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Manouedith et ses passions

16 septembre 2016

La Pyrale du Buis Catastrophe écologique qui envahit la France

La Pyrale du Buis

Catastrophe écologique qui envahit la France.

  

Tout a commencé il y a trois ans. Les premiers dégâts se sont vus dans la Drôme. Le phénomène s’est développé et a remonté la vallée du Rhône, pour arriver aux pieds de nos belles montagnes, dans « l’avant  pays savoyard. » et le sud du Jura.

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Au début comme je le dis plus haut, seul la Drôme était infestée L’année dernière dans note jardin nous avons commencé à voir nos buis, qui avaient plus de cinquante ans dépérir et nous avons été obligés de les retirer. Cette année re belotte pour ceux qui restent.

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Nous nous sommes rendu compte que le coupable était une chenille verte se nourrissant des feuilles; aucun insecticide n’en vient à bout. Certains diront il faut se procurer des pièges à phéromones à mettre aux pieds des arbustes, je vois mal les jardiniers des châteaux environnant en mettre à tous les pieds, surtout quand certains recouvrent de grands espaces de jardins à la française. Ces sacs sont parait-il plus écologiques (peut être ?  et chers) et cela demande a être prouvé.

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Cette année dans notre région les dégâts se sont tellement amplifiés que nous en entendons beaucoup parler. Nous avons des coins de forêt entièrement ravagés par cette chenille ; il suffit de regarder depuis l’autre versant de la montagne pour constater les ravages. Des tâches marron clair qui au début nous faisaient penser à un automne précoce avec ses couleurs changeantes début août (un peu tôt quand même !).

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Dans nos  journaux locaux et nos radios locales, les avis sont multiples. Certains chemins de montagne ou de plaine sont fermés aux randonneurs, de peur qu’ils soient pris dans un départ de feu. Du reste en ce moment les pompiers ne chôment pas par chez nous, surtout le dimanche. Plusieurs feux se sont allumés dans ces fourrés.

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 Il semblerait que le papillon mis en cause vient de Chine, certainement apporté dans les marchandises venant de ce pays. Mais en attendant à la nuit tombée, par endroit, ils sont des milliers autour de nous. Vers le 20 août, de nombreux automobilistes circulant à la tombée de la nuit ont été envahis par ces lépidoptères. Ils disent même que les routes à certains endroits ressemblaient à des tapis de neige.

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Soit, ils ne sont paraît-il absolument pas dangereux ni urticants pour l’homme, mais en attendant fort ennuyeux pour la nature. Combien de temps vont-ils encore nous envahir et détruire tous nos buis ? Au XXème siècle plusieurs sortes d’arbres ont été décimés à tout jamais. Quand ? Notre tour arrivera ?

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9 septembre 2016

Les jeunes années de Marie

 

C’était il y a fort longtemps. Mon mari et moi, avions l’envie d’agrandir notre famille, en adoptant des enfants du tiers monde. Après plusieurs démarches pour obtenir un agrément. Nous sommes passés devant une psychologue qui nous a dit :" pourquoi, aller à  l‘autre bout du monde pour adopter un enfant ?"   Savez-vous que vous pourriez donner de l’amour à des enfants français qui sont en recherche de famille d’accueil, qui ont encore des parents, soit très absents ou dans l’impossibilité de les garder chez eux. Ils ne seront peut être pas adoptables, mais ils ont besoin d’affection. Et vous serez rémunérés. Je précise, dans les années 1985, la politique des service sociaux n’était pas celle de maintenant.

Résultat d’images pour enfant du tiers monde dessin 

Alors, oui, pourquoi pas. Etant donné que notre première démarche n’était pas celle de prendre un enfant des services sociaux, mais l’adoption. Ils nous ont confié une petite fille, qui n’aurait jamais la possibilité de retourner vivre dans sa famille. Une assistante sociale, très gentille est venue nous voir pour nous raconter la courte vie de notre future demoiselle et nous confier son lit qu’elle avait pris avec elle lorsqu'elle l'avait  retirée à ses parents et qu’elle détenait toujours dans son bureau (fait exceptionnel à cette époque). C’est la seule assistante sociale que j’ai connue à cette époque, qui avait autant d’humanité et dérogeait aux ordres de ses supérieurs, malheureusement quelques mois après, elle a été mutée ailleurs et remplacée par une gamine qui n’avait pas les mêmes sentiments et les mêmes qualités de coeur.

Shirley Temple Portrait aquarelle peinture Print - petit enfant Portrait - Blonde cheveux bouclés

Je me souviens la première fois que nous avons fait sa connaissance, une jolie poupée aux cheveux blonds, qui n’avait pas encore trois ans. Depuis qu’elle avait été retirée à sa famille, elle avait été placée dans une famille avec laquelle cela ne s’était pas très bien passé. Avant de nous la confier il a fallu y aller par plusieurs étapes. D’abord,  quelques heures, après une matinée et ensuite une journée entière. La première fois, en découvrant notre univers, elle s’est rendu compte que notre chien «  Raspoutine » un épagneul breton, très gentil avec les enfants, allait demander de l’eau en mordant le robinet du bidet. Elle a voulu faire pareil, et elle s’est cassée sa toute jeune dent de lait de devant. Inutile de dire, que nous étions inquiets de la réaction de l’assistante sociale qui allait venir la rechercher. Bon, elle en a rit.

 

 Au bout de trois semaines, elle s’est mise à pleurer, quand il fallait repartir le soir. Mais le protocole établi par les services sociaux était d’abord 6 semaines d’essai. A plusieurs reprises, nous avons demandé à écourter, mais en vain. A chaque fois, la voir pleurer et s’accrocher à nous au moment de repartir, cela nous faisait beaucoup de mal à tous.

 

 Avant de prendre cette décision familiale, nous avions réuni nos filles, tout au moins les trois qui étaient encore à la maison et nous leur avons demandé leur avis. A l’unanimité, la réponse a été « oui ». Pour Chrystel, qui avait 17 ans et qui allait et venait avec ses copines et habitait toujours à la maison, elle s’est tout de suite attachée à Elle, tout comme  son petit copain Christophe, elle aimait coiffer ses jolis cheveux blonds et lui mettre de jolies barrettes dans les cheveux. Pour Gratienne et Bérangère, pour Elles deux,  c’étaient une nouvelle petite sœur. Elle a été dès son arrivée notre cinquième fille, mon mari s’en occupait comme  de la sienne, il lui faisait découvrir un tas de nouvelles choses. Je me souviens d’une visite à Nausicaa, à chaque borne il lui expliquait la naissance des poissons. Dans toute la famille, il n’y a jamais eu de différence. Les cadeaux de Noël ou d’anniversaire étaient les mêmes.

Peintre célèbre - Pierre Auguste Renoir 

Quand elle est arrivée à la maison, elle avait un petit problème urinaire, elle s’est faite opérer et de sa fenêtre d’hôpital, elle voyait l’endroit où elle s’était cassée le bras et la fenêtre où habitait l’assistante maternelle précédente, de chez qui elle avait de mauvais souvenirs, elle n’arrêtait pas de dire, c’est « chez tata méchante ». Il faut dire qu’elle était tombée d’une cage à poule dans l’espace jeux, l’assistante maternelle ne l’a pas faite soigner tout de suite et elle a été  opérée quelques jours plus tard. Le chirurgien n’a pas pu lui réparer correctement le bras, elle gardera un bras abîmé et une très vilaine cicatrice.

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Comme tous les enfants, elle a fait quelques bêtises aussi. Par exemple une des premières fois ou nous sommes allés rendre visite à ma fille aînée qui était déjà mariée.  En allant aux WC, elle s’y est attardée et a dégustée le produit de détartrage bleu qui se trouvait accroché dans la cuvette. Résultat premier passage avec nous, aux urgences de l'hôpital de la région. Quelques années plus tard, elle a échangé avec une petite copine de l’école la bague de fiançailles de ma grand-mère, elle me l’avait donnée avant de mourir et j'y tenais beaucoup, contre une bague de pacotille. Ceci dit, je n’ai jamais pu récupérer ma bague. Je ne lui en ai pas voulu, car c’est une bêtise d’un enfant de 4 ou 5 ans. Mais j’avoue en avoir eu beaucoup de peine, car elle m’avait été offerte à un moment tragique de ma vie et ma grand-mère avait prononcé en me l’offrant, des mots que je n’oublierai jamais.

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 Quand elle a eu 3 ans ses parents qui à cette époque venaient régulièrement la voir à la maison, nous ont demandé si nous pouvions la faire baptiser et ils aimeraient que nous soyons ses parrain et marraine. Nous avons accepté et ce dimanche là, nous avons fait un copieux goûter après la cérémonie. Bel après-midi de partage, ils s’étaient tous les deux mis sur leur trente et un et ils étaient fiers en sortant de l’église de la tenir par la main. C’étaient des gens simples, que la vie avait bousculés  plus que les autres et les avait privé d’une vie comme "tout le monde". Ils aimaient leur fille, les deux premières années ils venaient la voir à la maison régulièrement, ensuite le papa a changé de route et n’a plus donné signe de vie. Mais la maman très courageuse, trouvait toujours un petit boulot des appartements de fortune, avait une vie très compliquée, mais jamais elle n'a coupé le lien avec sa fille. Parfois en venant en bus à la maison, elle demandait une pièce aux gens dans le bus pour retourner chez elle, et leur disait qu’elle venait voir sa fille qui était placée et qu’elle n’avait plus de sou pour rentrer. Une femme que j’appréciais et avec laquelle je n’ai jamais coupé le maigre fil  qui s’était tissée entre nous il y a si longtemps et il est resté ainsi jusqu’à sa mort. Elle aimait bavarder avec moi et me raconter ses misères. Du baptême j’ai toujours gardé la jolie boite de dragées qu’ils nous avaient offert et prochainement je vais la redonner à Marie.

Résultat d’images pour parents avec leur enfant 

La première année, Marie  nous a appelé Parrain et Marraine ; mais quand Dominique est arrivé à la maison, à l’âge de 9 ans, n’ayant jamais appelé une femme « maman », il a voulu m'appeler ainsi, comme c’est lui qui avait choisi, nous avons laissé faire, ça fait du bien de dire « maman » pour la première fois à quelqu’un qui remplace sa maman. Pour Elle ce n’était pas normal qu’elle ne puisse pas m’appeler « maman », donc d’elle-même elle a pris l’habitude de m’appeler comme ça. Elle disait à tout le monde qu'elle, elle avait de la chance elle avait deux mamans.  Je me rappelle le premier jour qu’elle l'a fait, nous étions sur une brocante et toute la journée, elle n’a pas arrêté pour un oui et pour un non de chanter « maman, papa ».  Inutile de dire que les services sociaux n’ont pas apprécié du tout. Je n’ai jamais cédé aux ordres qu’ils me donnaient, et je leur ai souvent rappelé que notre démarche au début était de vouloir adopter un enfant sans amour de l'autre bout du monde et que c’est eux qui nous ont persuadé de prendre un enfant de leur service et que l'amour à donner est pour tous les enfants le même. Je n’ai jamais été docile avec eux, mon côté rebelle ne m’a pas servi quelques années plus tard. Mais je leur ai toujours tenu tête. Et l'avenir m'a prouvé que j'avais eu raison.

Image du Blog lilinewinnie.centerblog.net

  Ainsi s’en sont allées les neuf premières années de cette jolie poupée blonde. Mais, au moment du départ de mon mari et de la galère qui s’en est suivie. En 8 jours de temps, elle m'a étéreprise  et ils m’ont laissé Dominique, qui avait 16 ans. Comme à leur habitude, une assistante sociale est allée la chercher à l’école et sur le chemin de la maison, lui a fait miroiter les avantages du foyer dans lequel ils allaient la mettre.

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Quand le jour du départ est arrivé, le matin j’ai préparé toutes ses affaires, sans oublier le joli landau qu’elle avait eu à Noël, je lui ai mis sa plus jolie robe, je lui ai fait une belle coiffure et nous avons attendu l’arrivée de la personne qui devait venir la chercher. En principe à cette époque là, quand un enfant  était retiré, il repartait avec sa petite valise mais pas question d’emporter les jouets. C’était ne pas me connaître, j’ai obligé celle-ci à tout prendre, elle a bien essayé de dire que sa voiture était trop petite. Je lui ai répondu pas de problèmes Madame, vous retirez les sièges arrière de votre R5, je vous les garde dans mon garage, vous les reprendrez au retour, mais vous emmenez tout. Dominique, s’est fait un plaisir de lui retirer ses sièges et de tout mettre dans la voiture.

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Je me souviens de cette petite princesse qui nous faisait au revoir sur le pas de la porte, assise à côté de Madame .… Dominique content lui de rester. Et moi déboussolée. Malgré tout j’ai gardé assez de sang froid ce jour là pour ne pas lui montrer mes larmes. Une fois la porte refermée, c’est vers le téléphone que je me suis dirigée pour appeler ma fille Chrystel qui travaillait dans la ville de la préfecture et je lui ai demandé d’aller au Tribunal de Grande Instance et de me rapporter des imprimés pour solliciter un droit de visite et d’hébergement  mensuel. Inutile de vous dire que les services sociaux n’ont pas du tout apprécié et tout fait pour que je ne l’obtienne pas, mais manque de chance mon dossier était conséquent et bien ficelé, ce qu’ils ne savaient pas c’était que j’étais une passionnée d’écriture et de photos et que dès le premier jour de son arrivée et même pendant sa période d’adaptation, je lui avais fait un livre, racontant l’histoire  de sa vie et de tous ces instants  passés chez nous en famille. En partant je l’avais confié à la directrice du foyer dans lequel elle avait été acceptée, celle-ci l’ayant lu après, a essayé de faire croire que je racontais des mensonges et que j'avais enjolivé. Mais je suis certainement tombée sur un juge intelligent et sensible, car j’ai obtenu une garde avec hébergement une fois par mois. Ce qui ne s’était jamais vu à l'époque dans mon département.

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 Ma vie cette année là, était assez chaotique, mon mari m’avait quitté, c’était ma période de grande dépression. J’ai assuré mes visites et c’est avec joie que j’allais la récupérer dans son foyer et la reconduire le dimanche soir. J’ai participé à sa communion solennelle. Ensuite j’ai voulu refaire ma vie, le nouvel homme qui a partagé ma vie pendant 3 ans l’a très bien accepté, il l’aimait bien, elle a été aussi très acceptée dans ma nouvelle belle famille. Elle avait 15 ans, nous avons entrepris une nouvelle demande pour qu’elle vienne revivre avec nous. Nouvelle enquête, nouveau psychologue et là, la sentence : "NON",  raison qui m’a été donnée verbalement : « Vous êtes une famille trop bourgeoise ». Inutile de vous dire c’est une douche froide que j’ai reçue ce jour là. Elle a continué à venir périodiquement et les années se sont écoulées. Mon mari est décédé l’année suivante.

 

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vous êtes une famille bourgeoise ! 

Elle voulait être esthéticienne, des études trop chers à ce moment là, à 18 ans, elle s’est retrouvée dans une autre filière. Et mise avec une autre jeune des services sociaux dans un appartement thérapeutique surveillée chaque jour par des éducateurs. Première liberté. Elle devait passer son permis de conduire que je m’étais promise de lui payer, elle a commencé, et un beau jour, elle a tout laissé tomber. Marie, avait 7 demi frères et demi sœurs, elle  s’est mise à vouloir retrouver sa sœur aînée, elle la retrouvée et elle est partie vivre chez elle, au début cela s’est bien passé, mais au bout de quelques mois, elle est repartie et a commencé à vivre avec une colocataire, cela s'est très mal terminé. Elle s’est éloignée de moi mais elle  avait gardé un petit lien avec une de mes filles ; qui un jour m’a dit qu’elle n‘osait plus me recontacter et qu’elle était en difficulté. Nous nous sommes retrouvées et de ce jour là, plus jamais nous n’avons rompu le lien, pas toujours bien tendu, mais un lien qui lui était indispensable et qui jamais ne s’est cassé.

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A  partir de là, quelques années de galères, une grossesse pas facile, un petit ami encore trop jeune qui enchaînait les bêtises et pas simplement les petites. J’avoue, je n’étais pas très contente par cette grossesse avec un garçon imprévisible. De dures épreuves, pendant sa grossesse, j’ai toujours été là, pour la sortir de ses galères, mais à chaque fois elle retombait et retournait vers lui,. Une vie compliquée, mais une grande qualité héritée de sa maman, une fille super courageuse, enchaînant les intérims et restant rarement au chômage. Des périodes partagées avec le papa de sa fille, des périodes seules, des périodes ou elles ne me disaient pas toute la vérité, car elle savait que je ne comprenais pas ses choix.

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 En faisant ses choix de femme, elle a préféré retrouver les gens du milieu d'où elle venait, et ça pour moi c’était difficile à admettre. Elle vivait dans une HLM d’une ville très populaire avec tous les inconvénients qui sont loin de mes critères. Il a vraiment fallu que je travaille sur moi, pour enfin accepter sans juger. Et, il leur a falu du temps pour mûrir.

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 Il y a deux ans, j’ai invité Clara, sa fille à venir passer des vacances d’été à la maison ; nous avons découvert une petite puce attachante, très menue, fragile avec un eczéma galopant par poussées imprévisibles sur les pieds et les mains et partout sur le corps. L’année dernière elle est revenue, mais n’est pas restée très longtemps, car petite fille unique depuis 9 ans, en juin 2015,   un petit frère est arrivé, elle avait envie de venir, mais aussi envie de rester auprès de son petit frère.

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Marie et le papa sont venus la rechercher et là, ils sont tombés amoureux de notre région et se sont jurés de venir l’habiter. J’avoue je n’y croyais pas trop, pas de travail et surtout le papa n’a pas de permis de conduire. Alors, les difficultés ne sont pas moindres.  Toute l’année elle a continué à regarder les annonces des HLM et un jour du mois de juin dernier,  elle est tombée sur une annonce, qui semblait leur convenir. Elle m’a demandé d’aller  visiter l'appartement ; il se trouve à 5 minutes à pied de la maison, c’est un appartement très correct, donnant sur nos montagnes, "notre château" et le Grand Colombier, à peu près la même vue que depuis chez nous. Elle avait pris une année sabbatique pour élever Théo, donc elle reprendra  ses intérims ici. Le papa pense s’acheter un scooter. Tout a été réglé en 1  mois et depuis le 29 juillet, une nouvelle vie s’ouvre à eux, il ne reste plus qu’à leur souhaiter beaucoup de chance.

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Il y a quelques temps, par l’intermédiaire de Facebook, elle avait retrouvé son papa dans un triste état, elle s’en est occupée quelques mois avant qu’il ne décède. Les liens tissés n’ont pas résisté à l’envie de vivre à côté de nous et de Bérangère. Elle était très attachée à Chrystel, et elle avait besoin de retisser un nouveau lien avec mon autre fille. Et puis, m’a-t-elle dit : tu vieillis et je veux encore pouvoir profiter de toi  et t’aider si tu as besoin.

J’ai toujours eu comme devise : Quand on veut on peut. La preuve.

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Alors Bonne Chance Marie et Fabrice.

 

 

les prénoms des personnes vivantes ont été changés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2 septembre 2016

La roulotte à savon de Serrières en Chautagne en Savoie

Les vacances sont terminées, deux familles sont passées à la maison pendant le mois d'août. Fille numéro 1 de petit mari et sa famille, ensuite ma belle fille V...avec mon adorable petit fils "T....". Fin juillet ma fille de coeur dont je vous parlerai la semaine prochaine est venue s'installer dans notre village avec compagnon et enfants. J'en suis ravie, elle a retrouvé du travail aussitôt dans l'aide à la personne et s'est mise au boulot 15 jours après son arrivée.  Le compagnon recherche mais en attendant garde les enfants. Pour nous, c'est une nouvelle vie et je découvre le sens de la famille, elle vient prendre le café, papoter quand elle peut, voici des relations qui s'istallent comme j'aurais tellement aimé avoir avec mes autres filles, qui malheureusement ont toujours été loin de chez moi. Sa fille vient quand elle veut et a fait ce matin sa rentrée scolaire à l'école du village. Revenons aux vacances, voici la première sortie que nous avons faite avec tous.

 

 

Mais avant, le 13 juillet 2016, nous sommes allés en repérage et pas déçus par la découverte.

 

La roulotte à savon de  Serrières en Chautagne en Savoie

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 Début juillet, j'étais en mode  « préparation de sorties estivales » pour nos invités de l’été.

Habituellement, je commence plus tôt, mais cette année, le beau temps a tardé à arriver. Je suis toujours à l’affût d’une visite culturelle. En feuilletant notre journal gratuit : « Le Ballad’ain » qui à cette époque change de nom et devient : « Ballad’été », mon regard a été accroché par « La roulotte à savon ». Une visite qui peut se faire avec des petits et des grands. C’est une visite explicative privilégiée qui ne dure que du 6 juillet au 31 août et seulement le mercredi.

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 Afin de ne pas être déçus, nous testons toujours nos ballades avant l’arrivée des uns et des autres. Nos premiers invités cette année, étaient les enfants et petits enfants de « petit mari ». Nathan et Julian,ont 5 et 11 ans, donc je pense que cela va pouvoir le faire. D’autant plus, que ce n’est pas très loin de la maison ; seulement 10 kilomètres et c’est gratuit. Pour y arriver, il faut emprunter de petites routes étroites et sinueuses. Notre GPS du joli prénom de « Gertrude » notre fidèle accompagnatrice de toutes nos virées, qui sans elle, nous ne pourrions découvrir les lieux au milieu de nul part, celui-ci se trouve,   dans un havre de paix agrémenté par le chant des oiseaux, bien loin du trafic routier.

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Un paysage à couper le souffle. Nous surplombons la Chautagne (c’est un endroit baigné par les eaux du lac du Bourget et du Haut Rhône qui propose une grande diversité de paysages et de terroirs). Où se trouve la plus grande peupleraie domaniale d’Europe environ 740 hectares d’un seul tenant. Une forêt construite vers 1930, pour assainir les marais. En bordure de laquelle sillonne le Haut Rhône entre Seyssel et Lyon, en passant par le joli village médiéval de « Chanaz ».

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Quand nous arrivons Danielle, commence à nous expliquer la saponisation à froid du savon ; afin de réaliser des savonnettes aux différents arômes que nous devons reconnaître. Rien que du bio, puisque toutes  ses herbes, son lait et ses plantes viennent de son jardin et de la ferme voisine. Quant aux méthodes de fabrication et au choix des autres parfums exotiques, comme la noix de Guinée elles sont soigneusement choisis. Ses produits sont de haute qualité, sains et naturels 100% biodégradables et n’entraînent aucune pollution.

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 Elle est soucieuse du bien être corporel,  et parfume ses produits avec du tilleul, du romarin, des orties séchées, de la menthe, en un mot toutes les herbes qui l’entourent. Pendant ¾ d’heure, elle nous montre, nous enseigne, nous fait sentir, nous explique, tout en partageant sa passion. A la fin de la visite, elle nous accompagnera dans sa roulotte transformée en joli petit magasin, imprégné de milles odeurs où se mélangent : savon, crèmes, baume, shampoing etc…

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 Je peux dire que nous avons passé un agréable moment qui sentait bon, c'est pourquoi, nous validerons la visite pour ceux qui passeront chez nous. un mercredi du mois d’août. En plus la savonnière est très sympathique. Alors, que demander de mieux ? Pour ceux qui habitent la région, vous pouvez la rencontrer dans les foires artisanales, les marchés et les fêtes régionales et en décembre sur les marchés de Noël ou alors, rendez-vous sur son site : La roulotte à savon, et pour ceux qui ne savent pas se passer de Facebook, elle y est.

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 Je reviens vers vous, après 1 mois. Adeline-Clara qui depuis la naissance est recouverte d'eczéma et qui a des poussées suivant son stress, par exemple le déménagement nous l'a amené dans une situation critique elle pouvait à peine marcher et tenir quelque chose dans ses mains, Cela nous faisait du mal de la voir comme ça. Elle a essayé le savon au lait d'ânesse "Néfertiti" et miracle, elle se gratte beaucoup moins, peu remarcher normalement. Bon ce n'est pas disparu mais ça s'est beaucoup amélioré. Donc elle va continuer ce savon. Mon gendre aussi, dans une situation similaire mais moins handicapante a constaté de gros progrès.

15 juillet 2016

La Riviéra Suisse : Vevey

 

Mardi 5 juillet 2016

  

La Riviera Suisse

 

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 En ce moment, j’ai ouvert ma saison « lecture » en commençant début juillet par une série ancienne, écrite par Maurice Denuzière dans les années 1990. Quatre livres de chacun 650 pages : Helvétie – Rive Reine – Romandie – Beauregard.

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Dès les premières pages de « Helvétie », j’ai été prise par l’authenticité des faits, enrobés d’histoires romanesques. L’auteur décrit la vie sur les bords du Léman au début du XIXème siècle, avec de tels détails sur l’époque et les lieux que l’on s’y croirait. Et surtout l'époque  Bonapartiste. L’Helvétie indépendante et neutre depuis 1815, devient terre d’asile des patriotes européens, Genève et Lausanne étant d’importants carrefours intellectuels.

 

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Maurice Denuzière, s’est installé plusieurs mois dans un grand hôtel de Vevey au bord du lac, pour écrire et parcourir toutes les archives, afin d’alimenter en détail son œuvre. Certains penseront qu’il y en a trop et qu’ils sont inutiles ; d’autres, amoureux de l’histoire se régaleront et pourront revivre ce début de siècle comme s’ils y étaient. Et pour que le livre ne soit pas trop rébarbatif, des intrigues sentimentales se mêlent à la grande histoire et l'enrichissent.

 

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 Comme j’habite à 1 heure de la frontière Suisse, il m’est très facile de m’y rendre. J’ai donc voulu aller m’imprégner de cette jolie petite ville « Vevey » afin de mieux déguster ma série. Dès que j’ai posé le pied sur le parking du marché, j’ai su que j’allais me régaler.

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 Cette petite ville vaudoise est située entre Lausanne et le château de Chillon, bercée d’un côté par le lac et les montagnes savoyardes (ne pas oublier qu’à l’époque de l’histoire, la Savoie n’est pas encore rattachée à la France.) et de l’autre par les vignes en terrasse de la région de Lavaux. Elle n'est ni trop grande, ni trop petite, ni trop calme, ni trop bruyante, comme Montreux sa voisine qui possède des hôtels au charme désuet des vieux hôtels de la fin du XIXème siècle qui attirent beaucoup le monde des paillettes et les différentes aristocraties européennes.

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Vevey, est le lieu secret, que bien des vaudois rêvent aujourd’hui d’habiter. Elle bénéficie comme toutes les villes le long du Léman d’une vue imprenable et c’est donc là, dans une courbe de l'esplanade,  que nous avons installé notre table de pique-nique, afin de profiter de tous les paysages. D’un côté, la France et de l’autre, les magnifiques coteaux en terrasses à perte de vue.

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 J’ai toujours eu un faible pour ces champs de vignes appelés « climats » en Bourgogne, châteaux dans le bordelais. Là, ils donnent l’impression de plonger dans le lac. Nous nous sommes promis d’y revenir à l’automne pour y faire une randonnée. J’ai eu un véritable coup de cœur pour cette région de Lavaux inscrite à l’UNESCO, qu’au retour nous nous sommes arrêtés pour une dégustation dans le vinaroma de la région, après avoir traversé un joli village dans les vignes : St. Saphorin.

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Après le repas, nous avons fait une jolie balade sur les bords du lac, jusqu’à la Tour de Peilz. C’est aussi le nom du village mitoyen de Vevey. Le château date du XIIème siècle, il a été construit par Pierre de Savoie pour servir de réduit défensif et de porte de surveillance du trafic lacustre sur le Léman et de douane.  Après de nombreuses années occupé par des propriétaires privés, il est racheté en 1979 par la commune et en 1987, il deviendra le Musée Suisse du jeu. Depuis, les collections n’ont eu de cesse de s’enrichir au fil des ans. En 2017 il s’agrandira encore.

 

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 La promenade tout au long des berges est très agréable et paisible. Plusieurs fois je me suis surprise à penser, qu’il devait être bon d'y vivre. Il s’y dégage une atmosphère reposante, il y a très peu de monde, des paysages à couper le souffle, une quiétude loin du bruit des voitures, simplement des allées verdoyantes et fleuries.

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 C’est certainement pour cette raison que notre célèbre Charlot y avait déposé ses valises en 1952, pour ne jamais en repartir. Depuis cette année, un Musée est consacré à Charlie Chaplin et à son œuvre, il a ouvert ses portes au dessus de la ville, à Corsier sur Vevey au Manoir de Ban.

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 Nous avons beaucoup apprécié cette journée d’été sur la Riviera Suisse, ou nous avons découvert des  paysages somptueux, une ville ancienne bien conservée que je ne connaissais pas, mais dont j’avais beaucoup entendu parler par mes grands-parents qui s’y étaient rendus, lors du seul grand voyage de leur vie, emmenés par une cousine native de cet endroit.

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Je me suis faite un plaisir de partager cette journée avec vous, tout en m’imprégnant des romans de Denuzière. Maintenant, je vous donne rendez-vous le vendredi 2 septembre pour de nouvelles aventures.

En attendant bonnes vacances à Tous.

 

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8 juillet 2016

La Plage du lit du Roi

Comme je vous l'ai déjà dit, dans notre région, l'eau est partout. Tout d'abord le Rhône, qui aux pieds des falaises coule paisiblement. Plusieurs aménagements ont été faits tout au long de son parcours, il reste malgré tout, des bras morts en dehors de son parcours navigable. Le paradis pour les pêcheurs, les canoës, et pour les enfants se baigner.

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J'aime m'installer au bord de l'eau, pendant que petit mari découvre des  endroits bucoliques et les endroits secrets des cygnes.

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Cette semaine nous avons découvert de nouveaux endroits de départ, car souvent sur le rhône il faut suivre le courant, on ne peut pas le remonter par exemple. Alors, je dépose mon homme à un endroit fixe et je vais avec la voiture au lieu d'arrivée. Vendredi dernier, je l'ai attendu sur la plage du lit du Roi aux Ecoinçons.

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un endroit bucolique, au calme. Avant, cette plage était aménagée et l'été les enfants s'y baignaient, il y avait même un maître nageur qui surveillait, l'année dernière, pas de maître nageur, sa cabane roulante avait disparue, cette année, c'est la plage qui a en grande partie a disparue. Les lâchées du Rhône et les crues ont remonté le niveau de l'eau. Il n'est plus conseillé de s'y baigner. Mais le café restaurant est toujours là et l'aire de jeux pour les enfants aussi, mon arbre non plus n'a pas disparu.

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ce jour là, j'ai attendu 2h1/4 pour que petit mari arrive. Pendant ce temps, je lis, je photographie les cygnes et leur gymnastique.

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Pas grand monde au café, mais il est ouvert. Avant, le parking était plein. Maintenant on arrive par le lac pour aller y prendre un pot. Regardez la chose insolite que j'ai photographiée.

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j'ai vu descendre deux hommes, qui se sont dirigés à la terrasse du café.

Y venir en voiture, en vélo c'est bien, à cheval c'est déjà moins fréquent, mais en hydravion c'est quand même "class" !

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c'est vers 18 h que j'ai vu apparaître petit mari, le t-shirt mouillé

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Je vous assure, un bel après-midi d'été, comme il y avait longtemps que nous n'en avions eu.

 

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1 juillet 2016

Souvenirs, souvenirs......

L'enfance est un sujet inépuisable pour moi. En fermant mes yeux, je me revois chez mes grands parents et je me remémore les plus merveilleux moments. Pourtant j'ai eu une enfance compliquée, mais, justement ces instants là, me sont encore plus précieux.

Au fond du jardin, il y avait un étang. En Picardie, après les marres à canards,

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les trous d'eau, s'appellent : des étangs. Ils sont plus ou moins grands. Ici, dans les prés-alpes, nous les appelons pompeusement des lacs. Et croyez-moi, il y en a partout ; même dans les endroits que l'on ne soupçonne  pas.

Mais revenons à mon étang. Le nôtre, était d'une superficie moyenne. Petit mari, aurait aimé le parcourir avec son canoë, il  en aurait fait très vite le tour. La barque qui s'y trouvait amarrée, servait à grand-père pour aller taquiner le goujon, certains après-midis d'été.

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Au bord de l'eau, il y avait une jolie petite construction aux vitres entourées de fer forgé, comme l'atelier de mon grand-père. Maintenant, à notre époque ces baies vitrées, servent de séparation entre une cuisine et un séjour et  donnent leur plus bel effet. Là, au fond du jardin, cette petite maison, servait de havre de paix, pour ceux et celles qui voulaient lire ou se reposer au bord de l'eau et à l'abri du vent.

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L'intérieur était assez rustique, mais il y avait une table que nous sortions pour nos pique niques, un buffet ancien et des fauteuils 1900 en rotin. Dans un coin plusieurs étagères, sur lesquels s'allignaient des livres pour enfants, des manuels de jardinage et d'appiculture, car Grand-père a eu sa période "abeilles", il faisait chaque année son miel. Et les petites travailleuses avaient leurs maisons à l'entrée du jardin.

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D'abord, j'ai aimé y venir jouer à la poupée et à la dînette, pendant que ma grand-mère jardinait tout en ayant un oeil sur moi. Un peu plus grande, j'ai installé une chaise longue et je venais  lire tranquillement dans ce petit coin de paradis. C'est là, que j'ai dévoré toute la littérature de la Comtesse de Ségur.

Mes grands-parents recevaient beaucoup l'été, famille et amis se succédaient. Quand le temps le permettait, nous allions pique niquer là bas. Ces jours là, grand-mère préparait la veille un repas froid. Ver 11h30, nous mettions tout dans la carriole (celle qui servait à aller ramasser du bois mort dans les bois environnants.) Il ne fallait rien oublier, car elle n'aimait pas avoir à faire des pas pour rien. De vrais festins.   Au dessert pépère poussait la chansonnette ou nous jouait de la mandoline.  Son air préféré , une chanson de Berthe Silva : "Du gris que l'on prend dans ses doigts." A chaque fois que j'entends cette chanson, je ne peux m'empécher de penser à lui. Des dimanches enchanteurs que ne connaîtront jamais les enfants de maintenant.

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Quand j'étais adolescente, c'est là, que je me réfugiais pour écrire mon journal intime, que je  cachais sous une latte du plancher. Premiers émois, premiers flirts, premiers sentiments. J'avais 16 ans, mon Dieu comme c'est loin et encore tellement présent ; j'ai toujours été une grande sentimentale et une grande romantique. J'avais baptisé mon refuge : "Refuge de la Marquise", en souvenir de la jolie maison de ma grande tante "La Duchesse", dont je vous ai déjà parlée.

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Les années ont passé et je m'en suis allée. Après le décès de ma grand-mère, j'ai vendu la maison. Pourtant elle comptait beaucoup pour moi. Mais mon mari, a  trouvé qu'il y avait trop de frais pour la rendre confortable et plus aux normes des années 1980. Dans cette petite ville, il ne me reste  que "notre résidence secondaire", comme disaient mes grands-parents, et elle se trouve au cimetière.   Je n'y vais plus très souvent. Mais un jour, je me suis payée de culot et j'ai sonné à la porte des propriétaires actuels. Ils m'ont reçu gentiment et m'ont fait découvrir avec fierté leur dernière rénovation au fond du jardin.

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Je suis restée ébahie en retrouvant mon refuge.

Le refuge de la Marquise, est maintenant un joli studio dans lequel on y a mis toutes les commodités : kitchenette, WC, douche et lavabo. Le restant de la pièce est décorée avec beaucoup de goût, des sofas et des fauteuils donnent à cet endroit un aspect encore plus chaleureux. Pas de télévision ni d'ordinateur. Les bords de l'étang et le jardin sont joliment aménagés. Une suspension en fer forgé retrouvée dans l'atelier est scellée dans le mur avec une jolie pancarte  : "Le Refuge de la Marquise."

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En quittant l'endroit de mes jeunes années, j'étais très émue et contente de voir que d'autres personnes ont continué à l'embélir, tout en faisant un clin d'oeil au ferronnier d'art qu'était mon grand-père. Ne dit-on pas : "que nous sommes sur terre, simplement des dépositaires de nos biens" ?

 

Les aquarelles ont été relevées sur le Net

24 juin 2016

S'évader une fois de plus par la lecture.

 

Je vous ai déjà parlé de mon amour pour les livres. En principe, j’aime les posséder. Il y en a, environ  1.000 dans le grenier, tous répertoriés par étagères et sur un cahier pour les retrouver facilement. Le problème en revanche, j’ai de moins en moins de place pour les entreposer. J’aime le regard sur cette partie du grenier. Mais évidemment rien que l’achat revient cher, même si j’étais passé ces derniers temps aux livres de poche et aux occasions. J'ai franchi un nouveau pas, pourtant je n'aimais pas trop. Trois bibliothèques municipales m’entourent. Mais le problème, je n’aime pas le temps imparti pour lire et rendre les livres éventuellement  avec petite prolongation. Car il y a des moments, ou je dévore et d’autes ou je prends mon temps. J’aime  diversifier  mes occupations. En ce moment je suis très occupée par l’édition de mon journal de famille.

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Depuis deux mois, je me suis inscrite à la Médiathèque de Culoz, elle est pratique, il y a un parking et elle est sur mon chemin quand je sors d’Artemare. Elle est moderne et elle est tenue par une jeune femme très sympathique, on peut se mettre dans un endroit réservé pour feuilleter les livres et elle est informatisée. Celle de mon village a moins de livres et l’ambiance n’est pas la même. A Champagne, nous en avons aussi une très bien, mais il faut faire un détour, ou y aller spécialement. Enfin, pour 25 euros par an, je peux emprunter 5 livres par semaine pour 15 jours avec prolongation. A moi de m’organiser, pour cela je suis la reine de l’organisation. On y trouve des livres que l’on ne trouve plus souvent dans le commerce, des livres plus récents et un bibliobus en complément qui passe une fois par semaine.  On peut également emprunter des CD.

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Mes sujets de lecture sont assez variés. J’aime toutes les biographies, certainement mon côté « curieuse de tout ». Les livres historiques, mais ça, vous vous en doutez. Tous les romans qu’ils soient d’amour ou autre à condition qu’ils aient une belle histoire et qui ne tombe pas dans la mièvrerie. Quand je ne veux pas me prendre la tête je me délasse avec Danielle Steel et Françoise Bourdin. Et quand je suis plus en forme, je replonge dans les classiques comme Stendal et tous les auteurs du XIXème siècle.

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Cette semaine, je viens de terminer une saga que j’ai bien aimé de Sarah Frydman qui commence à la fin du XIXème siècle et se termine en 1945. Un sujet fort. Malheureusement encore d’actualité de nos jours « l’antisémitisme » : Les moissons mortes, raconte le vie de quatre familles juives. Elle commence quand débarquent à Vienne, 4 jeunes rêvant d’un avenir prestigieux. Vienne n’est pas celle qu’ils croyaient. Ils se voyaient déjà célèbres, tout en haut de l’affiche. Mais avec la montée de l’antisémitisme, le sombre réquiem de la première guerre  et le  crescendo du nazisme, la musique a changé et les 4 amis ont été dispersés par les tempêtes de l’histoire ; bien loin du mirage viennois. Une fresque malheureusement authentique et bouleversante. Sarah Frydman nous bouleverse par son talent romanesque et sensible très prononcé. Elle connaît son sujet par cœur, ayant eu un père Russe et une mère Autrichienne.

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s’est la seconde fois que je rentre dans un sujet aussi sensible, j’ai vu plusieurs films parlant de ce grand malheur. La première fois c’est dans les années 1970, quand j’ai lu « Au nom de tous les miens ». Martin Gray m’a énormément bouleversé par l’histoire de sa vie qu’il avait écrite avec la collaboration de Max Galo. S’en est suivi des polémiques disant que ce n’était pas vrai. En attendant, on ne peut pas rester insensible au sort des Juifs dans de nombreux pays et à la cruauté des humains. Je n’ai jamais pu comprendre et je cherche encore comment on a pu laisser faire cela. Et je me révolte de constater que ça existe encore de nos jours .A côté de chez moi il y a Izieu, ce joli petit village où étaient cachés des enfants juifs qui ont été dénoncés par un villageois. Il faut parler raconter,  sans arrêt ces tristes évènements, pour que jamais nous ne revoyons de tels génocides et ne pas se contenter de lire, mais il faut aussi crier son dégoût. Martin Gray,  nous a quitté il y a seulement deux mois il avait 94 ans et traversé de douloureux épisodes dans sa vie, difficile d'oublier.

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 Ce livre était dur, maintenant j’ai besoin de légèreté. J’ai retrouvé sur les rayons de la bibliothèque Maurice Denuzière, un auteur de ma jeunesse qui m’avait fait craquer avec « Louisiane », j’ai emprunté 4 volumes de 650 pages chacun  racontant une série de destins soumis aux intrigues, aux antagonismes religieux et à l’affairisme ; il montre paraît-il comment était l’idée européenne dès 1800 sur les bords du Léman. Alors, j’ai de quoi m’occuper, je vous redirai si mon

choix a été le bon. A bientôt.

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16 juin 2016

Coup de colère d'une mamie

 

 Pour moi et les autres

2016 : Annus horribilis.

 

 

Pour moi, l’année a mal commencé. Souvenez-vous, je vous ai raconté. Je ne m’en suis toujours pas remise. Quelque chose est cassée.  Depuis, plusieurs autres déceptions, comme pour notre escapade d’avril dernier.

Le mauvais temps, n’arrange pas les choses et il sape notre moral. Il nous empêche de repartir sur les routes de Bourgogne pour découvrir d’autres châteaux. Et empêche petit mari de sortir son canoë, abîme mes beaux rosiers ainsi que ma jolie petite cour devant la maison pour laquelle j’avais fait un gros effort de décoration.

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Mais pour moi et les autres : Il y a encore plus grave. Tous ces attentats qui grimpent partout  et atteignent des degrés d’horreur incroyable. Si nous écoutons certains grands analystes politiques, nous en avons encore pour 20 ans. Alors on va s’y habituer ? Bientôt, on ne fermera plus ses volets sans avoir peur du fou qui pourrait passer et nous allons être toujours sur la défensive quand nous irons dans des endroits très fréquentés. Sait-on jamais. C’est très sérieux tout ça, j’essaie de continuer à vivre normalement, et je ne suis pas comme tous ces « idiots » qui clament bien haut et bien fort : « même pas peur », afin de se convaincre eux-mêmes. Moi, je préfère ne rien dire.

2001

tout a commencé en 2001 

Et toutes ces catastrophes naturelles qui se produisent dans le monde entier et ces dernières semaines dans la région parisienne et dans d’autres régions ; tous ces pauvres gens qui ont « morflés » comme diraient certains. Pas un jour, je n’ai arrêtée de penser à eux,  prisonniers des eaux,  devant l’anéantissement de leurs biens, pour certains si difficilement acquis.

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Comme si cela ne suffisait pas, l’arrivée des grèves des transports  dont les dirigeants n’ont même pas eu  la décence de suspendre pendant les inondations. Je plains de tout cœur les habitants qui devaient subir les deux à la fois. Et comme cela ne suffisait pas encore, tous ces casseurs (mais pas uniquement que des casseurs, des militants aussi !) qui en ont profité pour jouer à la guérilla et lancer des pavés comme en mai 1968.  Et pour enfoncer encore plus le clou, s’en prendre à un hôpital, quelle horreur, quelle honte pour ces gens, tous confondus. Le monde est fou et tout ça, simplement pour avoir le plaisir de casser, détruire, et saccager. Pendant ce temps, un gouvernement mollasson, dépassé, qui menace et qui fait les gros yeux comme pour des gamins. Mais quand cela va-t-il s’arrêter ? En ce moment, j’ai honte d’être française et de constater le triste résultat d’avoir voulu  niveler depuis de nombreuses années la société française par le bas. Parfois il faut savoir s'arrêter avant que la France entière se soulève.

 

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La France va de plus en plus mal et l’on dépense des millions pour l’Euro, sous prétexte des retombées économiques. Allez demander aux victimes des magasins saccagés, si les retombées ont été bonnes. Oui, je suis très en colère et j’en ai marre. Pour une fois, je le fais savoir bien haut et bien fort. Rien ne va plus. La haine apporte la haine et la guerre. La France était un beau pays, respecté ; maintenant elle devient la risée des autres pays, uniquement par la faute de tous ces laxistes qui nous entourent et tout ceux qui n’en ont jamais assez et qui en veulent toujours plus. Maintenant il va falloir payer tout ça, et c’est qui, qui va payer ?Je rêve d’un endroit calme et arboré loin de tous les médias et fermer les oreilles pour ne rien entendre. Je suis contre cette loi, mais pas à ce prix là. De toute façon elle passera, même si la majorité des français est contre. Alors  Monsieur le responsable  de ces grèves, vous pouvez encore vous regarder dans une glace ? Monsieur le Président vous pouvez encore vous aussi vous regarder dans une glace ? Vous êtes autant fautif l'un que l'autre pour tous ces dégâts.

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10 juin 2016

13 ans, les siens et les miens.

Pour une petite fille 13 ans ça change tout. Son corps change, elle grandit et prend des formes. De fillette elle passe

à petite jeune fille. Première grande étape.

La semaine dernière, une de mes princesses Héloïse a soufflé ses 13 bougies. Mon Dieu, où sont mes 13 ans !

 

Nos 13 ans

Pour Emilie, nous dirons aux alentours de 13 ans ! 

Héloïse, devient une belle jeune fille aux magnifiques cheveux bruns brillants dans lesquels il y a de jolis reflets naturels ; souvent en jean comme beaucoup de copines de son âge. Mais aussi souvent en mini jupe.  Moi, à cet âge là, je portais des jupes plissées jusqu’au genoux.et des socquettes blanches. Ma mère n’ayant jamais voulu que je laisse pousser mes cheveux, Depuis l’âge de 10 ans, je n’étais pas très mignonne, avec mes cheveux courts et ma raie sur le côté. L’année de mes 13 ans j’ai eu le droit à un indéfrisable pour les rendre un peu plus souple. Celles qui ont le même âge que moi, se souviennent certainement les bigoudis chauffants arrosés d’un produit hautement chimique qui fixait l’intensité de la frisure, et encore, quand ils ne vous brûlaient pas les cheveux et nous les rendaient tout crépus et secs comme du foin.

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Mes cadeaux d’anniversaire, se résumaient très souvent à un livre ou un objet d’utilité, rarement en rapport avec la coquetterie. Ma Princesse, Elle, elle a reçu par sa maman un BaByliss chauffant pour faire des jolies boucles. Un bluetooth pour écouter sa musique offert par son beau-père et par nous un petit bracelet en argent, très apprécié pour ses breloques et un livre demandé de sa série préférée.

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Maintenant, bien avant l’âge de 10 ans, les petites filles s’intéressent à la mode. A mon époque, il a fallu attendre les années 1959 pour copier les jolies robes en vichy de Brigitte Bardot et les premières ballerines mythiques « Repetto » assorties à nos jolies jupes gonflantes, sous lesquelles nous mettions un jupon très amidonné. Pour qu’ils soient encore plus raides, parfois nous le trempions dans du sucre.

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Avant, ce débordement de vichy de toutes les couleurs, nous portions, de jolies robes fraîches et pimpantes avec de beaux cols « claudine », réservées souvent pour le dimanche. Il faut savoir, que l’on changeait la façon de s’habiller, deux fois dans l’année. La Toussaint donnait la note hiver et la messe de Pâques la note printanière. L' "endimanchement" a été de mise jusqu’aux années 1960. 

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 Parlons un peu de nos loisirs. Pas de télévision, elle a commencé à se répandre dans certaines familles dans les  années 1950. Chez moi, il a fallu que je me marie en 1963, pour avoir une télévision ; mes parents ont acheté la leur qu’après mon départ. Les ordinateurs étaient loin d’avoir le look de nos premiers ordinateurs des années 1980. Et en ce qui concerne le téléphone portable, nous n’aurions  même pas imaginé que cela existerait. La majorité des gens,  n’avait déjà pas le téléphone à la maison. Il était réservé seulement pour les gens riches, les commerçants et encore pas tous, en un mot, réservé à des privilégiés, on allait au café d’à côté pour les urgences ou à la poste. Dans les années 1960, quand les particuliers ont commencé à demander une ligne., l’attente pouvait être de 3 ans.

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Souvent le dimanche nous allions à la fête foraine ou dans les zoos, quand nous n‘allions pas un dimanche manger chez les grands parents maternels et l’autre dimanche chez les grands parents paternels. Les repas de famille étaient beaucoup plus nombreux que maintenant. Une chose qui a complètement changé, c’est : quand les grands-parents ne pouvaient plus nous recevoir car préparer les repas pour plusieurs personnes commençaient à leur peser ; le relais était  automatiquement repris par nos parents ou nos oncles et tantes. Ce qui est rarement le cas au XXIème siècle. Je serais curieuse de savoir à notre époque, combien de fois, allons nous manger chez nos enfants dans l’année ? Il est vrai maintenant beaucoup de couples travaillent !

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De la communion solennelle à l’âge de 15 ans, rarement les filles sortaient de chez leurs parents. Le père avait toujours un œil sévère sur la moralité de ses demoiselles. Beaucoup d’entre nous arrêtaient les études quand elles avaient obtenu le Certificat ou le Brevet élémentaire. Ne pas oublier que l’école est obligatoire jusqu’à 16 ans, que seulement depuis 1959. Pour nous les mamies nées pendant et après la guerre ce n’est pas si loin que ça puisque nous l’avons vécu. Les jeunes filles qui ne se dirigeaient pas dans  les usines pour travailler, s’inscrivaient dans une filière comme les Cours Pigier, pour apprendre la sténo, la dactylo et la comptabilité. Quelques unes allaient en apprentissage chez un coiffeur. Mais il restait quand même beaucoup de jeunes filles dans les milieux modestes où l’usine était la seule solution. Les 2 baccalauréats avaient une autre valeur que celui de maintenant, souvent c’était les enfants d’un milieu favorisé qui allaient au lycée et faisaient de grandes études et commençaient à acquérir un avant goût de liberté.

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 Néanmoins celles qui avaient la chance de poursuivre leurs études, la discipline était de rigueur, le pantalon était proscrit pour les demoiselles et ne parlons même pas des mini jupes qui n’étaient pas encore sorties et encore moins du maquillage.

 Un souvenir encore présent dans ma mémoire et qui aurait encore sa place dans toutes les classes primaires françaises. Quand nous rentrions chaque matin, une phrase de morale était inscrite sur le tableau, et l’enseignant commençait sa journée en développant la phrase du jour.

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Tous les jeunes ne possédaient pas leur chambre personnelle et quand ils avaient la chance d’en avoir une pour eux tout seul, leur mobilier était choisi par leur parent. Bien souvent ils ne pouvaient pas y installer ce qu’ils voulaient,  les plus audacieux bravaient les interdits et accrochaient des posters de leur acteur ou chanteur préféré. Les filles choisissaient avec leur mère le tissu de leurs doubles rideaux et  le dessus de lit assorti. Je  me souviens avoir été obligée de demander à ma mère l’autorisation d’accrocher un poster de Françoise Hardy  et un autre de Salvatoré Adamo. J’ai obtenu la permission à condition que je n’abîme pas le papier peint.

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 Une chose en revanche qui ressemble à mon époque. Héloïse a découvert la lecture et elle aime beaucoup les histoires qui se rapprochent de sa vie d’adolescente, de ses rêves, le tout agrémenté de sentiments et de situations romantiques. En 1956, je commençais à lire du Delly et du Max du Veuzit petits romans d’amour populaires. 2016, c’est Cassidy Cathy et sa série Cœur Poivré, qui est à la une. Ma Princesse, pense déjà aux premiers flirts.

 

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Néanmoins, je reste toujours aussi surprise en regardant mes petits enfants vivre leur vie. Certaines évolutions de société me dépassent un peu ; pas toujours facile à accepter, mais c’est normal, pour avancer il faut que la vie évolue. Alors, oui 13 ans est un tournant important, plus du tout petite fille et pas encore une femme, mais le virage est bien amorcé. Et pour moi, mes 13 ans sont loin, mais ils me semblent que c’était avant, avant-hier.

 

 

 

3 juin 2016

Vilain mois de Mai 2016

Chaque année, le mois de Mai fait exploser les centaines de roses qui nous entourent. L'entrée de la maison est toujours splendide.

maison

2012

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2016

Depuis que nous sommes rentrés de notre escapade picarde 1 seule journée de beau temps, ou nous avons profité d'un après-midi dehors.

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le 8 mai quand nous sommes rentrés, je me suis empressée d'aller photographier, les 4 seules pivoines, j'ai bien fait le lendemain elles n'existaient plus, j'ai photographié également toutes les fleurs du jardin sans oublier, le lilas que je n'ai pas pu profiter. C'était beau.

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23 jours après que c'est moche, mes fleurs pleurent.

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Souvent nous prenons à 17h le thé dehors, samedi entre deux éclaircies, nous nous sommes mis sur le balcon, surtout que le matin j'avais reçu un joli bougainvilliers accompagné de délicieux macarons, pour la fête des mères.

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Depuis, on n'est pas ressortis. Comme Igor ne sort plus dans le jardin, il lui reste seulement le toit du garage pour respirer l'air pur ; alors il s'occupe comme il peut. Il donne un coup de main à petit mari pour l'épluchage des pommes de terre. Il m'assiste dans la salle de bains ! Et il dort beaucoup.

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un soir du mois de mai !

Croyez-vous que le mois de juin va être meilleur ?

 

 

 

 

 

 

 

 

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