L'année dernière, j'avais déjà été surprise de rencontrer les jonquilles par ici fin avril, habituellement dans la région parisienne c'est plutôt fin mars.

A quelques kilomètres de chez nous, à 1345 m d'altitude se trouve le col de la biche, tout de suite après le col, en redescendant sur Seyssel, voici ce que l'on peut découvrir en ce moment avec quelques névés de ci de là.

Mercredi juste avant le long "viaduc" de l'ascension ; petit n'amour a eu la bonne idée de nous suggérer d'aller y cueillir des jonquilles, Maxime et Héloïse étaient à la maison, le temps superbe, alors vite, vite allons-y avant la ruée des promeneurs de ce long week-end en perspective, car je vous assure les jours de congés des centaines de voitures sont garées partout le long de la route, mais mercredi il n'y avait personne, regardez.

Version Maxime

Version Héloïse

Tout près elles sont belles !

Il y a la pose calin.

Il y a aussi celle "déco"

Celle que nous n'oublions pas "goûter"

Il y a aussi la version "jeux"

La version "relax"

on  y retourne !

Nous allons pouvoir partager avec "maman"

On va bientôt redescendre rejoindre maman à son travail, car je vais vous dire un secret, ce soir je vais chez le bijoutier me faire percer les oreilles.

A bientôt !

Quand je visite vos blogs, souvent je rencontre des jeunes femmes dont les enfants sont encore jeunes ou adolescents et systématiquement je pense à mes filles, j'ai vécu les mêmes choses quelques années avant et pourtant cela me semble être hier.

Aujourd'hui je vais vous présenter fille n° 1, celle qui habite loin de chez moi mais qui téléphone quand elle a un petit moment et  avec laquelle je reste à papoter parfois plus d'une heure , celle qui malgré ses 43 ans passé aime partager avec sa maman. Nos instants sont trop rares mais souvent privilégiés. En lui rendant hommage en parlant d'elle je veux qu'elle sache que je l'aime et que je n'oublierai jamais les moments graves qu'elle a passé à mes côtés.  A trois reprises, elle m'a aidé à fermer les yeux de ceux que nous aimions.

Regardez, ma fille n° 1, née en 1964

Sandrine que je devais appeler "Coralie" mais la veille que je parte à la maternité, à la télévision Jean Claude Drouot le célèbre "Thierry la Fronde" de ces années là, nous a présenté sa fille "Sandrine" elle était si mignonne, que le lendemain j'ai appelé la mienne du même prénom ; il faut dire qu'à cette époque ce prénom n'était pas encore usité.

Elle partagea sa vie seule avec son papa et moi pendant presque 4 ans. Je n'avais que 20 ans et je jouais à la poupée, j'aimais la faire belle, elle était si mignonne et si gentille.

Un Noël chez ma maman avec sa petite soeur.

Sandrine était plus grande que les enfants de son âge. Ma maman quand elle a vu cette photo, tout de suite elle a dit : "la maigre et la ronde".

Le jour de sa profession de foi.

l'année suivante, la petite fille devient une belle jeune fille.

La voici à 17 ans, ainée de mes 4 filles, elle s'occupait bien de ses soeurs, elle aimait la danse, le tennis et cette année là elle rencontra "Gérard"

Quelques années de plus qu'elle. Très vite ils décidèrent de se marier.

25 ans après ils ont 4 enfants et ma Sandrine n'a jamais arrêté de travailler, elle est maintenant adjointe à la DRH d'un grand hôpital de Picardie.

Tout cela pour vous dire "mamans" qui passent par ici et qui partagent un blog, profitez de chaque instant qui passe, vous avez l'impression que pour vous l'adolescence et l'envol du nid est encore loin, pourtant je vous assure cela arrive très très vite, parfois on a l'impression d'avoir loupé un épisode !!

Depuis notre retour, j'ai beaucoup de mal à reprendre le chemin des blogs. Il fait beau, j'ai beaucoup à faire et beaucoup plus envie de profiter de mon jardin que de m'enfermer dans le bureau qui bientôt va être en chantier, réfection du papier peint et de la déco. Hier, "Petit n'Amour" a voulu aller repérer des plans d'eau de la région car le canoë arrive dans une quinzaine de jours. Notre balade nous a emmené dans un département voisin le Haut Jura, sud de la région France Comté.

Voici le barrage de Vouglans construit entre 1963 et 1968 sur la rivière l'Ain. Sa mise en eau en 1968, créa le 3ème plus grand lac de retenue de France 600 millions de m3 d'eau formant un lac long de 35 kms.

L'Ain 195 kms de long prend sa source  justement pas très loin d'ici près de Nozeray à 700 m d'altitude et se jette dans le Rhône sur la rive droite en face d'Anthon.

Le nord du lac. Celui-ci est partagé en 3 zones bien distinctes, une zone de pêche et de promenade, une zone de moto nautisme et une zone de voile, c'est donc cette dernière qui intéressera  "Petit n'Amour". Tout autour du lac sont aménagées plusieurs plages surveillées.

La zone nautisme

A l'arrière du port, une des plages surveillées.

Le lac de Vouglans n'est pas le seul, sur une cinquantaine de kms en direction de Lons le Saunier on peut en admirer des grands, des petits, des communaux et des privés. A quelques kilomètres de Clairvaux les lacs coule l'Hérisson alimentée par une cascade superbe, mais avant de l'atteindre il faut emprunter sur 500 mètres un chemin bucolique, romantique où serpente la petite rivière et quand vous arrivez au pied de la cascade de l'Hérisson, voici ce que vous pouvez admirer.

Si vous êtes courageux, vous pouvez prendre les marches et le chemin qui se trouvent sur la gauche pour atteindre le dessus de la cascade pour les bons marcheurs en 35 minutes, pour les autres le temps que vous voulez.

Tout cela à 99 kilomètres de chez nous et nous ne les avons pas tous vus !

Petit n'Amour a rapporté de chez ses parents toute la collection des livres d'Emile Zola, belle collection a mettre en valeur. J'avais vu dans ma brocante préférée des étagères mignonnes qui pourraient faire l'affaire, un petit tour s'imposait, voici ce que j'ai ramené :

Les étagères que j'avais repérées n'y étaient plus, mais je ne suis pas rentrée bredouille !

Voyons de plus près ces deux assiettes peintes choisies par "Petit n'Amour" pour l'appart de Pralognan.

Signées "Canova", peintre réalisateur de la plus importante collection mondiale d'assiettes folkloriques française.  Entièrement décorées à la main, elles font partie d'une collection absolument unique sur porcelaine opaque.

Avant de passer aux trouvailles amiennoises regardez de plus près cette petite théïère en barbotine, elle n'est pas mignonne ?

Mes beaux-parents n'étaient absolument pas branché "brocante", voici les seules petites merveilles début XXème siècle que j'ai sauvé d'Emmaüs.

Mers les Bains se trouve en Picardie dans le département de la Somme, alors que sa voisine Le Tréport se trouve en Normandie.

La plage de Mers depuis les falaises du Tréport

La particularité de Mers par rapport au Tréport, c'est que la ville s'est battue après la guerre pour garder ses jolies villas du bord de mer. Plus de 300 ont été restaurées.

La céramique est un patrimoine particulier à la ville de Mers les Bains, on la trouve sur tout le front de mer et ses rues perpendiculaires.

L'utilisation de ses décors en céramique sur les villas construites par les familles bourgeoises d'Amiens et de Paris pour en faire des résidences secondaires.

leurs constructions ont commencé dans la seconde moitié du XIXème siècle pour aller jusqu'aux années 1930.

En fait du tout début de l'art nouveau jusqu'à l'art déco.

Alors vous qui habitez la région parisienne, allez faire un tour à Mers les Bains, c'est la plage la plus proche de Paris.

Notre escapade picarde se termine, nous reprenons la route demain, notre mission est terminée et c'était une désagréable mission que nous avions à effectuer pendant ces 15 jours. Débarasser la maison de mes beaux-parents pour la vendre car la maman de "petit n'amour" est en maison de retraite près de chez nous.

Fouiller dans une vie entière pour trier, jeter, brûler et en dernier lieu faire venir Emmaüs pour emporter, je vous assure ce n'est pas simple et quand le beau temps n'est pas de la partie, cela accentue la tristesse. Heureusement pour le week-end, nous nous sommes accordés  une récréation du côté de Lille et de Saint Omer.

Un papy heureux de retrouver son petit fils

Et une Manouedith contente de retrouver fille n° 3

la voiture est bien chargée, demain matin en route vers le sud.

au fait, si vous voulez connaître l'histoire de ce canoë c'est ici :

www.balavie.canalblog.com

et toutes celles qui aiment les voyages c'est ici :

www.manouedith2.canalblog.com

Aurevoir les enfants et merci pour votre accueil.

En rangeant quelques albums de collections, je suis tombée sur des affichettes qui étaient collées à la première page des livres distribués, chaque fin d'année à la  remises des prix scolaires, toutes datant  de la seconde partie du XIXème siècle il y en a même une de la première partie du XIXème. Ce qui m'a donné l'envie de vous montrer tous les vieux prix reçus et conservés par la famille.

Il faut savoir que jusqu'à la seconde guerre mondiale les écoles distribuaient en fin d'année des livres suivant les notes, plus on était bon élève plus  les livres étaient beaux un livre  pour chaque matière, on commençait à appeler sur l'estrade  les moins bons élèves pour terminer par les prix d'excellences et les prix d'honneur. En voici quelque uns.

Certains étaient vraiment très jolis

De la collection "Hetzel" on connaît surtout les Jules Verne, mais ce roman a de très jolies planches, regardez :

Quant à celui-ci je le trouve magnifique,  par sa couverture rouge et dorée et par les planches de gravures si bien conservées.

Après la guerre, la remise des prix n'était plus aussi fréquente, en revanche jusqu'au premier examen qui était le Certificat d'études beaucoup d'école distribuait à ceux qui avaient eu leur Certificat un dictionnaire de français.  Les livres distribués dans les écoles qui faisaient encore des remises de prix  étaient beaucoup plus ordinaires que ces livres rouge et doré.

Et vous, avez-vous connu les distributions de prix en fin d'année dans votre école  ?

Le cousin germain de maman  n'a pas eu une vie comme les autres. En 1942, il a épousé une femme qui avait 30 ans de plus que lui, absolument pas pour son argent, elle n'en avait pas, elle était simplement secrétaire dans la société où il était comptable. Ils s'aimaient et leur mariage à durer 32 ans, la différence bien entendu  se voyait,  mais Marguerite était tellement gentille, moi l'enfant que j'étais je l'appréciais beaucoup, elle m'a appris beaucoup de choses, peu importait la différence d'âge, mon cousin Paul était sacré pour moi et d'une culture incroyable. Ils n'ont jamais eu peur d'afficher leur couple, maintenant cela semblerait plus banal, mais à cette époque ce n'était pas le cas.

Dans la famille on le trouvait original, pas moi.

Ils voyageaient beaucoup avec sa "deudeuche", je me souviens  de cette voiture c'est avec sa première 2CV que je suis allée au chemin des dames assise sur la barre du mileu entre Marguerite et ma grand-mère, toutes deux de la même corpulence, même si j'étais assise sur un oreiller, les chaos je les sentais !. 

Paul avait une passion pour les chats, c'est de cette façon que je vais lui rendre hommage, j'ai récupéré sa collection de cartes postales sur les chats, je la trouve tendre, puérile mais je vais la partager avec vous.

Voici Ponette, celle qui a partagé de nombreuses années avec lui.

Voici, celle qui partage la nôtre de vie, elle a presque 20 ans, c'est une spécialiste en informatique.

Elle aime couver la souris !

et protéger l'ordinateur de son maître.

Paul nous a quitté en 2004. Sa dernière compagne Renée que j'aimais beaucoup  1 mois après lui, une époque, une pages'est tournée.

Continuons sur la Communion Solennelle

Au début du XXème siècle, même s'ils sont inscrits à l'école publique, la plupart des enfants, surtout dans les campagnes, fréquentent aussi le catéchisme pour préparer leur communion. S'il existait déjà avant les lois de Jules Ferry, le jeudi libre de classe a été confirmé par le Ministre de l'instruction publique, notamment dans ce but pour permettre aux enfants de recevoir une instruction religieuse. Garçons et filles évidemment séparés, les écoliers de la communale bénéficient donc des cours de catéchisme.

Pour marquer ce jour, les enfants donnaient et donnent encore des images pieuses. Celles que vous allez voir font parties d'une collection familiale que m'a donné le cousin de maman que vous avez vu sur le billet précédent.

Elles ont été offertes entre 1854 et 1910

cliquez pour mieux apprécier les détails de la dentelle

Celle-ci marquait la communion de ma grand-mère en 1907

Celles-ci ont été peintes sur des parchemins

Celle-ci aussi est peinte sur parchemin

J'ai pris un grand plaisir à vous ouvrir un nouvel album de mes collections et j'espère que vous aurez apprécié.

Rétrospective sur la Communion Solennelle en 1 siècle.

Voici Mélanie ma petite fille, dans la hiérarchie de mes petits enfants elle est le n° 5

Comme toutes les filles (ou presque de la famille), à 12 ans nous faisons notre communion solennelle

Catholique depuis toujours, pratiquante occasionnellement ; jusqu'à la génération de sa maman il aurait été impensable de ne pas la faire. Or quand mes filles ont eu l'âge requis pour faire leur profession de foi, je leur ai donné le choix, "faire ou pas faire". Sur 4 filles deux ont voulu la faire, j'ai donc respecter leur conviction.

Sandrine sa maman en 1975

Moi-mème  sa grand-mère en 1954

Son arrière Grand-mère avec son cousin en 1934

la soeur de son arrière arrière Grand père la maman du cousin ci-dessus en 1908

Il y a 102 ans, voici ce que l'on offrait à un communiant

Un Missel celui de son arrière, arrière Grand Père en cuir vert et aux tranches dorées. regardez  l'intérieur

Sur de la moire, ses initiales et la date de la communion brodées au fil d'or.

Et l'intérieur qu'en dites-vous ?

102 ans après, voici ce que Mélanie a choisi.

vous avez bien reconnu une "DS" comme elle dit !  Autre temps, autre moeurs, je vais donc exaucer son voeu, mais je pense que je rajouterai un objet pieux, pour ne pas oublier le jour célébré.

En me donnant son idée, elle avait peur que je lui en veuille, mais non Mélanie pourquoi voudrais-tu que je t'en veuille, j'ai seulement pris un sacré coup de vieux, moi qui suis si conservatrice. "hi, hi, hi"