Noël chez nous, se prépare au début du mois de décembre, cette année la maison étant grande, le pôle principal c'est l'entrée, dès que vous franchissez la porte, vous découvrez :

Je ne vous cache pas les yeux émerveillés des tous petits devant ma collection de père Noël

Je vous avoue cette année, je n'ai pas mégoté, j 'ai tout sorti, car mes deux plus petites filles de 4 ans 1/2 vont passer par là, elles sont encore petites et il y a encore de l'émerveillement dans leurs yeux.

Croyant ou non, pas de Noël sans crèche

Simpliste cette année ma crèche, la plus jolie est restée à Pralognan, obligée hier en pleine préparation de courir au premier magasin du coin.

Monsieur Norman trône dans l'endroit le plus spacieux du hall d'entrée, il est garni de boules blanches et or, ce qui ne rend pas très bien sur les photos, mais en réalité c'est superbe.

Montons voir au premier étage. J'avais l'intention de mettre un sapin plus petit dans le grand salon; Figurez-vous à chaque fois que nous montons à Pralognan, nous nous arrêtons à Bozel  dans un chalet en bois  superbe, où l'on trouve plein de choses de déco pour la maison, c'est un menuisier ébéniste qui en plus de son atelier a aménagé une grande boutique avec plein de recoins, je vous ferai un jour un billet uniquement sur ce bel endroit. En arrivant nous croisons le propriétaire des lieux qui nous dit, vous ne voulez pas d'un sapin ? Belle aubaine il m'en fallait un second, c'est un épicéas mais cela ne fait rien. Merci Monsieur Léger.

Celui-ci est garni uniquement de boules rouges et argent, les photos ne sont pas jolies mais je vous assure en réalité il est superbe et le soir il scintillera de rouge.

Sur le balcon, trois petites boules pour continuer l'ambiance.

et sur la table, les compositions d'automne se transforment en compositions pour Noël

Après une journée entière de préparation, maintenant le Père Noël peut venir.

Il y a des week-ends plus chargés que d'autres. Envie de préparer le sapin de Noël, mais les décos étaient restées à Pralognan, l'année dernière Noël avait eu lieu là bas, il fallait aller les chercher, mais avant j'avais l'envie d'aller à un marché de Noël où exposaient Josette ma prof de dessin et l'épouse de mon cousin "généalogique" je voulais voir ses nouvelles créations, si l'expo avait eu lieu sur le chemin de Pralo, cela aurait plus simple mais non c'était à la frontière Suisse. Quand je décide quelque chose, rien ne me résiste. Et j'oubliais il y avait aussi les courses à faire, alors procédons par ordre, d'abord les courses, ensuite direction la frontière Suisse, retour vider les courses avaler un sandwich et à 2h1/2 direction Pralognan.

Le stand d'Elisabeth

Je vous les aurais bien montré une par une car elles sont superbes, elle fait tout de A à Z, la tête est en céramique, mais je ne peux pas vous en dire plus car elle est entrain d'ouvrir un site, je dois aller l'aider à mettre ses photos, quand il sera prêt je vous donnerai le lien. En attendant je vous en montre une toute seule car je trouvais qu'elle avait un petit air de Brigitte Bardot quand elle était jeune. Qu'en pensez-vous ?

Un petit aperçu de ce que je pourrais faire quand je serais une experte !

Maintenant direction la station de ski, l'autoroute entre Chambéry et Albertville

Quand nous sortons du tunnel du col du chat et que nous descendons vers Chambéry au loin nous pouvons admirer la barrière naturelle des Beldonnes, sur l'autoroute pendant plusieurs kilomètres le paysage me laisse toujours admirative, je ne m'en lasse jamais ; j'ai survolé les Beldonnes pour mon anniversaire, mais les survoler en ce moment cela doit être génial.

Elles sont belles toute l'année, certains soirs, le coucher de soleil se reflète sur les sommets c'est sublime, je vous montrerai, maintenant que j'ai pris l'habitude de photographier dans la voiture, je ne me prive pas et ensuite je fais le tri, l'avantage des appareils APS.

Bon, avant de déjeuner pendant que le soleil donne sur la station, on va allez faire un petit tour, suivez moi jusqu'à la cascade de la fraîche. Il parait que cet après-midi le soleil aura sauté de l'autre côté de la montagne et il  ira se coucher au-dessus de  Courchevel.

Nous passons d'abord au Barioz ; voici la plus ancienne maison, elle date de 1753, il y avait encore une barrière devant avec un panneau, petit n'Amour à eu la gentillesse de l'enlever pour la photo, habituellement si ce n'est pas une barrière, c'est une voiture qui stationne devant, aujourd'hui pas un chat dans les rues, il faut dire la station n'est pas encore ouverte, pendant toute la promenade si nous avons croisé deux personnes c'est tout, du jamais vu pendant la saison d'hiver ou la saison d'été.

En fait, Pralognan est fait par 4 hameaux les uns se reliant aux autres, celui du Barioz est à l'opposé de celui des  Croix et de celui des Granges, il est à côté de celui des Bieux tout  à côté des pistes. Voici la porte de la chapelle.

Au-dessus de la porte la date de la chapelle, vous avez bien vu 1745 !

Devant cette porte 1753, je reste toujours émue, les premiers propriétaires étaient sous le règne de Louis XV dit le Bien aimé,  croyez-vous que dans plusieurs siècles les portes actuelles seront encore là pour que quelqu'un s'émeuve devant ?

Le chemin qui mène à la cascade de la fraîche est plutôt tortueux, il monte et ce matin il glissait un peu, il fallait redoubler de vigilance, j'ai toujours peur de tomber...

Je ne me lasse jamais de cette balade, habituellement nous redescendons de l'autre côté, mais aujourd'hui, nous sommes revenus sur nos pas car la grimpette de l'autre côté semblait dangereuse.

Je ne me lasse jamais du paysage. Après Noël, nous prendrons nos quartiers d'hiver à Pralognan pour deux mois.

Maintenant un petit aparté qui n'a rien de spécial en soi, mais qui a quand même son originalité, regardez ce chalet qui se termine

Il est entièrement en parpaings, recouvert de bois comme tous les chalets neufs de la station. Son originalité, c'est qu'il a été construit depuis les fondations et la première pierre par un de nos amis tout seul qui l'a commencé à 65 ans passé , ce n'était pas sa profession, mais à la retraite la première année il s'est tellement ennuyé, qu'il a décidé de construire ce chalet entièrement seul, personne ne l'a aidé. Alors moi, je lui dis "Bravo" je ne sais plus s'il a mis 2 ou 3 ans, mais quand même ce n'est pas original ?

Nous devions rester jusqu'à lundi soir, mais nous avons préféré rentrer ce soir, car on annonce pour cette nuit des giboulées de neige jusqu'à 1000 m. Pralognan est à 1450 mètres, et nous n'avions pas nos pneus neige, alors le regret au coeur, nous sommes rentrés. 

Aujourd'hui pour la suite de mon reportage à St. Pétersbourg, je vous emmène admirer les façades des églises, dans certaines je suis rentrée, dans d'autres je n'ai pu que les admirer depuis l'extérieur et profiter de l'arrêt du car pour les photographier. C'est pouquoi je vous dis qu'il faut que je retourne dans cette ville magique dont beaucoup rêve.

Quand vous pensez à la Russie, je suis certaine que vous pensez aux dômes et aux coupoles superbes des églises orthodoxe, comme celle-ci regardez:

L'église de la résurection du Christ

Sur la rive gauche de la Néva, se dresse élancé vers le ciel, l'édifice bleu et blanc  de la cathédrale de la Résurrection du couvent de Smolny.

Le canal Krioukov et le clocher de la cathédrale Saint Nicolas, l'une des plus poétiques de St. Pétersbourg.

Celle-ci je suis rentrée dedant et j'ai assisté à un office ainsi qu'à un baptème dans l'une des chapelles. C'est St. Nicolas des Marins symbole de la gloire de la flotte russe. remonte à une petite église de bois construite à l'époque de Pierre le Grand au milieu de quartier habité par les marins.

L'église est sur deux étages, vous remarquerez les dorures omniprésentes partout, la particularité de ces églises, c'est que les offices se pratiquent debout c'est pour cela que vous ne voyez pas de bancs comme dans nos églises.

La cathédrale de la transfiguration du Sauveur

Et celle de la Trinité du régiment Izmaïlovski, elle date de 1828/1835.

L'architecture extérieure de l'église de Tchesmé lui donne un air romantique, celle-ci a été érigée entre 1777/1780 elle évoque la victoire brillante remportée par les marins russe sur la flotte de Turquie dans la baie de Tchesmé en 1770.

Les premières neige de novembre sur le parvis de la cathédrale Saint Vladimir, la silhouette élégante de cette cathédrale se détache nettement dans le panorama de la rive droite  de la Néva.

Le prochain message terminera la visite de St. Pétersbourg par quelques photos des endroits où nous sommes passées.

Il y avait très longtemps que je rêvais de l'Ermitage à Saint Pétersbourg. (Vous remarquerez je rêve souvent !!).

Un week-end de 11 novembre, nous nous sommes envolés pour cette ville magique qui porta le nom moins poétique de Léningrad.

Au départ de Roissy, nous sommes montés à bord d'un avion d'une compagnie Russe, bien vétuste. Ma ceinture ne se fermait pas, la tablette ne se relevait pas et je vous en passe. Si j'avais bien lu la brochure sur laquelle j'avais réservé ce voyage, j'aurais vu tout en bas une toute petite ligne m'indiquant que je pouvais avec un supplément m'envoler sur une compagnie Allemande.  Ah ! si j'avais mieux lu.....

C'est d'abord à l'Ermitage que je vais vous emmener.

Les superbes collections du Musée de l'Ermitage sont réparties en cinq édifices différents : Le palais d'Hiver, le Petit Ermitage, le Grand Ermitage, le Nouvel Ermitage et le Théâtre de l'Ermitage, je vous invite donc à me suivre dans ce magnifique palais.

La bibliothèque de Nicolas II

Le boudoir

La petite salle à manger est l'une des seule pièces avec la bibliothèque avoir gardé leur aménagement originel d'avant la révolution.

Voici le Service aux camées, il vient de France de la Manufacture de porcelaine de Sèvres, il a été fabriqué dans les années 1778/1779

Le service à la grenouille verte est anglais de la célèbre manufacture Wedgwood et date de 1773/1774, il fut commandé par Catherine II pour le palais de Relais (connu aujourd'hui comme le palais de Tchesmé, sur la route de Moscou)

La salle de Jupiter

C'est un monument que l'on nomme : La châsse du Prince Alexandre Nevski (1750/1753) célèbre chef militaire de la Russie au XIIIème siècle. Il a fallu une tonne et demie d'argent pour la fabriquer, ce qui constituait l'extraction annuelle des mines de Kolyvane.

L'horloge "Le Paon" fabriqué dans la seconde moitié du XVIIIème siècle par James Coxe horloger en Angleterre.

Un élément important de toutes les églises orthodoxe, voici la coupole de la grande chapelle impériale.

La vierge à la fleur de Léonard de Vinci (Madone Benois)

Le vase de Kolyvane

Les loges de Raphaël

L'histoire des loges de Raphaël de St. Pétersbourg est curieuse. A la fin des années 1770, Catherine II ordonna de copier les célèbres fresques du Vatican exécutées par Raphaël et ses élèves en 1516/1518. Les copies furent exécutées sur des toiles par les peintres Christophe Unterberger et V. Péter.

La salon des Malachite servait de passage entre les appartements privés de l'Impératrice Alexandra Feodorovna et les salles d'apparat du palais. Il s'ouvrait sur l'enfilade de la Neva.

Salle d'art français du XVIIIème siècle

Les Trois Grâces d'Antonio Canova

Ce carosse était utilisé pendant les couronnements. Les empereurs de Russie se faisaient sacrer à la cathédrale Dormition du Kremlin  à Moscou.

Alors vous ai-je mis l'eau à la bouche ? Visiter l'Ermitage en détail demanderait beaucoup plus qu'un week-end . Dans un prochain message, je continuerai notre escapade Russe. A bientôt.

Nouvelle vie. Envie de refaire de nouveaux travaux manuels et de connaître  d'autres amies.

En Chautagne, il y a une association très active l'A.L.C.C. Elle réunit dans plusieurs villages autour de Chindrieux des activités différentes, des sorties, des soirées à thème et pour les enfants  plein d'autres activités. En septembre, je me suis donc inscrite au cours de peinture sur bois, dirigé par Josette, vous savez la dame qui exposait cet été à Chanaz.

Les cours ont lieu tous les jeudis après-midi, c'est à 12 kilomètres de chez moi. Nous avons commencé le premier jeudi d'octobre. Première oeuvre imposée aux trois nouvelles, les autres avaient fait pareil à leur premier cours. Voici :

Il n'est pas encore tout à fait terminé, il reste la patine à passer.

Aujourd'hui, j'ai commencé ma seconde oeuvre ! un plateau façon cuir. Sur une base brut, j'ai passé 2 couches de peinture rouge foncé, ensuite avec une éponge j'ai délicatement tamponné le plateau de brun et d'or ; après avoir décalqué un motif floral et reproduit à l'aide d'un carbone blanc dans deux coins opposés, jeudi prochain je commencerai à les peindre ; en attendant voici :

Mes collègues ont choisi d'autre support, tous différents, il y en a qui on commencé l'année dernière.

4ème année de cours pour cette dame, c'est déjà beaucoup plus minutieux.

Celle-ci travaille sur une planche qui lui servira de table de camping.

Avec le coup de patte de Josette notre prof, qui va de l'une à l'autre avec beaucoup de gentillesse.

L'une s'applique sur une boite à clefs et l'autre sur un tableau dont le modèle est une boite de chez le pâtissier avec un paysage provençal très bien rendu.

Annick écoute les conseils de Josette, elle a commencé l'année dernière un coffre à jouets en trois morceaux pour son petit fils "Gérémy".

elle a choisi un décor très raffiné, le résultat je vous assure est magnifique.

Monique c'est une nouvelle comme moi, elle n'est pas satisfaite de son résultat et réfléchit comment elle va faire.

Quant à ma voisine, elle a un cours de retard, elle termine son coeur.

Je vous assure bel après-midi de détente, je suis ravie d'avoir choisi ce cours.

Les jolies villes anciennes qui conservent une authenticité dans leur façade de boutique sont de plus en plus nombreuses. Regardez ces quelques unes dans le vieil Annecy

Difficile de prendre une photo dans la journée sans qu'il y ait des passants !

Maintenant regardons l'intérieur des vitrines, parfois elles son très alléchantes !

J'avoue avoir saliver"grave" comme disent nos jeunes !

Le dernier samedi du mois, c'est aussi "brocante" dans le vieil Annecy.

Bon ! celle-ci de devanture est réservée surtout l'été, l'hiver on choisit  une table à l'intérieur, on se repose et on déguste.

L'été sur les quais, beaucoup d'exposants de tableaux.

Eh! oui, cette nuit il a neigé ! Hier on s'en doutait, c'est la première fois que nous découvrons la neige depuis que nous avons emménagé dans notre nouvelle maison.

Le parc de Monique vu depuis le bureau

Sur le balcon ça ne tient pas mais :

dans le jardin !!! ça suffit pour changer le paysage.

Depuis que les feuilles du cerisier sont tombées, je vois l'heure au clocher du village.

Bon ! ce n'est pas encore beaucoup, mais ici il n'y en a pas souvent, le week-end prochain si tout va bien nous monterons voir à Pralognan si la neige est là, car là-bas elle a plutôt intérêt à rester.

Et mon château, il n'est pas beau ? La princesse n'est pas encore levée, aucun volet d'ouvert !

Aujourd'hui je vais vous montrer quelques photos d'un endroit merveilleux où j'ai eu la chance de me rendre en 1997. On entend souvent parler des chutes du Niagara à la frontière des Etats Unis et du Canada. On parle aussi des chutes de Victoria entre la Zambie et le Zimbabwe, elles sont les plus grandes. Mais moi, je vais vous montrer celles qui se trouvent à cheval sur trois Pays : Le Brésil, l'Argentine et le Paraguay.

Voici les superbes Chutes d'Iguaçu.

Pour les visiter, nous nous promenons dans 18500 hectares de forêt tropicale, des chemins avancent au milieu de certaines, et je vous assure c'est très impressionnant d'être au milieu de million de m3 d'eau, a certains moments nous sommes obligés de protéger les appareils car nous recevons une bruine agréable sous la chaleur tropicale.

J'ai pris également un hélicoptère pour pouvoir prendre ces photos.

Vous pouvez également monter à bord de zodiac pour passer en dessous, je ne l'ai pas fait, on ne peut pas tout faire, il paraît que c'est encore plus impressionnant.

Et quand le soleil se couche !

Tout simplement sublime !

Je vous assure une journée inoubliable, le soir nous nous envolions pour la grande forêt amazonniène pour un strecking de 3 jours à 2 heures de pirogue de Manaus.

Depuis mon enfance j'aime les châteaux. J'aurais aimé la vie de château ! Je suis certaine que mon goût particulier pour les belles choses je les dois à mon enfance. Ma tante était religieuse dans la congrégation Saint Thomas de Villeneuve, une congrégation riche qui possédait de nombreuses belles demeures, comme celle que j'ai rencontrée dès mes 5 ans et dans laquelle je suis allée plusieurs années de suite en colonie de vacances.

Dans mon souvenir, qu'il était beau "mon château". Il se trouve en Normandie entre Etretat et le Havre à Saint Jouin Bruneval, en plus il s'appelait le Clos des Fées !

Il avait été construit entre 1902 et 1914, aux yeux de certaines personnes il était jugé comme hétéroclite, monumental, luxueux, confortable aux nombreuses fenêtres donnant sur une grande prairie, meublé comme un musée parait-il. Il a eu ses heures de gloire pendant la guerre de 1914, mais après il tomba dans l'oubli jusqu'au jour ou une des  supérieures de St. Thomas de Villeneuve le fit acquérir par sa communauté, afin de transformer l'ancien palace ultra chic en maison de vacances pour les pensionnats de la congrégation?

Contrairement à beaucoup d'enfants je n'ai aucun mauvais souvenir de mes divers passages chez les religieuses.

Il y a quelques années, j'ai voulu montrer à mon mari le château de mon enfance, en approchant mon coeur battait très fort, j'étais si contente de pouvoir partager un souvenir si lointain, mais là quelle déception voici comment j'ai retrouvé mon château.

et encore, vous ne voyez pas les toitures percées.

Depuis longtemps les religieuses l'ont vendu et le dernier propriétaire ruiné n'a pas eu de quoi l'entretenir et surtout de le faire réparer après un incendie dans la salle de bal. L'herbe a envahi le parc et la belle prairie a été morcelée et maintenant à la place il y a un lotissement et un parking... Mais le plus triste, à mon dernier passage en 2005, le propriétaire vivait au pied du château dans deux caravanes entouré de ses chiens grognants et menaçants. C'est le coeur lourd que je suis remontée dans ma voiture avec le plus grand des souhaits, qu'un jour une fée à la baguette magique réveille et redonne toutes ses splendeurs aux "Clos des fées", car je ne peux me résoudre à sa mort définitive.

Si une de vous qui passez par mon blog  pouviez  m'en dire encore plus sur "mon château" n'hésitez pas à me contacter

Une de mes amies bloggeuse habitant la région est allée voir "mon château" après avoir lu ce reportage, elle a fait son enquête et l'a photographié comme je ne l'ai jamais vu c'est-à-dire en cette période de la fin de l'automne, encore plus triste et plus délabré, mais avec un charme fou. Ah ! "si" j'étais jeune. Ah ! "si" j'avais des sous, je l'aurais acheté pour en faire un hôtel de luxe.
avis aux amateurs il y a un numéro de téléphone.

Plusieurs autres châteaux ont partagé ma vie, d'abord de l'âge de 9 ans à 14 ans une autre Institution St. Thomas de Villeneuve à Saint Germain en Laye dans une belle maison bourgeoise rue des Louviers, transformée maintenant en lycée professionel. C'est là que j'ai fait ma première communion. Je me souviens également des promenades du jeudi sur la Terrasse près du château qui a vu naître Louis XIV.

J'ai osé sonner pour demander à revoir mon dortoir des années 1954

Mon dortoir se trouvait au 1er étage à gauche de la porte, transformé en plusieurs salles de classes, heureusement les colonnes y sont toujours et j'ai pu situer l'emplacement de mon lit.

Le dernier château de ma jeunesse le voici :

Il se trouve à Bry sur Marne et c'est encore une propriété de l'Institution Saint Thomas de Villeneuve. La fenêtre du dernier étage, la dernière que l'on voit à droite était celle de mon dortoir.

Je l'ai quitté, l'année de mes 18 ans.

Et maintenant depuis mon salon, assise dans mon canapé, je peux rêver et admirer au pied du Grand Colombier, le château de mon Héloïse, le château de sa princesse, le sien quand elle sera grande, elle en est convaincue, voici MACHURAZ

Tel que je le vois depuis mon salon !

Nous sommes montés avec Héloïse, déception nous n'avons pas pu y rentrer, il paraît qu'une vieille dame y vie seule avec son chien. Est-ce une Princesse ?

Ce matin je vous en rajoute une, regardez MACHURAT avec de la neige derrière au sommet du Grand Colombier.

Hors sujet :  Je n'hésite pas à vous montrer la première neige au sommet du Grand Colombier et vous remarquerez la couche est épaisse !

Super le télé objectif, mais à l'oeil nu de mon canapé je la vois très bien.

Nous habitons à 8 kilomètres de la Savoie, c'est donc tout naturellement que nous nous rendons régulièrement à Chambéry, malgré les 50 kms qui nous séparent de cette ville d'art et d'histoire, qui n'était pas encore française au début du XIXème siècle. Pour nous y rendre nous pouvons y aller par deux routes totalement différentes mais tout aussi jolies, néanmoins nous affectionnons particulièrement celle ou nous longeons le lac du Bourget sur toute sa longueur.

La ville ancienne de Chambéry est dominée par le château des ducs de Savoie, l'un des quartiers anciens les plus curieux qui soient en France.

Cette jolie ville est au coeur de la Savoie, elle offre à ses visiteurs un très important secteur sauvegardé activement mis en valeur tant dans son habitat que dans ses rues anciennes ainsi que par ses édifices historiques classés.

De jolies maisons aux belles façades mais aussi des cours dans lesquelles il faut oser pousser la porte.

Une particularité à Chambéry les rues importantes sont truffées de petites impasses étroites et parfois peu éclairées, un véritable coupe gorge pour les habitants qui rentrent tard le soir à leur domicile !

Tout ça pour arriver dans ce genre de ruelle

Voyez-vous derrière ces barreaux vous vous trouvez dans la cage de l'escalier de l'immeuble.

Une cage d'escalier protégée, elles ne sont pas toutes comme celle-ci !

Dans les ruelles, l'entrée d'un immeuble !

elle n'est pas accrochée seulement depuis hier ! Elle indique le Cercle "Alain Fournier" nous pourrions penser que ce dernier est un cercle de lecture en la mémoire du célèbre écrivain du Grand Meaulnes ?

Dans les rues piétonnes les devantures des magasins ont été réalisées dans un style vieillot très agréables, ainsi elles se confondent très bien à l'ensemble.

Un petit clin d'oeil d'humour dans une vitrine !

Nous n'avons pas encore visité les traboules de Lyon, mais je suppose que cela ressemble un peu à ces cours chambériennes !

Pour terminer notre balade dans le vieux Chambéry, je vais vous faire découvrir l'intérieur de la cathédrale Saint François de Sales.

l'ancien couvent des Franciscains qui abrite maintenant le Musée Savoisien, que nous visiterons une prochaine fois.

Du jamais vu dans nos cathédrales picardes, ces peintures en trompe l'oeil que nous ne pouvons ne pas manquer, elles datent du début du XIXème siècle et confèrent à l'ensemble d'étonnantes impressions de volumes et de relief.

J'ai trouvé ces sculptures dans la cathédrale,  je n'ai pas noté de qui elles étaient, j'aime le geste mais je trouve trop long l'avant bras.

Refermons doucement la porte, je ne pourrai pas vous montrer la façade, elle est entièrement emmaillotée pour réfection.

et je terminerai par l'hôtel Monfalcon du XVIIIème siècle.

Nous nous arrêterons au Théatre, au delà un autre vieux quartier que nous visiterons une autre fois, le quartier de Montmélian

J'ai aimé découvrir et partager avec vous ces vieux quartiers, la ville est moyenne , agréable, il reste à voir le château qui domine la ville, il se trouve dans la cour de la préfecture.