a forgé ma vie et m'a souvent aidé à accueillir les autres. 

Souvent, je vous ai parlé de ma jeunesse et de la nombreuse famille qui m'entoure. Aujourd'hui, je vais vous la montrer au complet. Vous y verrez mes filles et leurs enfants, mais aussi ceux de petit mari, sans oublier tous les petits enfants de coeur, que nous accueillons au gré des familles recomposées chez nos enfants.

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Petit mari, lui aussi est fils unique, en revanche il a été entouré de plusieurs cousins et cousines ; il n'a absolument pas vécu les mêmes choses que moi et jamais il n'a regretté son statut de fils unique. Il n'avait pas du tout les mêmes convictions que les miennes, en ce qui concerne le partage avec les autres. Depuis que nous sommes mariés, il a bien changé ; car je reste convaincue qu'Aimer, Donner et Partager (c'est ma devise) est une des choses  les plus importantes de la vie. Il a vite appris et il remplit son rôle de grand-père par substitution à merveille, avec tous les enfants qui passent chez nous.  

Et  vous, partagez-vous ma devise ?

Comments

[Marie-Christine]

Je suis exactement dans la même situation que la vôtre ! J'ai 68 ans, j'ai perdu Papa subitement alors que j'avais 15 ans ( Papa m'a toujours manqué...même encore maintenant) et Maman il y a 20 ans.....Heureusement que j'ai ma propre famille ....l'impression de ne plus avoir de remparts....

Si vous le souhaitez, nous pouvons en discuter plus librement en privé.



A bientôt.

[Marie-Christine]

Je viens de découvrir votre blog et donc ce billet concernant les enfants uniques....Je partage tout à fait votre opinion puisque je suis fille unique d'une mère fille unique également - J'avais, étant jeune, le même objectif que le vôtre : fonder une famille nombreuse....ce qui fut fait puisque j'ai eu 3 enfants....

Tout comme Vous, que 2 cousins germains avec lesquels les relations n'étaient pas suivies....



Je pense que nous sommes nombreuses dans ce cas.



Bonne fin de semaine.

[christelle]

Coucou ! Je viens de découvrir cet article ! Rien de tel qu'une belle famille. ChaQue membre avec un destin différent, dans des lieux différents, des histoires à vivre, et à conter !!! Merci pour ce beau montage !

[Marie-Floraline]

J'ai un jeune frère et j'aurais aimé en avoir également un plus âgé. Et si une petite soeur s'était annoncée, j'aurais adoré :-D. Mais mes parents se sont arrêtés à 2 enfants et ce fut certainement mieux, vu nos conditions de logement.

Un seul frère mais une kyrielle de cousines et cousins germains. Des grands-parents (une grand-mère maternelle très présente et que j'adorais) et des oncles et tantes. Bref une grande famille :-).

Je l'ai déjà écrit mais je réagis toujours vivement lorsque je lis "j'ai arrêté de travailler pour élever mes enfants". J'imagine que cette déclaration ne veut pas être moralisatrice (encore moins accusatrice ?) mais elle sous-entend que les mères qui travaillent n'élèvent pas leurs enfants. Que ce soit un choix (et c'est bien) ou une obligation (souvent malheureusement le cas pour la majorité des femmes), travailler n'interfère en rien dans l'éducation des petits. Cela demande juste beaucoup d'organisation. Lorsque l'on forme un couple ou que l'on bénéficie d'un soutien, c'est plus simple.

J'ai la prétention de croire que mes filles ont été bien élevées (en tout cas, selon nos valeurs car nous étions 2 pour accomplir cet "exploit" :-) ). Leur vie personnelle et professionnelle semblent les combler et je les crois/les souhaite heureuses. Deux ont un enfant et une profession qu'elles adorent.

Certains enfants qui ont eu des mamans "au foyer" n'ont parfois pas connu cet équilibre. Ne généralisons donc pas...

Excuse moi pour cette longue tirade.

Bonne journée

[mideco]

Quelle belle famille ! J'apprécie ton billet ; moi aussi j'avais dit que j'élèverai mes enfants, j'ai arrêté de travailler pour cela et je ne le regrette pas, même si il y a une répercussion financière sur la retraite. Mes enfants ont réussi leur vie personnelle et professionnelle. Une autre petite fille s'annonce pour le mois de juin, que du bonheur.