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Manouedith et ses passions
4 mars 2009

Une loi pour la fessée

 

 

En découvrant cette dame ce matin à la une des journaux  , j'ai souri.

Antier_Edwige

Elle voudrait faire passer une loi pour interdire les fessées

Et je me suis souvenue d'une magistrale fessée que j'ai reçue l'année de mes 6 ans.

Nous étions en 1950, j'habitais avec mes grands-parents et j'allais à l'école à St. Just en Chaussée dans l'Oise, sur le boulevard, à peine 5 minutes en courant de chez moi.

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Mon grand-père, avait-il l'air d'un bourreau d'enfants ??

Dans la matinée, j'ai certainement reçu une punition de la maîtresse ce qui ne m'a pas plu du tout ; j'ai profité de la récréation pour me sauver de l'école et rentrer à la maison. Mon grand-père était serrurier (un notable respecté dans la ville !!). Il avait son atelier chez lui. Pour aller à l'école je traversais l'atelier, c'était plus court ; ce jour la en plein après-midi je suis passée en courant devant lui, il m'a attrapé et m'a dit : "Mais que fais tu là, tu devrais être à l'école" ; en colère je lui ai répondu que je m'en étais sauvée. Ni une, ni deux, il m'a pris par la main et m'a reconduite.

cour_de_recr_

La cour de récréation, ressemblait à celle-ci

La récréation se terminait, les enfants étaient en rang devant les institutrices, il s'est mis à côté d'elles, il a descendu ma culotte et m'a administré une fessée à cul nu devant toutes mes petites camarades (à cette époque l'école n'était pas mixte, de toute façon ce détail ne l'aurait pas impressionné). Inutile de vous dire que j'ai eu honte, mais je vous assure je n'ai plus jamais recommencé. Néanmoins, je ne lui en ai pas voulu et cela ne m'a pas traumatisé, seulement il me reste un souvenir parmi tant d'autres de ce grand-père que j'aimais.

 

Et vous avez vous déjà reçu une fessée mémorable que la loi pourrait punir ?

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Commentaires
M
C'est bien dommage que tu sois dans un milieu ou la violence sert à se faire respecter. Je pense que ce n'est pas le meilleur des moyens. J'ai vécu une partie de ma vie de couple avec un homme qui était violent aussi bien dans ses gestes que dans ses mots, malheureusement ce n'est pas resté neutre dans la vie de certains de mes enfants. J'espère seulement que tu arriveras à dépasser ça, tu sais la violence verbale parfois est plus grave qu'une fessée occasionnelle.<br /> à bientôt<br /> manouedith
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A
Personnellement je ne sais pas quoi en penser . Je ne vais pas dire que je suis une personne qui a été traumatisée par les fessées et les giffles de ses parents mais malgré tout je vis dans une famille dans laquelle la violence est la seule manière de se faire respecter . C'est en quelque sorte ce qui remplace la discussion . Il faut dire que mes parents ont beaucoup eu de mal à tenir mon frère ainé car il était , certes , insupportable et se mettait en danger assez souvent donc les menaces de fessées et les fessées elles-mêmes ont été beaucoup utilisées , et par conséquent mes parents en ont pris l'habitude. Je ne suis pas battue mais je suis consciente d'avoir un problème de violence que j'ai réussi à interioriser ce qui me stresse et m'empêche de dormir, ce qui a beaucoup d'influence sur ma manière de travailler au lycée. Enfin bref, je ne suis pas traumatisée et j'en parle sans problèmes, mais après réflexion ce projet de loi me semble mériter que l'on y pense , car si cela peut aider des enfants je ne voit pas ce qu'il y a de mal à ce que les parents essayent de trouver une meilleure manière de se faire respecter.
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A
Il faut savoir faire la différence entre une fessée exceptionnelle, qui n'est pas de la maltraitance,lorsque toute discussion reste vaine et que cela reste le dernier moyen de se faire entendre.<br /> Pour petit scarabée, on ne peut pas comparer une fessée chez nous et de la maltraitance dont elle fait allusion. J'ai vu des petits de 3 ans recevoir des coups de balayette en coco sur la tête et des enfants d'environ 7 ans battre un plus petit avec une branche de bougainvillée, quand on voit la taille des épines!!!!!!!!!Il faut avoir le coeur bien accroché!
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A
Je n'ai reçu qu'une seule gifle et non fessée par Ma mère, pour le premier caprice que j'ai fait à l'âge de 7 ans, m'a donné une gifle et non une fessée,cela m'a servi de leçon car je n'ai jamais recommencé. Il faut dire que je pleurnichais depuis un bon moment et que je l'avais vraiment poussé à bout, elle était pourtant très patiente et il en fallait beaucoup pour la faire craquer, je l'avais donc bien méritée.<br /> Elle ne m'a absolument pas traumatisée et m'a appris à ne pas recommencer et à savoir me tenir.<br /> Une fessée, lorsqu'elle appropriée, n'a jamais traumatisé personne et sert à cadrer certains débordements, il n'y a qu'à voir, lorsque l'on fait ses courses dans les magasins, ces enfants qui se roulent par terre en hurlant sans écouter leur mère et jusqu'à ce qu'elle cède, une fessée serait la bien venue, non seulement pour leur rendre service mais aussi pour le respect des caissières qui supportent cela toute la journée.<br /> Mais il est vrai que dans beaucoup de famille, l'enfant roi fait la loi auprès des parents!!!!
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L
Je n'ai jamais reçu de fessée, peut-être une tape sur les fesses mais je me souviens d'une gifle dans mon adolescence, la seule jamais reçue, parce que j'avais vraiment dépassé les bornes et très mal répondu. <br /> C'est vrai, en 1950 c'était chose banale et je ne pense pas que nous soyons une génération traumatisée !!!
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