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Manouedith et ses passions

7 juin 2020

N'oubliez pas votre maman

L'origine de Fêter les mamans date de très  loin. Puisque l'on dit que les grecs fêtaient Rhéa, mère de tous les Dieux, alors que les romains fêtaient Matralia ou Matronalia en l'honneur des femmes et des mères, qui se rassemblaient au temple de Junon Licina afin de recevoir cadeaux et argent. Avec le christianisme les fêtes païennes ont été oubliées et Marie Mère de Jésus devint la figure emblématique de la mère.

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En France il faudra attendre que Napoléon évoque l'idée d'une Fête des mères officielle, mais il faudra attendre la relance officielle de la fête aux Etats Unis pour qu'elle soit reprise en Europe.

Pourquoi devons-nous toujours copier en bon ou en mauvais le pays que l'on dit le plus grand ? 

En France, cette fête est validée au niveau national en 1929, mais depuis les années 1920, chaque année elle prend une importance plus grande. De jolies cartes postales au charme rétro pour notre époque, ne cessent d'envahir les librairies après la grande guerre. Dès 1934, elle devient une publicité pour le commerce des fleurs et ensuite pour d'autres commerces moins poétiques. Néanmoins, la fleur restera toujours une façon romantique pour dire son Amour. C'est en 1941 avec le Maréchal Pétain que cette fête deviendra de plus en plus populaire. Certains disent que non, mais quand même ! Pour faire plus juste, nous dirons qu'il l'a remise en selle.

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En tous les cas, c'est une fête à ne pas manquer. Il n'y a jamais assez d'occasions pour dire à sa maman ou à celle qui a joué ce rôle combien nous l'aimons. On ne devrait jamais être fâché avec sa maman. 

Dès l'école maternelle, on conditionne les enfants, pour que ce jour là, ils disent  "JE T'AIME" avec une fleur,  un poème, ou un collier de nouilles.  Parfois, malheureusement la maman s'envole trop tôt à quelques jours de la fête des mères et là, le dernier cadeau fait mal, c'est ce qui est arrivé à mes deux petits fils  10 jours avant le jour magique.

 

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Nul besoin de faire un gros cadeau, un simple dessin fait avec amour suffira, pas la peine d'enrichir le commerce. Mais surtout, ne l'oubliez pas. Mes enfants sont tous éloignés des uns et des autres, seuls trois habitent dans ma région les deux autres se trouvent l'une en Guadeloupe, l'autre dans le Nord de la France. La matinée de ce jour magique est rythmée au son des coups de téléphone et des coups de sonnette du fleuriste. A midi personne ne m'a oublié. Je sais que pourtant des mamans n'auront pas cette chance. Dans quinze jours ce sera au tour des papas et que certains attendront en vain le coup de téléphone. Une année, j'ai vu un papa pleurer devant son téléphone et ne pas venir avec moi fêter le mien. Alors réfléchissez bien celles et ceux qui se sont éloignés. La vie est si courte ; un jour vous le regretterez.

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31 mai 2020

La maison d'enfance ! Nos maisons ont une histoire.

Revenir dans sa maison d'enfance de nombreuses années après l'avoir vendu, ne reste pas anodin.

Souvent lorsque nos parents décèdent, les héritiers sont plusieurs, ils décident de la vendre. Trop de frais, besoin d'argent, désaccord et j'en passe....

Maison semi fini Bejaia Elkseur Berchiche Vente maison

 

Quand j'ai acheté mon appartement à Pralognan, j'ai gardé le contact avec les acheteurs. Ces gens, deux retraités aisés de la région parisienne avaient acheté une résidence à la montagne quand leurs enfants étaient petits. Les joies du ski, les balades dans la nature. Ils ont vu grandir la station familiale, où tous aimaient venir ; cet appartement a vu  les enfants, ensuite les petits enfants, jusqu'au jour, ou la vie de chacun les a séparés, les parents vieillissant, un jour ils ne sont plus venus ; aucun des enfants ne voulant reprendre le flambeau. Les parents la mort dans l'âme, se sont décidés à vendre. Et moi qui rêvait d'une résidence secondaire à Pralognan, j'ai eu cette opportunité.

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J'ai vu le jour de la signature chez le notaire, combien il leur en coûtait de se séparer de cet endroit qu'ils avaient au fil des années arrangé avec goût et amour. J'achetais un lieu plein de souvenirs et de joies enfantines, cela m'a beaucoup émue. Jai décidé de garder plus ou moins le contact avec eux, souvent aux voeux du premier janvier, je partageais avec eux les changements que nous faisions ; d'autant plus que l'appartement nous avait été laissé garni de tous ses meubles. Je leur envoyais régulièrement des photos. Un jour ils nous ont même invités  dans leur appartement de la Côte d'Azur en bord de mer. Et j'ai gardé le contact avec eux jusqu'à leur mort. Au décès du Monsieur, le dernier à partir, j'ai tourné définitivement la page  de la première vie de ce paradis sur terre en continuant à le faire vivre avec notre propre vie de famille.

IMG_1368

Quelques années plus tard, quand j'étais installée dans ma dernière vie, nous avons décidé, petit mari et moi de vendre nos maisons respectives, pour acheter NOTRE MAISON à tous les deux. Personne ne pourrait dire à l'un ou à l'autre, ici c'est chez nous. Car cet endroit avant tout est  NOTRE CHEZ NOUS.

Maison à vendre de 260m2 avec piscine et terrain de 2260m2 à Petit ...

Justement cela tombait bien, nous voulions nous rapprocher de Pralognan. Nous voulions trouver une grande maison qui pourrait recevoir nos deux tribus. Moi et mon amour des maisons, je rêvais d'une dernière grande maison où rien ne nous rappellerait nos autres vies et où je pourrai construire la nouvelle. 

 

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 J'avais des exigences, quitte à laisser de côté certains de nos rêves de jeunesse, moi une grande batisse aux allures de Manoir et petit mari ceux d'une belle propriété avec un moulin. De jolis rêves, qui s'étaient envolés au fils des années, car pour ce dernier achat nous n'étions plus jeunes et nous n'allions pas rajeunir, donc il fallait abandonner les contraintes qui pourraient quelques années plus tard peser sur notre dernier choix.

  Manoir à vendre proche Beuvron-en-Auge - Ivan Ballini         Moulin à eau - Vikidia, l'encyclopédie des 8-13 ans

J'ai toujours  été réaliste. A bientôt 60 ans, nous devions choisir nos priorités tout en respectant nos goûts. L'important devenait : Une maison confortable, dans un petit village où il y aurait : médecin, pharmacien, supérette ; enfin tous les ingrédients réunis pour si un jour, nous n'avions plus de voiture, pas trop loin d'une ville moyenne. J'ai toujours su ce que je voulais.

Les 25 plus beaux villages montagnards de France 

Quand le hasard,  nous a arrêté ici, dès la première visite celui-là  semblait remplir toutes nos conditions,  la maison était presque impeccable : grande, spacieuse, propre, saine et en plus là aussi, nous pouvions négocier quelques meubles  ; une partie du rêve allait être atteinte.

Malheureusement l'achat d'une maison qui a déjà eu une vie, ne se fait pas toujours  dans la joie de ceux qui vendent. Ici, le papa, dernier vivant venait de mourir et trois grands enfants où la vie les avaient conduits ailleurs, avaient décidé de vendre leur maison de famille, où ils avaient grandis heureux ; une maison qui venait de leur grand-mère. Mais qui avait elle aussi vu leurs enfants s'épanouir et retrouver leurs cousins.  Pour l'un d'entre eux, le déchirement a été plus important. C'est lui qui s'est occupé de vider la maison, c'est lui avec qui j'ai été le plus souvent en relation et avec lequel j'ai gardé là aussi quelques contacts, très facile maintenant avec les réseaux sociaux. 

 Les sessions pour les parents d'enfants de 6 à 12 ans |

Au fur et à mesure de nos changements dans la maison  que je vous faisais partager dans ce blog, Elle aussi la dernière jeune fille de la maison suivait au fil des années la transformation de sa maison  d'enfance. Chaque endroit lui rappelait des souvenirs. Souvent je l'avais invitée à revenir, mais les aléas de la vie l'avaient empêchée. Tout n'a pas été changé dans cette maison, nous avons voulu lui garder son âme.

 

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La semaine dernière, un triste message est arrivé sur mon téléphone, me demandant quelques détails sur les taxis de la gare voisine . Ma demoiselle des années 1960, venait accompagner son frère dans sa dernière demeure. Oui, un jour ou l'autre, nous vendons nos maisons de famille, mais il nous reste souvent dans le village cette dernière demeure familiale éternelle !

Paris : Tombe d'Héloïse et Abélard, mausolée des amants ... 

Venant de Paris avec sa fille adulte qui jamais n'était revenue dans la maison de ses grands-parents. Elles n'allaient pas attendre l'heure de la cérémonie entre un taxi et un banc puisque aucun restaurant ou café n'est encore ouverts. Sans avoir à réfléchir, c'était "chez elles" qu'elles devaient attendre, se reposer du voyage  et surtout se détendre avant l'ultime aurevoir.  

Aire de pique-nique - Banc Muller 

Petit mari et moi nous avons pris les choses en main, nous sommes allés les chercher à la gare, et nous les avons invitées à déjeuner dans le jardin. Quelques heures d'émotions, de partage et de bonheur personnel. Elles ont voulu tout revoir, chaque pièce leur rappelait un souvenir, surtout que, là aussi certains détails et petits meubles leurs étaient familiers. Le jardin de Marc aux allures  romantiques et si vivant les a beaucoup émues : moi aussi, quand elles ont voulu goûter le fruit des framboisiers que leur père et grand-père avaient plantés. A huit jours  près, elles auraient pu repartir avec des cerises (mais les nôtres sont tardives) de l'arbre qu'elles avaient vu grandir.  Quelques heures loin d'être anodines qui leur ont fait du bien. On ne reste jamais indifférent à son enfance.  

 

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Moi, qui toute ma vie ai été baignée dans mes recherches généalogiques, je sais mieux que personne l'importance de revenir aux endroits où nous avons été heureux. Souvent, moi aussi, quand je vais rendre visite à mes parents dans leur dernière demeure et que je passe devant la maison de mon enfance, combien de fois, j'ai résisté à aller frapper à la porte. Mais c'est de loin que je constate les changements.

Le locataire bruyant menace la police et casse la porte du voisin ...

 Et vous, qu'en pensez-vous ? Laissez moi un petit commentaire pour me le dire, merci.

31 mai 2020

La maison d'enfance ! Nos maisons ont une histoire.

Revenir dans sa maison d'enfance de nombreuses années après l'avoir vendu, ne reste pas anodin.

Souvent lorsque nos parents décèdent, les héritiers sont plusieurs, ils décident de la vendre. Trop de frais, besoin d'argent, désaccord et j'en passe....

Maison semi fini Bejaia Elkseur Berchiche Vente maison

 

Quand j'ai acheté mon appartement à Pralognan, j'ai gardé le contact avec les acheteurs. Ces gens, deux retraités aisés de la région parisienne avaient acheté une résidence à la montagne quand leurs enfants étaient petits. Les joies du ski, les balades dans la nature. Ils ont vu grandir la station familiale, où tous aimaient venir ; cet appartement a vu  les enfants, ensuite les petits enfants, jusqu'au jour, ou la vie de chacun les a séparée, les parents vieillissant, un jour ils ne sont plus venus ; aucun des enfants ne voulant reprendre le flambeau. Les parents la mort dans l'âme, se sont décidés à vendre. Et moi qui rêvait d'une résidence secondaire à Pralognan, j'ai eu cette opportunité.

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J'ai vu le jour de la signature chez le notaire, combien il leur en coûtait de se séparer de cet endroit qu'ils avaient au fil des années arrangé avec goût et amour. J'achetais un lieu plein de souvenirs et de joies enfantines, cela m'a beaucoup émue. Jai décidé de garder plus ou moins le contact avec eux, souvent aux voeux du premier janvier, je partageais avec eux les changements que nous faisions ; d'autant plus que l'appartement nous avait été laissé garnit de tous ses meubles. Je leur envoyais régulièrement des photos. Un jour ils nous ont même invités  dans leur appartement de la Côte d'Azur en bord de mer. Et j'ai gardé le contact avec eux jusqu'à leur mort. Au décès du Monsieur, le dernier à partir, j'ai tourné définitivement la page  de la première vie de ce paradis sur terre en continuant à le faire vivre avec notr propre vie de famille.

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Quelques années plus tard, quand j'étais installée dans ma dernière vie, nous avons décidé, petit mari et moi de vendre nos maisons respectives, pour acheter NOTRE MAISON à tous les deux. Personne ne pourrait dire à l'un ou à l'autre, ici c'est chez nous. Car cet endroit avant tout est  NOTRE CHEZ NOUS.

Maison à vendre de 260m2 avec piscine et terrain de 2260m2 à Petit ...

Justement cela tombait bien, nous voulions nous rapprocher de Pralognan. Nous voulions trouver une grande maison qui pourrait recevoir nos deux tribus. Moi et mon amour des maisons, je rêvais d'une dernière grande maison où rien ne nous rappèlerait nos autres vies et où je pourrai construire la nouvelle. 

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J'avais des exigences, quitte à laisser de côté certains de nos rêves de jeunesse, moi une grande batisse aux allures de Manoir et petit mari ceux d'une belle propriété avec un moulin. De jolis rêves, qui s'étaient envolés au fils des années, car pour ce dernier achat nous n'étions plus jeunes et nous n'allions pas rajeunir, donc il fallait abandonner les contraintes qui pourraient quelques années plus tard peser sur notre dernier choix.

 

 

 

 

J'ai toujours  été réaliste. A bientôt 60 ans, nous devions choisir nos priorités tout en respectant nos goûts. L'important devenait : Une maison confortable, dans un petit village où il y aurait : médecin, pharmacien, supérette ; enfin tous les ingrédients réunis pour si un jour, nous n'avions plus de voiture, pas trop loin d'une ville moyenne. J'ai toujours su ce que je voulais.

 

Quand le hasard,  nous a arrêté à Artemare, la première visite dans ce petit village qui semblait remplir toutes nos conditions,  la maison était presque impeccable : grande, spacieuse, propre, saine et qu'en plus là aussi nous pouvions négocier quelques meubles  ; une partie du rêve allait être atteint.

 

Malheureusement l'achat d'une maison qui a déjà eu une vie, ne se fait pas toujours  dans la joie de ceux qui vendent. Ici, le papa, dernier vivant venait de mourir et trois grands enfants où la vie les avaient conduits ailleurs, avaient décidé de vendre leur maison de famille, où ils avaient grandi heureux ; une maison qui venait de leur grand-mère. Mais qui avaient elle aussi vu leurs enfants s'épanouir et retrouver leurs cousins.  Pour l'un d'entre eux, le déchirement a été plus important. C'est lui qui s'est occupé de vider la maison, c'est lui avec qui j'ai été le plus souvent en relation et avec lequel j'ai gardé là aussi quelques contacts, très facile maintenant avec les réseaux sociaux. 

 

Au fur et à mesure de nos changements dans la maison  que je vous faisais partager dans ce blog, Elle aussi la dernière jeune fille de la maison suivait au fil des années la transformation de sa maison  d'enfance. Chaque endroit lui rappelait des souvenirs. Souvent je l'avais invitée à revenir, mais les aléas de la vie l'avaient empêchée. Tout n'a pas été changé dans cette maison, nous avons voulu lui garder son âme.

 

La semaine dernière, un triste message est arrivé sur mon téléphone, me demandant quelques détails sur les taxis de la gare voisine . Ma demoiselle des années 1960, venait accompagner son frère dans sa dernière demeure. Oui, un jour ou l'autre, nous vendons nos maisons de famille, mais il nous reste souvent dans le village cette dernière demeure familiale éternelle !

 

Venant de Paris avec sa fille adulte qui jamais n'était revenue dans la maison de ses grands-parents. Elles n'allaient pas attendre l'heure de la cérémonie entre un taxi et un banc puisque aucun restaurant ou café sont encore ouverts. Sans avoir à réfléchir, c'était "chez elles" qu'elles devaient attendre, se reposer du voyage  et surtout se détendre avant l'ultime aurevoir.  

 

Petit mari et moi nous avons pris les choses en main, nous sommes allés les chercher à la gare, et inviter à déjeuner dans le jardin. Quelques heures d'émotions, de partage et de bonheur personnel. Elles ont voulu tout revoir, chaque pièce leur rappelait un souvenir, surtout que là aussi certains détails et petits meubles leur étaient habituels. Le jardin de Marc aux allures  romantiques et si vivant les ont beaucoup ému : moi aussi, quand elles ont voulu goûter les framboises que leur père et grand-père avaient plantés. A huit jours  près, elles auraient pu repartir avec des cerises (mais les nôtres sont tardives) de l'arbre qu'elles avaient vu grandir.  Quelques heures loin d'être anodines qui leur ont fait du bien. On ne reste jamais indifférent à son enfance.  

 

Moi qui toute ma vie ait été baignée dans mes recherches généalogiques, je sais mieux que personne l'importance de revenir aux endroits où nous avons été heureux. Souvent, moi aussi, quand je vais rendre visite à mes parents dans leur dernière demeure et que je passe devant la maison de mon enfance, combien de fois, j'ai résisté à aller frapper à la porte. Mais de loin je constate les changments.

 

Et vous, qu'en pensez-vous ? Laissez moi un petit commentaire pour me le dire, merci.

14 mai 2020

L'Art de Vivre : le mois des Roses

 

Cette année particulière aura renforcé ma sensibilité.

Deux mois viennent de s’écouler face à nous même et se terminer par le mois des Roses. La Reine des fleurs avec ses multiples langages. Suivant la couleur, elle vous dira quelque chose. Mais avant tout, sachez qu’il est impossible de se

tromper en la choisissant pour partager ses sentiments.

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La rose rouge symbolise la passion amoureuse et la fougue, mais la rose rose rend hommage à la beauté de l’être aimé. A elles deux, elles raflent la majorité des suffrages.  Signe de tendresse, de douceur, de fidélité. Quant à la blanche, elle évoque la pureté de l’Amour ; mais peut aussi servir à masquer votre attachement sincère et représenter aussi une volonté de paix. Si vous êtes plus timide, la rose blanche déclarera votre Amour d’une manière plus douce et plus pudique qu’avec des roses rouges. La blanche est la couleur idéale pour un Amour naissant.

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La rose peut aussi apporter des messages moins joyeux, mais ne nous attardons pas sur ce sujet. Il n’y a pas de bouquets parfaits, laissez marcher votre imagination et vos sentiments. Certains n’attachent aucune importance à sa couleur, car peu de personnes n’aiment pas cette fleur.

Quant à moi,  je les adore toutes et j’aime les mettre en valeur. Un simple bouquet du supermarché me fera plaisir, car je sais que je peux redoubler d’imagination pour le sublimer. Mais en revanche, je ne resterai pas insensible à celui d’un fleuriste, car certains d’entre eux  sont des artistes qui magnifient et poétisent votre choix. 

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ce bouquet a été choisi pour une carte de remerciements

 

Quand votre jardin explose de beauté ; profitez en.

Tout le printemps, les fleurs se succèdent les unes aux autres, alors prenez le temps de les regarder, elles aiment tellement être admirées. Bichonnez-les. Quand elles sont fanées retirez-les. Dans votre maison, remplacez celles qui ne sont plus fraîches ; quoique, quelques pétales tombés au pied d’un vase donnent beaucoup de charme et dans ce cas, elles ont le droit de jouer les prolongations. 

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 Elles méritent des contenants qui sortent de l’ordinaire. Donnez la priorité aux récipients revisités : une vieille soupière ayant perdu son couvercle, un sucrier, une saucière seront fières de les recevoir. L’important, c’est qu’elles reflètent en plus de leur beauté, l’harmonie et le bon goût.

 

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Si vous avez la chance d’habiter à la campagne, ne vous privez pas de parcourir les pâturages. Au moment des floraisons, vous y trouverez des jonquilles, des narcisses et beaucoup d’autres dont nous ne connaissons pas le nom. Quant à l’été, un beau bouquet de fleurs des champs donnera un côté rustique à votre maison.

fleurs des champs

Pendant ce confinement, j’ai profité à fond de mon paradis, j’ai donné une heure chaque matin à mes fleurs. Mon château, n’a jamais autant regorgé de lilas, de glycines, d’iris, de pivoines et de roses. Ne croyez pas que j’ai un jardin extraordinaire, entretenu à la perfection ; cela tombe bien je n’aime que ceux qui sont naturels et bohème. Parfois la pelouse est un peu haute, mais ce n’est pas grave, elle lui donne des allures de jardin de curé romantique et même de grand-mère, avec son joyeux fouillis organisé.

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 Durant cette période pas comme les autres, j’ai eu la chance de recevoir par « Interflora » un énorme bouquet de pivoines odorantes ; elles étaient nées dans ma région ; je peux vous dire que je les aie dorlotées une dizaines de jours en retardant le plus longtemps possible le moment de m’en séparer. Elles ont été photographiées de nombreuses fois à tous les stades de leur épanouissement. Encore merci à mes oiseaux du Nord de la France pour cette délicate intention.

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Offrez des fleurs sans vous oublier, c’est tellement bon pour le moral et nous en avons très souvent besoin.

Je ne pourrais pas vivre sans feurs. Et vous ?

 

Dans quelques jours le 17 mai, cela fera 18 ans que ma fille chérie nous a quitté. Je lui dédis ce billet de fleurs d'Amour. Nous ne l'oublierons jamais et j'associe avec moi, son papa en ce jour si particulier ! Nous t'aimons et nous ne t'oublierons jamais. 

 

chrystel 13 ans (2018_10_26 11_23_18 UTC)

 

8 mai 2020

Dé-Confinement : prudence, prudence.

C'est vraiment un moment historique que nous vivons en ce moment. Nos petits enfants l'apprendront à l'école dans de nombreuses années. Nos plus jeunes pourront dire : je l'ai vécu, comme ceux qui sont encore en vie et qui ont assisté au 8 mai 1945. Nous, ne l'avions pas vu venir cette épidémie, ce qui prouve que cela peut arriver à tout le monde et pas simplement qu'aux autres.

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Petit mari avait suivi quelques semaines auparavant une série télévisée au scénario identique, qui se déroulait à Annecy. Le grand déploiement de médecins, d'infirmiers, de tentes pour isoler les malades, les masques, l'affolemnt etc.. Je n'ai pas voulu regarder cette série catastrophe, pour moi ce n'était que du cinéma. Chaque semaine il était passionné par ce feuilleton, il ne voulait pas en louper une miette, sans penser une minute que quelques semaines plus tard, le monde entier vivrait cela. Nous étions au début du mois de janvier et c'était la saison 1 de PEUR SUR LE LAC. Maintenant c'est inutile de nous faire début 2021 la saison 2. Nous l'aurons vécu en directe tous les jours et nous espérons que nous en serons sortis. Pas sûr pourtant !  Pas certaine non plus que Julie de Bona, Clotilde Courau et Sylvie Testud voudront revivre cela !

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A ce jour nous en sommes à la phase 2 : le déconfinement. Beaucoup s'en réjouissent et certains assimilent cela à une liberté retrouvée ! Mon Dieu que les gens sont naïfs. Ce midi le Professeur Jouvin a bien dit que nous en avions encore pour au moins un mois avec peut être des moments encore plus graves que ce que nous venons de vivre. Réjouissant n'est-ce-pas ? Alors allons-y doucement.

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Cela n'a pas du être très facile de gérer cette crise à tous les niveaux. Comme tout le monde navigue à vue, les uns essaient d'établir des mesures logiques, d'autres s'empressent d'informer à droite à gauche, en appuyant où cela fait mal et en laissant supposer tout le contraire de ce qui a été dit. Le tout couronné par une loi qui empêche de rendre obligatoire le port du masque partout. Oui, souvenez-vous, au plus haut des attentats terroristes, on a ressorti une loi qui disait que l'on avait pas le droit de cacher son visage, elle existe celle-ci, alors évidemment difficile d'imposer le port obligatoire qui ne peut pas être  mis en exercice et  pourtant, c'est le seul moyen avec les gestes barrières de se protéger tant que nous n'aurons pas de vaccin. Quoi que, quand nous l'aurons ce vaccin, combien de personnes s'interposeront encore pour ne pas le faire, puisque pour les mêmes,  vacciner son enfant est dangereux, mais ce vaccin là, n'aura pas fait ses preuves comme celui de la poliomyélite par exemple !!! Et nous n'aurons pas d'autres solutions.

 

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Alors moi je vous dis, réfléchissez et faites fonctionner votre bon sens. Puisque aujourd'hui on vous dit blanc alors qu'hier on vous disait noir. Ce qui sera bien aujourd'hui aurait été tout aussi bien hier. A la veille du 11 mai, je peux vous dire que tout le monde ne porte pas de masque dans les magasins d'alimentation. Tous ceux qui passent devant chez moi non plus, pourtant peu importe où nous sommes, tant que l'on est censé rencontrer du monde on porte un masque, on se lave les mains plus souvent, on ne se fait pas la bise et on ne se touche pas. Il n'y a rien de plus simple. Évidemment si vous allez dans la nature et que vous y êtes seul ou accompagné de la personne avec laquelle vous vivez ce n'est certainement pas la peine,  mais par précaution il faut en avoir un dans la poche. Pour nous qui sommes à la campagne le danger n'est pas le même que dans les grandes villes. Tout en étant des sujets fragiles qui devons redoubler de prudence, nous sommes des privilégiés, nous n'avons pas à prendre les transports en commun et à aller travailler. Nous n'avons plus d'enfants à gérer. Après deux mois de sages précautions, ce serait stupide de nous jeter la tête la première dans le virus en recommençant à vivre comme avant, continuons à vivre plus ou moins comme pendant le confinement. Que certains gestes deviennent naturels,  inscrivez les dans votre nouvelle vie. Et retirons le positif de la chose, on va pouvoir allernous  promener au bois, le long de la mer, en montagne, SORTIR sans avoir à trop réfléchir, et ne pas oublier son "Ausweis" (pour ceux qui ne savent pas, c'était l'attestation pendant l'occupation que vous deviez avoir quand vous sortiez), en revanche n'oubliez jamais votre carte d'identité, vous pouvez rencontrer un policier rigide.  

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Nous ne sommes plus à un mois ou deux pour embrasser nos enfants et nos petits enfants. Ils savent que nous les aimons, dites leur au téléphone, redoublez de petites intentions simples, vous vous rattraperez quand le danger s'éloignera. Avec Internet on à la chance de se voir, alors profitez de cette opportunité. Quant au autres qui n'ont pas d'autres solutions que de se jeter dans l'arêne parfois avec la peur au ventre, faites ce que le bon sens vous martèle dans votre petite tête, soyez logique avec vous même et n'écoutez pas les autres. Trop de contradictions ont jalonnées  les diverses informations autour de nous.

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Si comme moi, vous avez eu des doutes sur certains symptômes, inscrivez-vous sur la liste de votre médecin, pour faire quand il sera en vente un test de sérologie qui vous confirmera ou non si vous avez rencontré le virus. En attendant, prenez votre mal en patience, soyez sage ; après la pluie, le beau temps  revient toujours.

 

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2 mai 2020

Balade sur la côte picarde.

Il y a un bel endroit que je veux vous faire partager pour mettre un peu de soleil dans le coeur de tous ceux qui sont confinés et qui le resteront plus longtemps que d'autres.

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La côte picarde qui a vu mon enfance, mon adolescence, mes premières vies de femme.

Un coin de France inégalé à mes yeux, parmi toutes les régions françaises. 

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La baie d'Authie à cheval entre le Pas de Calais et la Somme dans la région des Hauts de France. Où une partie de son territoire abrite un milieu naturel diversifié. 

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Première  plage la plus près de chez moi à l'époque de mon enfance, qui a gardé le charme d'antan avec ses jolies maisons 

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Et je terminerai par une soirée à Saint Valéry sur Somme avec un somptueux coucher de soleil. 

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Berceau de notre enfance à petit mari et moi, c'est pourquoi nous avions choisi ce restaurant pour notre mariage il y a 18 ans.

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Le Relais Guillaume de Normandy.

 

Alors, alors  la balade picarde vous a plu ?

1 mai 2020

1er Mai inédit

Premier Mai inédit tel est mon billet d'aujourd'hui.

Du jamais vu depuis que nous sommes  nés.

Chez moi du plus loin que je me souvienne, j'ai vu offrir ce jour là, un brin de muguet.

Tout a commencé quand j'étais toute petite, je devais avoir 4 ans, chaque année en Picardie, celui du parterre de mes grands-parents dans la cour fleurissait pile poil le jour du 1er Mai ; contrairement à celui de Rhône Alpes, qui était déjà fleuri cette année le 1er avril ! 

Mon grand-père allait en cueillir quelques brins et l'offrait à ma grand-mère au petit déjeuner.

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Quelques années plus tard, quand je suis devenue grande et que j'habitais avec mes parents, plutôt quand je venais chez eux ce jour là. Papa remontait des courses avec deux bouquets, l'un pour maman, l'autre pour moi. Nous étions à Paris, il était déjà plus sophistiqué, normal c'était du muguet parisien. La tradition de l'époque était de dire que c'était du Muguet cueillit au bois de Chaville !

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Quand je suis devenue adolescente, aucun de mes amoureux n'a oublié cette  tradition, à l'époque ils étaient encore galants !

 

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Celui qui est devenu mon mari n'a jamais oublié

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Quand mes enfants sont devenus grands, ma fille aînée, mariée, venait le matin du premier Mai, elle n''oubliait jamais. 

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Quand tous les oiseaux se sont envolés du nid, et que chacun d'entre eux étaient à l'autre bout de la France ou d'ailleurs ; Interflora s'en chargeait.

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Que nous reste-t-il pour ce 1er Mai inédit ?

Inventons, multiplions, faisons preuve d'ingéniosité. Remuons-nous !

les réseaux sociaux ont fait leur apparition, alors ne nous en privons pas , 

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Car, c'est une bonne nouvelle, ce modeste ou plus somptueux bouquet ne peut que vous apporter du 

BONHEUR.

 

muguet piano2

Ce matin, un ami mélomane m'a envoyé celui-ci.

 

 

 

23 avril 2020

La vie continue, pour une grand-mère confinée.

Les jours se suivent, mais ne se ressemblent pas malgré tout.

Alors que faites vous ?

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Chez nous, une fois passé les interrogations et les suspicions dus à la pandémie. Après une visite chez mon médecin quand même ; surprise que celui-ci ne m'ausculte même pas  ni ne me prenne  ma tension, alors que je venais avec des douleurs dans le dos, après trois jours de fièvre, de courbatures, de frissons et de mal partout. Qu'il se contente de me dire, je vous inscris sur ma liste de ceux à qui je dois envoyer une ordonnance quand nous aurons les tests sérologiques ! J'avoue le quitter avec beaucoup d'interrogations sur sa méthode. J'ai donc repris le cours de ma vie en surveillant avec anxiété les jours qui passent, à l'écoute du moindre signe d'une éventuelle aggravation. La semaine terminée pas de nouveaux signes, la fatigue s'est éloignée et tout semble redevenu dans l'ordre. Restant malgré tout très vigilante pour les jours à venir.

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 Le lendemain, pour la première fois depuis 6 semaines, masqués, nous nous aventurons au marché du village voisin, afin d'avoir des légumes de saison et surtout des fraises. La supérette de notre petite ville est bien achalandée, mais question fruits et légumes, parfois elle laisse à désirer. Alors, là amusement, l'entrée est  gardée par un agent municipal masqué et ganté, en file indienne nous passons un par un devant les 8 étals à notre disposition ; aucun des vendeurs n'a de masque mais une barrière de sécurité à un mètre d'eux. Bien sagement nous allons d'étal en étal et nous repartons en prenant du pain chez un boulanger masqué. Heureux de traverser notre belle campagne environnante, nous rentrons en déposant nos achats dans le garage, en laissant les produits frais dans la glacière ; nous reverrons le tout quelques heures après pour les rentrer et les désinfecter avant de les ranger. Nous sommes de bons élèves, nous faisons tout ce que l'on nous a dit à la lettre. Sauf que ce ne sont pas les ordres d'en haut qui nous obligent à le faire, ce n'est simplement que du bon sens personnel.

 

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Car s'il fallait écouter ce que l'on nous préconise à droite et à gauche, des informations pour la plus part contradictoires, nous ne saurions pas où donner de la tête. J'ai instauré à la maison des règles strictes. On n'écoute les informations que le midi et le soir, un point c'est tout, on zappe tout ce qui à un rapport avec le virus et les images de voyeurisme que nous inondent sans arrêt les journalistes. On a compris, nous compatissons et nous avons une pensée chaque jour pour tous ceux qui sont en première ligne et exténués par les jours et les nuits qu'ils passent. Nous n'aimerions pas être de ceux qui assistent chez eux, au départ d'un malade proche et qui se disent : peut être, ne le reverrons-nous jamais, c'est horrible ; alors tous les blablablas des politiques et de ceux qui nous inondent d'informations inutiles pour certaines, nous passons notre chemin.

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Le matin petit mari et moi nous faisons comme d'habitude, pour moi le ménage courant ainsi que le plus difficile puisque mon aide ménagère ne vient plus pour l'instant. Pour ma douce moitié, dans notre jardin il a de quoi s'occuper et c'est ainsi que se passe la matinée. Nous nous levons toujours à la même heure, nous, nous sommes de ceux qui nous lavons, je mets toujours autant de soin à m'habiller et à me maquiller, je fais plus souvent mon brushing, car c'est là où est le problème, comme beaucoup de femmes ma coiffeuse me manque, je pense qu'il va falloir prendre son tour et son mal en patience. Ainsi, cette matinée se déroule au son de la musique, car un des premiers gestes du matin depuis toujours c'est d'appuyer sur le bouton de la chaine musical. 

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Ah ! l'après-midi, nos moments privilégiés. Nous regardons un film ancien sur la 2 à défaut de Faustine Bollaert, ensuite chacun fait ce qu'il veut. Pour ma part, je continue le récit de mes mémoires, je lis, je relis, je corrige sans arrêt et j'avance doucement ; c'est un travail prenant, long et agréable, je m'améliore en français, en orthographe et je revis ma vie. Amusant tout cela. Quand le temps le permet je m'installe dans le jardin près du bassin. Les jours ou je veux me changer les idées, je lis, j'ai toujours un roman en route sur le feu. A cinq heure, c'est sacré c'est l'heure du thé et l'instant grande musique. Ensuite l'après-midi continue à s'égrenner gentiment. 

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J'oubliais de vous dire, il y a aussi les coups de téléphone de nos amis lointains auxquelles on pense et pour certains il y avait longtemps que nous nous étions perdus de vue. Alors là, c'est le graal pour la bavarde que je suis, n'est-ce-pas Aline ! Je continue également à m'occuper de ma décoration, il y a toujours un objet à changer de place et je prends des photos de mes fleurs, de ma maison, de mon chat, de mon chien. 

 

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Ainsi va la vie d'une grand-mère confinée. Alors me direz-vous : qu'elle est la chose que vous ferez quand le gong de la sortie sonnera ? Tout simplement, je monterai dans mon auto avec petit mari et nous filerons vers le plateau du Retord, j'ai loupé les jonquilles, j'espère arriver à temps pour les narcisses.

Et vous ?

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12 avril 2020

Pâques 2020. MAIS AUSSI REFLEXION SUR CE QUE NOUS VIVONS. BEAUCOUP LE PENSE, MAIS PERSONNE N'OSE LE DIRE.

Etrange Fêtes de Pâques 2020. Cette année pas de chasse à l'oeufs. J'espère que tout le monde a marqué malgré tout ce jour. Il faut savoir profiter de tous les instants. Nous ne savons pas ce que demain nous réserve. 

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Comme toutes les personnes raisonnables, nous n'étions que tous les deux. Il faisait beau. J'ai préparé une belle table et petit mari a fait un repas délicieux. Pourtant ce n'était pas la forme du tout. Je ne suis pas sortie depuis plus d'1 mois, petit mari faisait les courses seul. Nous avions la chance d'avoir des masques. Je suis quelqu'un de très prévoyant. J'essaie de tout prévoir.  Je fais tout ce que l'on me dit et pourtant, je semble ne pas avoir été épargnée.  

5Depuis mercredi dernier, j'ai eu tous les symptômes de la grippe : fièvre, courbatures très fortes, maux de tête, mal dans les jambes, dans le dos, pas de rhume, ni de toux , pas de problèmes respiratoires. Cela m'est tombé dessus sans crier gare, la veille je faisais encore un grand ménage de printemps dans ma buanderie. Le lendemain matin en me réveillant mal partout, très vite mis sur les efforts de la veille, mais tout s'est compliqué dans la journée avec les joues rouges, les yeux qui me piquent et l'impossibilité de rester debout une fatigue bizarre, lourde.

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J'ai consulté mon médecin privé, qui m'a donné des efféralgans, prescrit un grand repos et surtout surveiller ma tempétarure et réagir au quart de tour si ma respiration  change et si je m'essouffle. Pour l'instant de ce côté tout va bien, je n'ai plus de température, mais toujours mal dans le dos et surtout une très grande fatigue. Si j'ai été contaminé comme nous le pensons par la dernière sortie de petit mari, le jour de ses dernières  courses du vendredi 9 avril,  je ne suis pas sortie des 14 jours ! Alors je croise les doigts jusqu'à jeudi prochain. J'ose encore espérer être dans les 85% de cas bénins !

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Inutile de vous dire, que je suis furax, quand je vois tous ces inconscients qui ne se protègent pas, moi qui suis tout le contraire et qui pense si souvent, que les choses n'arrivent pas qu'aux autres. Je suis souvent de celles qui n'ont pas de chance malgré toutes mes précautions. Exemples : de toute ma vie, je me suis rarement exposée au soleil, comme j'en vois chaque année rôtir sur les plages et pourtant il y a trois ans j'ai eu un cancer de la peau au niveau de l'omoplate, bénin semblerait-il, mais enlevé quand même. Toutes les personnes qui fument depuis leur jeunesse et continuent pendant leur vieillesse n'ont pas de cancer. Chez nous, sur mes 4 filles la seule qui fumait depuis lâge de 17 ans, a été emporté en 55 jours à l'âge de 34 ans par un cancer du poumon. Et beaucoup d'exemples du même ordre jalonnent ma vie depuis mon enfance. Alors n'allez pas me dire, que ce n'est peut être pas le Covid 19 ! Si ce n'est pas cela, ça y ressemble étrangement. 

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Malgré tout, je ne me suis pas laissée aller, j'ai préparé les fêtes de Pâques, comme chaque année. Même si nous n'étions que tous les deux. Chaque matin, je me lève, je fais ma toilette , mon lit et je me maquille ; en revanche ma coupe de cheveux comme certainement pour beaucoup n'a plus de forme et chaque jour je joue du babyliss. Je fais un peu de ménage, car mon aide ménagère ne vient plus. Mais l'après-midi, je me repose et je bouquine toute la journée. J'évite de plus en plus les informations, souvent contradictoires et bien trop détaillées pour nous faire garder le moral.

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A-t-on besoin de nous montrer chaque jour le décompte, les cas graves, des photos identiques à celles de la veille. Et le comble du raffinement journalistique c'est en plein épidémie ou tout le monde s'inquiète plus ou moins et ne va pas bien, les SDF américains enterrés dans des fausses communes ? Je sais cela fera partie de l'Histoire de chaque pays, mais nous le montrer après quand tout redeviendra plus ou moins normal, ce serait plus décent.

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J'admire, tous ces médecins, ces infirmières, ce personnel hospitalier en première ligne qui sauvent des vies en faisant leur métier.  Mais j'admire aussi tous ceux qui sont dans l'ombre des hôpitaux les aides ménagères qui sont les dernières à recevoir des masques et des protections, j'admire tous ces médecins à qui l'on donne royalement une dizaine de masques par semaine, à cause de l'incapacité de certains d'avoir préféré se séparer des réserves que nous avions encore il y a 10 ans ! J'admire toutes ces vendeuses, ces caissières aussi en première ligne pour que nous ayons à manger tous les jours, j'admire toutes les personnes qui aident les autres pour leurs courses, qui se mobilisent pour occuper leurs journées à fabriquer des masques de protection et des casques plastiques pour les hôpitaux et autre. J'admire les policiers et les pompiers qui sont aussi en première ligne et sont pour certains obligés de faire respecter les ordres donnés un peu tard soit, mais donnés quand même, alors que ce ne sont que des consignes de bon sens, que chacun devrait faire naturellement. Nous sommes tous dans le même bateau, ne l'oubliez pas. Je pense également à tous les sans domicile fixe et les immigrés qui se cachent dans les bois et ailleurs.

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 En revanche, je n'admire pas du tout les services postaux, qui se sont retirés très vite, alors que le début du mois arrivait et que pour beaucoup c'était le seul endroit où ils touchaient leurs indemnités, leur salaire. Tout le monde n'a pas de smarphone et d'Internet. Le courrier postal existe encore et parfois est aussi le seul moyen  pour régler ses factures. Recevoir des colis indispensables quand on ne trouve plus dans les commerces de proximités dans les petites villes et villages, certaines choses de première nécessité. J'admire moyennement ceux qui chaque soir applaudissent le corp médical, quand je vois que d'autres, (qui applaudissent peut être du reste), mais qui volent dans les voitures des infirmières libérales le peu de masques ou de gels qu'elles ont, cela ressemble beaucoup à ceux qui ont glorifié l'année dernière les policiers et les pompiers en première ligne dans les nombreuses manifestations difficilement gérables et qui après leur envoyaient des cailloux en les insultant. 

 

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Alors  sortons couverts d'une façon ou d'une autre, en pensant aux autres, respectons les consignes le mieux que nous pouvons ; n'attendons pas les représailles, votre vie est en jeu. Croyez-moi, cela n'arrive pas qu'aux autres. A moins que ce soit la solution pour élliminer les plus faibles ! La suite va être encore plus difficile, de nombreuses personnes courageuses vont payer et se retrouver sur le carreaux. Tous ces petits commerçants malmenés déjà l'année dernière par les gilets jaunes, et aussi les autres qui ne pourront pas se relever dans toutes les professions libérales. C'est bien beau d'être solidaire maintenant, mais continuez car les mois suivants vont être encore plus difficiles d'une autre façon.  Alors courage à Tous. Après toutes les guerres nous nous en sommes remis mais après de longs mois d'efforts.

roses

un grand merci à mes filles et à mon fils qui nous aident à leur façon, par leur soutien, leur coups de téléphone réguliers, leur affection ; même de l'autre bout du monde. Cela fait chaud au coeur.

 

26 mars 2020

La vie en confinement

Depuis 10 jours, nous sommes en confinement, enfin le gouvernement a mis timidement des barrières, alors qu'elles auraient du être mises bien avant ! Maintenant respectons les. Mais nous voyons que cela n'est pas si facile pour tous. Que les premières recommandations n'étaient pas assez strictes et avec des explications ambigües. Enfin bon, maintenant je pense que tout le monde a  compris. Nous, nous y étions mis de nous même, 8 jours avant et nous avions changé nos habitudes pour les courses.

111 - Copie

 

Comme certains retraités habitant à la campagne dans des maisons, nous sommes des privilégiés quoi que dans la catégorie la plus a risque. Bien évidemment on ne peut s'empécher de penser à tous les autres. Chacun de nous avons des enfants, des petits enfants qui doivent  rester chez eux. Et d'autres qui ont l'obligation d'aller travailler. Par exemple toutes mes filles travaillent dans le milieu médical et même une de mes petites filles. Alors comme tout le monde je suis inquiète, ma belle fille travaille dans un commissariat, elle était des premières à demander de ne plus se faire la bise, ni de se serrer la main, au début, elle a été moquée par certains de ces collègues. Maintenant ce sont eux qui verbalisent.

                                                          0 CHRYSTEL     

Alors recentrons-nous sur nous et sur nos proches, sans oublier bien évidemment tous ceux qui sont dans les hôpitaux et dans les Ehpads. Ceux qui sont en appartement avec des enfants.

Arrangeons-nous, pour ne pas avoir à leur donner du travail supplémentaire, les priorités ne sont plus les  mêmes. Remercions également tous ceux qui nous permettent de vivre et manger. Prenons régulièrement des nouvelles de nos proches, même si nous n'avons pas l'habitude de communiquer.

 

Chez nous, par exemple, puisque nos dirigeants n'avaient pas  pris l'initiative d'annuler le premier tour des élections, beaucoup y sont allés (pas nous, première fois de notre vie), conclusion, Madame le Maire doir changer, mais le plus beau, comme la nouvelle équipe ne peut pas se réunir pour choisir le nouveau maire, l'ancienne  fera du rab, jusqu'à la fin du confinement, qui n'est pas pour maintenant. Alors, on s'interroge quand même sur le sérieux de nos hiérarchies, mais je ne reviendrai pas sur cela, j'ai mon idée et le sujet est ailleurs. Ma voisine qui est maintenant sur la nouvelle liste, passe régulièrement ou nous téléphone nous demander si nous n'avons pas besoin de quelque chose, mais avant elle l'aurait fait aussi, car c'est une femme de nature très gentille. Même le secrétariat de la mairie nous a téléphoné, pour nous demander comment nous vivions ces moments désagréables pour tous, mais indispensables.

0emilie et ses enfants2013

Chaque semaine les uns et les autres nous nous téléphonons, cela fait du bien de voir que nous comptons pour quelqu'un. J'ai même des amis perdu de vue depuis des années, qui reprennent de nos nouvelles. Dans mes petits enfants mon Léo est confiné seule à des centaines de kilomètres de son papa, qui lui est infirmier ! Assez solitaire habituellement, encore plus maintenant, mais il tient le coup et s'inquiète un peu pour ses examens. Maxime qui était intérimaire comme Jean Claude ont été mis en fin de contrat. L'un passe ses jours sur ses jeux, l'autre qui ne peut plus venir à la maison, nous téléphone régulièrement et tourne en rond chez lui, il ne peut même pas aller à la pêche. Héloïse bûche grave sa première sur Internet, sa maman est toujours au boulot dans son labo. Thaïs reste confinée avec son papa ce qui ne doit pas être facile pour elle, sa maman est repartie à l'autre bout du monde. Théma s'occupe comme il le peut mais, il n'est jamais à cours d'idées, il découvre et fait des expériences nouvelles sous l'oeil attentif de ses mamans. Les autres petits enfants, je n'en ai pas  de nouvelles.

Des tout petit rien, qui réchauffent nos coeurs. Alors, allez-vous me dire, et vous que faites-vous ?

0 77 chateau de leeds angleterre aout 1990

Rien de vraiment particulier. Uniquement   ce que nous faisons habituellement à cette saison. pas de régimes plus intensifs ; petit mari le matin s'occupe au jardin, moi dans la maison, mon aide ménagère ne vient plus et pour cause, alors nous refaisons les tâches difficiles en nous les partageant. Et les après-midi sont sacrés. Chacun fait ce qu'il veut. Après les informations de plus en plus préoccupantes, on se détend en regardant un film sur la 2, j'avoue que depuis le début de la semaine, ils repassent de vieux films pas très intellectuels mais super drôles. 

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Le restant de l'après-midi, en ce qui me concerne, je lis ou j'écris.  Depuis le début de l'année j'ai entrepris la rédaction de mes mémoires. Certaines d'entre vous le savent, ma vie n'a pas été un long fleuve tranquille, mais une succession d'évènements plus ou moins drôles, mais en dédramatisant les périodes noires, ce qu'il en reste n'est commun à personne ; je peux dire que je suis  "Une femme pas comme les autres".

01 les 3 enfnts

Alors, comment ça fait de se raconter ? Un bien fou au delà de tout ce que l'on peut espérer. Cette vie qui se déroule à nouveau sous vos yeux, est une thérapie incroyable pour la bonne humeur, car vous ne voyez plus les choses comme vous les avez vécues. Ce qui était à ces moments là, terribles, se sont adoucies. Car vous êtes allés au bout de ce que vous souhaitiez. Les trois quart de cette vie, n'a pas été des meilleures, mais l'espoir des années qui restent ne peuvent pas être pire. Puisque je suis enfin heureuse et que j'ai retrouvé la sérénité que je méritais.

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 Edith et Annabelle

Maintenant, pourquoi,  avoir entrepris de me raconter ? Depuis 14 ans bientôt, j'entretiens ce blog avec quelques silences de temps à autre, mais je ne l'abandonne jamais. Plusieurs fois, des internautes dans les commentaires me suggéraient d'écrire mes mémoires, je n'osais pas me lancer, mais l'idée faisait son chemin. Je me suis toujours sous estimée, car je n'ai pas fait de grandes études et que mon orthographe n'est pas toujours au top. Et pourtant, j'aime jouer avec les mots. Après tout, le but final, c'est de faire connaître à mes descendants la façon de comment nous vivions depuis la dernière guerre jusqu'aux années 2020 et plus ; et se faire plaisir. Mon enfance, mon adolescence n'a rien à voir avec celle qu'ils vivent ou vivront chacun d'entre eux. Ma vie de femme non plus. Moi, qui m'étais jurée de n'avoir qu'un mari, j'en ai eu 4 et ça non plus ce n'est pas commun. Maintenant beaucoup de gens divorcent, et souvent ne se remarient pas plusieurs fois. Mais aussi, ne comptent plus les amants qui ont traversés leur vie.  D'autres éducations, d'autres principes. Rien à mes yeux n'est critiquable, et d'avoir un seul but, celui d' être heureux. Notre vie nous appartient. 

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Pour certains, je le sais cela paraîtra inimaginable. Et pourtant. Ce besoin de transmettre m'a toujours passionné. J'aurais tellement aimé retrouver, dans mes recherches généalogiques, la vie de mes aïeux. Je me suis toujours intéressée aux autres. J'aime le présent. J'ai toujours aimé l'époque dans laquelle je vivais, mais j'ai toujours été curieuse de celle qu'ont vécu tous ces gens que je croise dans mes  généalogies. J'en connais qui ne sont curieux de rien et ne s'intéressent pas aux autres, moi, je suis curieuse de tout et j'aime les autres. Je suis fidèle autant en amitié que dans mes idées. J'ai du caractère et ne pense pas avoir un sale caractère. Mes idées sont carrées, soit, mais je suis comme cela. Alors j'encourage ceux et celles qui voudraient écrire et qui n'osent pas.

000mes 9 petits enfants 200

Bon confinement, prenez votre mal en patience, souvenez-vous les chinois qui avaient réagi plus rapidement que nous et qui n'avaient pas d'exemple devant eux ;  sortent seulement du confinement au bout de deux mois. Alors courage à tous  et prenez soin de vous.

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