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Manouedith et ses passions
6 juillet 2018

Saint Guilhem le Désert, Sommet d’Aigoual, la Garde Adhémar

 

Seconde journée. Sans trop nous presser, nous avons profité du petit déjeuner copieux de l’hôtel, pour prendre des forces pour la journée. Car nous allions en avoir besoin, pour visiter un très joli village médiéval dans les Cévennes :

St. Guilhem- le –Désert. 

Ce n’est même pas la porte à côté. Mais l’année dernière, nous avions faits les principales visites environnantes. Souvenez-vous, le parc des Oiseaux de Gau. J’avais partagé avec vous des photos formidables, cette visite pour moi est inoubliable.

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Dans mes autres vies, je suis venue plusieurs fois chez un parent proche dans cette région. Il m’avait emmené dans ce beau village. J’ai donc eu envie de le faire connaître à ma moitié. Il y a également une belle Abbaye, l’Abbaye de Gelonne que nous n’avons pu visiter, dommage. Elle est aussi appelée l’abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert, c’est une abbaye bénédictine fondée en 904, par un aristocrate aquitain de l’époque carolingienne : Guillaume de Gellone appelé Guilhem en occitan. Depuis ma dernière visite, ce village a été classé en 2012, second village français, le plus beau.

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 Vous le trouverez sur le chemin de Compostelle,  dans le département de l’Hérault en Occitanie. Au centre du village trône cette belle abbaye, un superbe témoignage de l’architecture romane du XI ème siècle. Il faut prendre son temps pour visiter cet endroit et détailler les façades d’époque médiévale. Les ruelles pentues se parcourent agréablement, malgré les 34 degrés.

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 On peut s’attarder dans les échoppes artisanales pas très nombreuses et pour certaines originales. Contrairement à d’autres villages touristiques, il a réussi à ne pas se faire envahir par les magasins de souvenirs fabriqués en Chine. On y flâne tranquillement, le centre est interdit aux voitures, un grand parking est aménagé à l’extérieur avec une navette gratuite pour les nombreux touristes de l’été. Car je pense qu’en juillet et août la sérénité ne doit pas être la même.

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 Après ce village, je pensais rester dans les environs, il y avait de beaux endroits verdoyants et une belle petite rivière. Mais petit mari a décidé autrement. Son envie à lui était de monter au sommet du Mont Aigoual aux confins du Gard et de la Lozère. Oui, pourquoi pas, mais il semblait que nous en étions loin. Je n’étais pas très chaude. Bon, après tout, c’est lui qui conduit ! Le sommet de l’Aigoual, est le point culminant du Gard et c’est le deuxième sommet de Lozère. C’est aussi le partage des eaux entre l’océan atlantique et la méditerranée. Il voulait voir si son accès était aussi facile que pour notre Grand Colombier, qui culminent tous les deux à 1.565 M.

124 Mont Aigoual

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 La route d’accès, est beaucoup plus large, le massif boisé qui nous y conduit, est très forestier. Mais comme pour notre grand Colombier, l’arrivée au sommet est très contrastée, puisque les arbres se raréfient pour laisser place à un massif granitique et schisteux. C’est pour cela, qu’en juin 1882, Georges Favre, lance le projet d’une station météorologique expérimentale avec des structures pour observer et analyser les incidences climatiques, mais aussi  pour fournir un hébergement sur place aux scientifiques et aux forestiers. C’est simplement cinq ans plus tard, que l’administration des eaux et forêts donne son accord avec quelques modifications et un délai d’exécution de trois ans.

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 Bel endroit surprenant avec des paysages à vous couper le souffle. En haut de la tour, un panorama à 360 degrés vous laisse imaginer l’immensité de nos beaux paysages français. Une excursion un peu longue, mais absolument pas déçus par cette nouvelle découverte.

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Retour vers les rives de la grande bleue, pour admirer un second couché de soleil et flâner comme la veille en bord de mer, après quelques bonnes moules à l’espagnoles dans un petit restaurant ou le serveur avait une allure très atypique, mais très serviable.

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Comme toutes les bonnes choses, ont une fin. Jeudi matin est arrivé et l’heure du départ a sonné. Mais l’escapade n’était pas terminée ; nous allions prendre le chemin des écoliers  pour remonter à la maison. Encore une autre merveille nous attendait : Le Pont du Gard. Nous connaissions, mais du temps ou la visite était libre à tous. Afin d’éviter les dégradations, il était impératif de le protéger, pour encore de nombreuses années. C’est en 2000, que le gouvernement français dans le cadre d’une opération « grand site national » avec l’aide de différents organismes et de l’UNESCO, qu’un projet de l’aménagement du site a été confié à l’architecte Jean Paul Viguier afin d’assurer la préservation de ce monument exceptionnel.

 

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 De plus en plus menacé,  par l’importance des touristes il fut décidé de le rendre accessible uniquement aux piétons et d’améliorer les infrastructures destinées aux visiteurs avec entre autres, un musée. A titre indicatif, il s’agit de l’un de nos monuments le plus visités avec en 2015 : 1.257.900 visiteurs. Petit rappel, le Pont du Gard, est un  pont aqueduc romain à trois niveaux, situé à Vers-Pont-du-Gard qui enjambe le « gardon ». Probablement construit dans la  première moitié du 1er siècle.  Il assurait la continuité de l’aqueduc romain, qui conduisait l’eau d’Uzès à Nîmes. D’après les dernières recherches il aurait cessé d’être utilisé au début du VIème siècle, il mesure 48 m de haut. Etant donné, son architecture exceptionnelle il attira l’attention dès le XVI ème siècle et bénéficia de restaurations régulières destinées à le préserver des outrages du temps. Entre 1743 et 1747, un pont routier fut accolé, et c’est avec émotions que l’on peu constater les graffitis laissés par les ouvriers de l’époque, c’est quand même le plus haut pont aqueduc romain connu au monde. Pour sa construction on estime à mille le nombre d’ouvriers, travaillant sur cinq années intenses.

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C’est vers 14 h, que nous avons repris de le chemin de notre région, en faisant une dernière étape dans un village perché : La Garde Adhémar qui domine la vallée du Rhône, c’est aussi, l’un des plus beaux villages de France, où règne encore en dehors des vacances, calme et sérénité. Il est très agréable de s’y promener seuls dans les étroites rues médiévales. A ses pieds on découvre du promontoire des champs de lavandes parsemés de ci, de là.

 

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 Voici donc, trois jours intenses que je viens de partager avec vous. Qui vous donneront peut être l’envie d’aller  visiter cette région.  Un peu de repos et nous repartirons dans peu de temps pour une semaine dans le Morvan bourguignon.

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Si vous aimez mes balades, laissez moi un petit commentaire, cela me fera plaisir. Et m'encouragera à vous raconter.

A bientôt…

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
V
Avez vous visité une entreprise d'une ville nord Drôme célèbre et goûté ses chocolats de grande renommée?
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S
Toujours aussi passionant de vous lire... ! Merci!
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E
visite il y a 12 ans je voulais dire , avant mon blog qui en conterait sinon un reportage
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E
Bonjour Manou , beaucoup de belges connaissent bien cette région, jeune j'y ai campé sur un terrain du petit cousin de ma mère , au bout du village à l'entrée du cirque , puis visite il y 2 ans environ , nous logions à Aniane ,chez une connaissance finalement revenue vivre en Belgique , j'ai beaucoup aimé faire le tour du Salagou et des villages , le cirque de Mourèze ,me baigner dans les rapides de l'Hérault , j'aime beaucoup tes reportages et attends la suite avec impatience biz
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M
Merci pour ce partage. Ton reportage est comme toujours très documenté et tes photos toujours superbes.
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