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Manouedith et ses passions
28 septembre 2024

REVOIR LA BRETAGNE DE MON ENFANCE - 1 -

C'est un long message. Pour qu'il soit plus facile à lire, il paraîtra en plusieurs jours.

J’en rêvais ! Je ne connaissais pas le Golfe du Morbihan. 8 jours pour combler cette lacune.

Depuis plusieurs mois, nous avions programmé la deuxième partie de septembre en espérant que le beau temps serait de la partie. Là aussi nous avons réussi.

 

Seulement il allait falloir avaler 850 kilomètres pour l’aller comme pour le retour. Qu’à cela ne tienne nous ferons ce voyage en deux jours et nous profiterons pour visiter quelques endroits supplémentaires.

Première escale : PARAY le MONIAL

C’est en 973, que le Comte Lambert de Chalon, vient reconnaître les lieux d’implantation d’un monastère en compagnie de l’abbé de Cluny. L’idée est d’accueillir une importante communauté monastique.

En 999, le Comte Hugues de Chalon, fait don du monastère à l’abbé de Cluny Odilon de Mercœur . Paray, devient un prieuré et le restera jusqu’à la Révolution française. La première Abbaye rapidement détruite, à fait place à Paray III. Tel que nous les observons aujourd’hui les bâtiments ont subi peu de transformation depuis plus d’un millénaire.

                              

                                             Source Wikipédia

Week-end à Paray-le-Monial : tout ce qu'il faut savoir ! Findweek

Environ 200 kilomètres plus loin, nous avons déposé nos valises à moitié chemin, pour une nuit à « La Châtre », à quelques encablures du fief de notre célèbre George Sand. Nous avions visité son domaine il y a déjà plusieurs années. C’est petit mari, qui s’est chargé de trouver les deux étapes nocturnes de l’aller et du retour. Il fallait trouver à chaque fois, un lieu qui accepte « Scott » ; pas toujours évident dans les chambres d’hôtes. Mais sur ce coup-là, il a fait fort et m’a agréablement surprise.

La vieille ville de la Châtre, n’est pas toujours facile d’accès avec la voiture. Après être passés dans plusieurs ruelles étroites, nous sommes arrivés devant une jolie maison bourgeoise, comme je les aime, juste derrière l’église. A première vue, cette maison Harmonie a un charme fou avec des allures romantiques. Une façade en pierre restée dans son jus, un double escalier arrondi en fer forgé aux marches d’un autre temps. Son jardinet agréable pour les soirées d’été, avec des dépendances sur le côté, le tout entouré de grands murs. J’étais déjà certaine que nous allions y être bien.

Un jeune homme nous a conduit à notre chambre au premier étage. Malgré l’accès un peu difficile car l’escalier est étroit et les marches irrégulières, nous sommes arrivés sur un palier agréablement aménagé en salle de détente pour les 3 chambres attenantes. La nôtre sous les combles, éclairée d’un grand vasistas, nous est apparue confortable, une décoration contemporaine vintage, avec un grand lit de trois personnes ou nous avons très bien dormi mais ou nous nous sommes un peu perdus. Un joli tapis, deux fauteuils début XXème siècle ; l’ensemble, nous a fait oublier la salle d’eau à même la chambre : au pied du lit un lavabo moderne et très drôle,  une petite cabine de douche cachée par un paravent. Mais quand on lit les commentaires des autres années, nous avons échappé au rideau en guise de porte pour masquer les toilettes. Le reste de la maison est confortable et très bien meublée, avec un mélange de beaux meubles, un piano, une télévision commune le tout agrémenté de tableaux et de bibelots exotiques. Tout le rez-de-chaussée et l’entrée sont garnis  de peinture et de moulures façon XVIIIème siècle, ce qui renforce le côté charme de la maison. Malgré la salle d’eau, l’escalier, je suis restée positive et j’ai été contente de passer cette soirée dans cette maison ancienne.

Photo de cet établissement dans la galerie

Le dimanche, matin, nous avons repris notre route vers la Bretagne, j‘avais prévu dans le Berry la visite d’une église aux fresques murales qui méritaient le détour, mais malheureusement elle était en réfection. Donc le prochain arrêt à eu lieu en Maine et Loire pour visiter l’Abbaye de Fontevraud.

Gentle Giant in the River. Medieval Representations of Saint Christopher

Quand j’ai commencé mes recherches généalogiques, il y a plus de 60 ans. Mon grand-père, m’a dit, que nous descendions d’Aliénor d’Aquitaine ; cette double reine qui est née en 1122/1124 et qui est morte en 1204. Elle avait choisi Fontevraud pour y installer sa nécropole familiale. Où reposait avant elle son époux Henri II Plantagenêt et son fils Richard Coeur de Lion.

Visite guidée et privée de l'abbaye de Fontevraud

Très vite, je me suis rendu compte, qu’il était difficile de remonter les archives avant 1539. C’est l’ordonnance de Villers Cotterêts, qui cette année-là, a rendu obligatoire la tenue des registres paroissiaux en double exemplaires et où le curé devait consigner : les baptêmes, les mariages et les sépultures. Donc je ne saurai jamais si cette Duchesse d’Aquitaine et Comtesse de Poitiers ; reine des Francs, puis reine consort d’Angleterre a été mon aïeule ? Ce que je retiens d’Elle, c’est qu’elle était une femme de culture une grande érudite, c’est pourquoi sur son cénotaphe elle est représentée un livre à la main. Alors pourquoi ne descendrai-je pas de cette grande dame ? Après tout, n’oublions pas qu’elle a quand même eu 10 enfants et ces derniers ont eu aussi des enfants officiels et moins officiels. J’ai le droit de rêver ?

      Aliénor d'Aquitaine Livre Plantagenêt Fontevraud  

Source livret distribué pour aider à la visite et biographie que j’ai lue.

à suivre.......

 

 

 

   

 

 

 

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Commentaires
L
Beaucoup de choses à voir, en effet, il faut prendre son temps.
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