A toutes celles et ceux qui fréquentent les Brocantes du dimanche, surtout les brocantes parisiennes comme les Puces ou le marché de Montreuil. Mettez dans votre portefeuille un pense bête avec le nom de la chapellerie.
Je suis à la recherche d'un chapeau, képi ou autre couvre chef (voir photo qui suit détail de leur fabrication) de la Chapellerie PASCAUT 45, rue du Chemin Vert à Paris, cette chapellerie était celle ce mes tris-aïeuls Jean PASCAUT et Françoise BARDIE, c'était il y a très longtemps entre 1880 et 1893. Si vous trouviez, je suis preneuse et je vous rembourserai. Je serais ravie il y a si lontemps que je cherche.
Voici Françoise Amélie Bardié (je n'en reviens pas comme elle était petite)
Une de leur forme à chapeau qu'ils utilisaient
agrandissez cette photo et vous verrez tous les couvrechefs qu'ils faisaient.
Les cartes publicitaires existaient déjà, voici une des leurs.
Les techniques des chapeaux artisanaux changent vers 1850, le port du chapeau se rgénéralise. De nombreux ateliers ouvrent dans les villes notamment à Paris. C'est l'apparition de "l'approprieux" ouvrier spécialisé dans la transformation de la cloche et dans les finitions. A la fin du XIXème siècle, après quelque résistances, la grande fabrique supplante le petite atelier artisanal. Les techniques se modernisent : forme en fonte, machines à vapeur et travail à la chaîne. Des centaines d'ouvriers se trouvent concentrés dans les usines de chapellerie, spécialisés dans l'une des étapes de réalisation du chapeau. L'industrie se délocalise en périphérie ou en zone rurale. En 1960, la mode s'en mêle et.... c'est le début de la fin !
Néanmoins jusqu'à ce que j'arrive dans la Somme en 2002, j'ai toujours porté des chapeaux. Dans les années 1980, j'étais conseillère municipale, les personnes qui ne me connaissaient pas par mon nom, ils me reconnaissaient à mes chapeaux. Je peux dire qu'à cette époque je me suis bien régalée, j'en avais de toutes les sortes, à mon précédent déménagement je m'en suis séparée d'au moins une vingtaine. J'en garde quelques uns, je n'ose plus les mettre dans ma campagne.
Alors si vous rencontrez dans une brocante ou dans un de vos greniers familiaux (pourquoi pas) ; pensez à moi, je vous en remercie d'avance.
Voyez-vous je ne vous mens pas, c'était vers 1990