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Manouedith et ses passions
21 juillet 2017

Vacances dans les Hautes Pyrénées - 3 - Le Pont d'Espagne et le lac de Gaube etc....

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Malgré le temps moyen, jeudi matin, nous sommes partis en montagne. Nous n’étions pas dans un si bel endroit, sans faire la route des cascades du côté de Cauterets et une sympathique marche jusqu’au Pont d’Espagne et le lac de Gaube. Souvent, en partant le matin, le temps est encore potable. Tout change dans l’après-midi. C’est par le télésiège et une petite marche d’une demi heure, sur un terrain plat, que le lac de Gaube est accessible. Nous étions censés voir le Vignemale, point culminant des Pyrénées françaises  3.298 m. Malheureusement les nuages nous en ont caché la vue.

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Vendredi, l’escapade a été encore plus belle, plus longue mais aussi nous sommes rentrés sous la pluie. Direction Le Tourmalet dès 8 heures. Tout au long de la montée et jusqu’à la Mongie, d’où nous devions prendre deux téléphériques qui nous feraient accéder au Pic du Midi. Qu’elle a été notre surprise de rencontrer dans le village : vaches, moutons, ânes partout en liberté. Mais le plus surprenant, ce sont les lamas, une bonne cinquantaine squattant les parkings ou allongés sur la route ; avec obligation de les contourner car aucun n’a bougé. Nous avons slalomé entre eux pour passer. Quand j’ai questionné un commerçant, il m’a été répondu, que c’était normal car nous étions dans une zone pastorale.

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Après avoir emprunté les téléphériques, nous avons débarqué sur l’esplanade de l’observatoire ou nous avons trouvé de la neige et une température de moins 4 ainsi que beaucoup de nuages. Un peu chère l’excursion pour si peu de temps, car nous sommes redescendus rapidement. Néanmoins c’était bien quand même.

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 Le jour suivant malgré la pluie, nous sommes allés visiter l’église des Templiers du village mitoyen au nôtre : Luz Saint Sauveur. Une église du XIème siècle entourée d’un fortin imposant sur une jolie petite place entourée de belles maisons. Elle est appelé à tort « Eglise des Templiers » Ce sont des Hospitaliers de St. Jean de Jérusalem qui l’ont construite en 1200.

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Dans le cimetière qui l’entoure de très vieilles tombes dont celle d’une petite fille prénommée Bernardine, morte en 1236. Sur l’inscription usée, on peut deviner : Ci-gît Bernardine de Doumet de Bat fille de Naramon de Barèges et de Madame Nahera 1236, dernière semaine d’avril. Gilles de Sère l’a fait.

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 Au-dessus du caveau de la fillette, on peut découvrir en bon état un superbe tétra morphe peint du XVIème siècle. Le Christ est entouré de trois évangélistes : St. Luc (taureau) St. Marc (un lion) St. Mathieu (un ange) St. Jean (un aigle). Au-dessus du superbe portail de la façade nord on retrouve sur le tympan un autre tétra morphe sculpté dans la pierre. A l’intérieur une belle fresque peinte au dessus de l’autel.

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 Une autre découverte dans un autre genre, dans un des hameaux de Luz : SIA, sur une toute petite route à l’écart de celle qui mène à Gavarnie, dans une petite maison ancienne de la région. Francis, fait découvrir la fabrication de son célèbre gâteau à la broche. Sa recette paraît simple, c’est une pâte de quatre quart cuite au feu de bois de tilleul, déposée sur la broche avec une cuillère de bois, pas de louche ni de machine. Ce gâteau est parfumé à la compote de fruits confite. Enveloppé dans un linge, il se conserve un mois ; inutile de vous dire que chez nous, il n’a fait qu’une semaine et il a agrémenté nos petits déjeuners quotidiens.

 

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 On peut assister chaque après-midi à son élaboration et même tourner soi-même la broche. Après des recherches, il semblerait qu’il se dégustait déjà au XVIIIème siècle à Tarbes et à Pau. Nous le retrouvons en Pologne, en Autriche et en Roumanie. Il se dit dans le village, que lors de l’inauguration en 1863, du pont Napoléon III ce gâteau fut confectionné et que l’architecte de l’ouvrage d’Art, un polonais, aurait emmené la recette dans son pays.

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Voici donc la fin de nos vacances. Sur le chemin du retour, une dernière visite dans la citée de Carcassonne que je ne connaissais pas. Pour moi, c’est toujours un délice de pouvoir photographier de beaux paysages, de belles demeures et de riches architectures, afin de les partager avec les internautes qui suivent mon blog.

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Commentaires
H
Et tu as raison, tes photos sont superbes malgré le temps mitigé.
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B
C'est bon aussi de revenir chez soi après les vacances ! Des souvenirs plein la tête et des photos à trier. Je ne pensais pas qu'il y avait des lamas en France, autres que dans des zoos !
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E
Echange, oui ! Car avec vous, on apprend beaucoup de choses qu'on peut aller découvrir après !
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L
Malgré le temps un peu terne, vous avez néanmoins bénéficié de soleil, comme on le voit sur vos magnifiques photos ! Heureusement ! <br /> <br /> Le Lac de Gaube garde le souvenir de la visite de Victor Hugo et Juliette Drouet, qui fut prémonitoire de la mort de Léopoldine.<br /> <br /> Un événement terrible a lieu en 1842 : un couple de jeunes Anglais (31 ans et 26 ans), mariés depuis un mois, ont été engloutis dans le lac le 20 septembre 1842. Victor Hugo accompagné de Juliette Drouet, visite le lac de Gaube et vient au mausolée des deux jeunes gens, moins d'un an après le drame. <br /> <br /> Il écrit, en 1843 : "Eau glaciale - Qui y tombe y meurt. Il en coûte trois sous par personne pour entrer dans l'enclos du tombeau (des deux jeunes Anglais). J'y ai cueilli deux cinéraires dans le granit en surplomb sur le lac. - J'ai glissé et failli tomber dans l'eau. Cela eut fait une deuxième tombe. On eût pris six sous.....".<br /> <br /> <br /> <br /> Mais en rentrant des Pyrénées, Victor Hugo apprend, à Biarritz, DANS UNE GAZETTE, l'accident de Villequier qui a englouti sa fille et son gendre le 25 septembre 1843, un an après celui des deux jeunes Anglais. Léopoldine et Charles Vacquerie étaient eux aussi, mariés depuis un mois. <br /> <br /> Ma visite au Lac de Gaube fut très mélancolique, et j'y ai beaucoup pensé à ces deux malheureux couples.<br /> <br /> "...Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,<br /> <br /> Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,<br /> <br /> Et, quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe<br /> <br /> Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur". <br /> <br /> http://www.bing.com/images/search?q=LAC+DE+GAUBE+un+soir+d%27orage&FORM=HDRSC2#view=detail&id=2B1368900772A36C5B034843D71258248C81D3E2&selectedIndex=2
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L
Paysages sublimes et villages intéress ants mais il faut saisir les heures ensoleillées dans les Pyrénées.J'avais remarqué aussi ! Merci pour ces belles photos qui rendent compte du majestueux espace.
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