Secrets de Rois et de Reines COSTA FORTUNA - 3 -
Mardi 15 septembre 2015
Après cette première journée en mer, ou nous avons bien apprivoisé le Fortuna et appris à nous orienter, ce qui n’est pas toujours facile le premier jour pour ceux qui n’ont pas l’habitude, le bateau fait quand même 270 mètres de long et possède 3 espaces d’ascenseurs qui desservent les 12 étages et en plus 3 ascenseurs panoramiques desservant les mêmes étages, sans compter les soutes pour le personnel et les endroits privés. Un vrai village et je peux dire que nous marchons beaucoup dans une journée. Contrairement à l’idée reçue que les croisiéristes sont des personnes du troisième âge. Depuis quelques années, la tendance s’est inversée, il y a beaucoup de jeunes avec leurs enfants et à cette époque surtout de jeunes enfants qui ne sont pas scolarisés. Et il semblerait que les enfants italiens, n'avaient pas encore repris l'école. On peut même dire que les poussettes dans les espaces de circulation dépassent les fauteuils roulants et les cannes.
Les croisières se sont beaucoup démocratisées, pas toujours dans le bon sens. On y rencontre des gens de toutes les conditions sociales et des gens de toute l’Europe. Un inconvénient à mes yeux concernant le brassage des cultures, il faut être très tolérants avec la culture de tout le monde, mais néanmoins respecter les règles du bateau, c’est ce qui est pour certains le plus difficile. Depuis que nous prenons ce genre de vacances, nous remarquons de plus en plus d’incivilités et de manque élémentaire de courtoisie et de respect des autres. Comme malheureusement dans la vie courante. Petite aparté, Comme sur le bateau tout est payant Internet aussi. Donc on voit moins d’accrocs aux téléphones portables. (en mer on capte moins !) La salle des ordinateurs est souvent vide. Dans les escales c’est amusant, certains au lieu d’aller se promener, sont assis dans la salle d’embarquement sur plusieurs rangées de chaises et essaient de capter la wifi, avec beaucoup de mal, car le débit est saturé. Mais là, au moins c’est gratuit. (depuis que je vous dis que c'est un sérieux problème de société !)
La chapelle du Costa, je pense que dans les nouveaux paquebots "Costa", il n'y aura plus de chapelle, car depuis cette année, les prêtes ont été débarqués. Ils s'occupaient des questions religieuses avec tout le personnel de toutes les religions et ils étaient chargés d'organiser leurs sorties à terre ainsi que leurs fêtes et distractions. Ils ont été remplacés par un DRH !
Après cette petite parenthèse avec Monsieur le Curé, je reprends la suite des évènements.
Ce jour là, nous avons choisi Malaga, la visite d’un joli petit village Andalou « Mija», le lendemain l’escale est Casablanca, nous connaissons, donc nous nous reposerons à bord et nous profiterons que nous serons peu pour visiter les recoins du Fortuna. Quand le Fortuna lève l’ancre, nous sommes sur le pont supérieur. Dans le port de Malaga, un autre Costa : Le Magica. Nous partirons avant lui, les départs sont toujours des instants plein d'émotion et ce jour là, plus qu’un autre, jour, car comme à chaque départ la sirène retentit pour quitter le port, beaucoup de touristes sont sur le pont pour regarder le mastodonte s’éloigner des quais, une musique retentit dans tout le bateau, et nous accompagne avec la chanson PARTIR de Andréa Bocelli les touristes du Magica faisant des signes d’au revoir à ceux du Fortuna, je peux vous dire, que l’ambiance, les sirènes des deux Costa qui se répondent ce départ tout en douceur est très émouvant.
Mercredi 16 septembre 2015
Aujourd’hui, pour nous c’est repos, nous ne descendons pas à Casablanca. La veille au soir il a fallu retarder nos montres pour être à l’heure marocaine, le lendemain matin, après une mer un peu agitée, nous nous réveillons dans le port de Casablanca à 8 heures. Il y a longtemps que tous ceux qui partent en excursion ont quitté le navire. Exceptionnellement, nous allons prendre notre petit déjeuner au bar à l’autre bout du pont 9. Ensuite, nous nous installons à l’ombre près de la piscine dans un endroit calme, je profite de cette journée agréable pour mettre à jour mon journal de bord des vacances. En écrivant chaque jour ou presque, nous sommes encore dans l’émotion et nous pouvons mieux nous rappeler de tous les instants.
Derrière le va et vient des portes containers, nous pouvons admirer la mosquée d’Hassan II, construite à la fin du vingtième siècle. Lors d’une précédente croisière, nous l’avons visité. C’est un monument superbe recouvert de différents marbres de toute beauté. Nous aurions aimé visiter Fès, Merkes ou Marakech, mais le temps passé en autocar nous a paru bien trop long. Alors, le bateau reste une bonne solution pour ne rien faire de spécial et se reposer, profiter du moment qui passe. Nous avons été découvrir les endroits plus cachés que nous ne connaissions pas. Un après-midi paisible jusqu’au dîner. Ensuite, nous nous retrouverons dans la salle de spectacle « le Théâtre » pour applaudir une partie des employés du navire faisant leur show ; un spectacle pour Costa qui ne leur revient pas cher.
Jeudi 17 septembre 2015
Nous nous réveillons à Cadix et aujourd’hui, nous descendons à terre, pour aller visiter les villages blancs d’Andalousie " Conil de la Frontera" au bord de la mer avec des kilomètres de sable blanc et "Vejer de la Frontera" un joli petit village perché au dessus des gorges escarpées de la rivière Barbate ; un parfait exemple de ce que sont un grand nombre de villages andalous.
Nous avions déjà admiré il y a quelques jours Mijas du côté de Malaga, et nous profitons de cette escapade pour déguster nos premiers tapas. Bien loin des grandes villes, nous avons découvert des rues pavées, serpentant à travers des petites rues escarpées aux maisons blanches, aux places typiques et aux patios cachés. Nous nous arrêtons devant la superbe place « Plazza de Espana », une des plus belles places andalouses.
De retour sur le bateau, nous irons assister après le dîner à la dernière conférence d’Isabelle Rivère ; elle nous raconte dans les détails la vie quotidienne de sa Majestée Elisabeth II. Nous sommes loin de nous attendre au travail minuté d’une royauté ; je voyais plutôt une Reine dans un rôle plus représentatif que actif. Nous sommes vraiment loin du quotidien parfois difficile de ses sujets. Pour cela, nous pouvons dire que nous ne sommes pas du même monde. Sa vie de tous les jours, n’est pas la même que celle des autres. La maxime qui dit que nous naissons tous égaux est loin de la vérité……. A la fin de la conférence, une séance de dédicaces aura lieu pour clôturer ces 4 conférences enrichissantes et agréablement partagées.
Madame Rivère, nous quitte à Lisbonne. Maintenant, quand je la verrai dans des interventions de Secrets d’Histoire, je la regarderai avec un autre regard. J’ai été contente de la rencontrer car c’est une jeune femme intelligente, délicate, discrète et elle est si facilement accessible.
Je vous retrouve demain