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Manouedith et ses passions
30 juin 2018

Les Saintes Maries de la Mer

 

Le beau temps revenu. Une envie irrésistible de descendre à la mer.

Avant, tout de suite, nous prenions quelques vivres et en route pour le Tréport, Mers les Bains ou les plages normandes. En à peine une heure nous étions sur la plage la plus proche.

Maintenant, c’est un peu plus compliqué que ça. Nous y sommes en pas tout à fait 4 heures. Mais, déjà après 200 kilomètres, c’est la Provence : Montélimar et sa halte gourmande.

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 En réalité, moi je préfère l’océan, la Manche ou la Mer du Nord. Des mers qui bougent. Ce n’est pas pour m’y baigner, seulement pour le plaisir des yeux et des odeurs. Faute de grives, nous mangerons des merles ! La mer méditerranée a d’autres attraits ; il y fait chaud, les paysages sont secs et comme je suis tombée en « amour » avec la Camargue et les Cévennes : en avant pour les Saintes Maries de la Mer. L’un des seuls villages de la côte de ce côté-là, qui a gardé son âme authentique. Les grands immeubles, c’est pour Port Grimaud et la Grande Motte.

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 Alors, l’appel de la mer étant le plus fort ; nous allons faire une escapade vers la grande bleue. Deux jours, et nous aurons l’impression de partir en week-end. Notre WE à nous en amoureux. Exception à la règle, pour une fois, nous irons à l’hôtel. Nous pique-niquerons et nous nous ferons quelques petits restaurants pas chers. En revanche, il faudra que l’on accepte notre petite Myrtille. Merci Internet, avec booking.com, c’est très facile.

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En plus, cette semaine, le beau temps règne partout en France. Nous n’avons donc que l’embarras du choix ; calé  entre un rendez-vous chez le dentiste et un autre chez le coiffeur. Nous fixons notre départ le mardi, pour revenir le jeudi soir. Quant à Igor, il n’aime pas les voyages, ni les gardes extérieures à son environnement. En ce moment, il fait sa vie dans le jardin et oublie même de rentrer le soir. Donc, sous l’œil vigilant de ma fille, qui passera tous les jours, il ne sera pas malheureux.

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 En deux temps, trois mouvements, la valise est prête. A chacun sa besogne. Je m’atèle aux affaires personnelles. Consulter mon cahier des « départs », surtout ne rien oublier : médicaments, crème solaire, lunettes, chapeaux. L’organisation, c’est mon point fort. Petit mari est délégué à la préparation du pique-nique, des repas et des affaires de Myrtille ; bon, il oublie toujours quelque chose ; ce n’est pas grave, j’ai l’habitude. Exemple : le maillot de bain de la demoiselle, je plaisante !

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pique-nique à la Chartreusse de Valbonne dans le Gard

9 heures sonnant au clocher du village, dernier tour de clefs. La maison bien rangée : on ne part jamais avec le désordre. Ma mère disait toujours : tout doit être impeccable, on ne sait jamais….. Direction la mer au plus vite. Le chemin des écoliers, ce sera pour jeudi après-midi. Une heure 3/4 plus loin, les champs de lavande sont en vue. Comme c’est joli à partir de Montélimar (la pause nougat c’est au retour !). Ce qui est moins beau en revanche ce sont les centrales nucléaires qui bordent le Rhône, doublées à certains endroits  d’éoliennes, qui sont même très présentes au niveau de la route, qu’elles perturbent  l’attention des conducteurs. Bon ! Le progrès, l’écologie et patati et patata…. On fait donc avec. J’ai même appris que les côtes des mers du nord sont défigurées elles aussi par ces engins du XXème siècle.

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 Quelques arrêts techniques et pique-nique ; les Saintes Maries approchent. Les cigales nous accompagnent depuis notre dernier arrêt. Il fait beau, il fait chaud, on sentirait presque le sable chaud. A 14 heures, nous déposons notre valise dans un mas-hôtel et prenons possession de notre chambre. Bel endroit, calme, coquet, avec un accueil très sympathique.  Joséphine, la propriétaire est tout à fait comme le décrivent les commentaires du site de réservation. Les chambres sont toutes en rez-de-chaussée et donnent sur la nature, avec chacune une terrasse personnalisée.

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Nous passerons tout l’après-midi au bord de la piscine, pour que petit mari se repose. Comme à chaque fois, il fait la sourde oreille, quand je lui dis que je sais et que je peux conduire aussi ! Pour moi, il n’est pas question que je me baigne, je n’aime pas trop l’eau ; je me baigne très rarement même sous les tropiques. Nous ne sommes pas embêtés par les touristes, seuls deux couples et encore il y a une dame seule,  occupent la partie ensoleillée, pour mieux rôtir. Cela tombe bien, nous, nous préférons l’ombre. Je n’ai pas le droit de m’exposer (ce que je n’ai pratiquement jamais fait, et pourtant….) Je suis donc très sérieuse, j’obéis à mon dermatologue Monsieur Toro (il a un beau nom mon dermato, (très adéquat avec l’endroit !). Tout ce qui dépasse, est copieusement pommadé.

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 Cette année, j’ai adopté, les pantalons très légers ou les robes longues en lin. Qu’est-ce que l’on est bien, dans ces robes sans entraves, aux couleurs vives. Mon allure a changé et je ne suis pas mécontente. J’ai même des baskets à fleurs, « du serviettage » ont dit mes filles ! Oh, les vilaines, mais je suis si bien dedans. Surtout, quand je vois des femmes entre 60 et 70 ans et plus, en short court, avec des cuisses pleines de trous et des problèmes veineux, des bras flasques et la poitrine marbrée. Ah, elles sont peut être à la mode, mais Dieu qu’elles sont moches ; chacun fait ce qu’il veut, soit. Quand les outrages de la vieillesse s’attaquent à nous, rarement on passe à travers, il faut faire avec et choisir la sobriété avec une pointe de fantaisie. Comme m’a dit mon dentiste la semaine dernière : on ne peut pas avoir été et être encore….

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 j'ai osé !

Quand la chaleur est retombée et que la soirée s’annonce, quel délice de se promener au bord de l’eau, choisir un petit restaurant sympa avec huîtres (Bouzigues n’est pas loin.) et après le dîner une belle promenade à la chasse au coucher de soleil. Derrière le mas se trouve un grand étang. Myrtille j’avoue, en a un peu marre, elle aura le droit aux bras au retour et sera heureuse de retrouver sa cachette bien au frais derrière le rideau du placard. Nuit reposante, calme, réparatrice et sans moustiques.

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A bientôt pour la suite de notre escapade…..

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15 juin 2018

Meillonnas, une belle rencontre

 

Après un hiver long, froid et neigeux. Un printemps plutôt très orageux qui, malgré tout, nous a fait découvrir les fleurs du Valromey. La région du Bugey que j’apprécie beaucoup et dont je vous parle souvent. Nous avons repris nos balades hebdomadaires. Quand nous le pouvons, nous évitons les dimanches et nous privilégions un jour de la semaine, suivant le temps. Ainsi, nous rencontrons beaucoup moins de monde et nous profitons mieux de nos escapades.

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 Cette semaine, mardi en me levant, j’ai eu envie d’un vieux village avec des maisons en belles pierres, en un mot un village ancien. C’est en interrogeant Internet, que j’ai trouvé. C’est donc  dans la région de Bourg en Bresse, que nos pas, ou plus exactement notre carrosse des temps modernes nous a conduit. A 15 kilomètres au nord ouest de Bourg se trouvent deux villages remarquables. Le premier : Meillonnas ; la patrie des potiers et des faïenciers.

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 Dès notre arrivée, nous n’avons pas été déçus. Déjà, la traversée du plateau de Hauteville que nous connaissons bien ; avec ses pâturages et ses forêts, ensuite le pays de Cerdon et ses vignobles dont les côteaux à flanc de montagne sont entourés d’une végétation luxuriante ; c’est en redescendant vers la vallée de l’Ain que nous avons attaqué la région du Revermont, que l’on défini comme étant les premiers contreforts du massif du Jura et la frange bressane qui s’étire de Bourg en Bresse à Long-le-Saulnier, c’est une belle région naturelle faite de petites montagnes calcaires et qui chevauche deux départements l’Ain et le Jura.

 

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 Meillonnas, est le  but de notre visite. Aller découvrir la dernière faïencerie artisanale du département. En arrivant dans ce beau village aux maisons de pierres dorées, aux parcs verdoyants et très bien entretenus, avec son église St. Oyen au dôme de tuiles vernissées  et avec ses deux chapelles  des XIIIème et XIVème siècles, c’est entre parenthèse, l’un des plus importants ensembles de l’Ain et classés aux monuments historiques depuis 1988. Sans compter le château dont je vous parlerai plus loin. Mais la plus belle des surprises, sera notre rencontre avec Nicole Reverdiau et son fils Jean-François Darnand.

 

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Ces peintures à fresques sont d’une qualité artistique exceptionnelle. Le style, les thèmes représentés et les techniques utilisées comme les dorures et les pigments de couleur et les effets de perspectives évoquent la renaissance italienne.

 

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 Une dame, qui vient de fêter ses 90 ans et qui depuis 51 ans, a pris le virus de son père, afin de faire revivre les célèbres faïenceries de Meillonnas. Installée dans le rez-de-chaussée de sa maison de famille, elle malaxe l’argile, elle invente des figurines toutes différentes, suivant l’humeur du jour et des créations qu’elle a dans son imaginaire. De son métier d’avant ; étalagiste, elle garde sa façon de travailler la terre comme le tissu. Au début, elle faisait des copies de pièces de Meillonnas, puis son style s’est personnalisé tout en respectant le violet manganèse, le bleu et le vert ; au début, la terre venait de son village, mais comme son marchand de terre n’est plu, elle se fournit ailleurs.

 

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XVIIIème siècle

 

Quant à Jean-François, il travaille avec elle. Il façonne, s’occupe des cuissons et de l’émaillage en se spécialisant dans les reproductions fidèles (plats, soupières, assiettes, récipients et objets divers) ;  toujours dans l’esprit du meillonnais.

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En 50 ans, les faïences de Nicole Reverdiau ont parcouru une bonne partie du monde; à travers ses expositions, ses commandes officielles. Et même dans les foyers en Australie. Amie, de Jean Marais et de personnes connues dans le monde artistique et politique.

C’est une femme qui a beaucoup de classe, de gentillesse, elle accueille ses visiteurs avec chaleur et fait partager sa passion dans un endroit magique qu’elle a décoré avec soin ; et n’a pas failli à la promesse qu’elle avait faite à ses parents : continuer son art jusqu’à son dernier souffle, sans jamais se séparer de la maison de famille.

 

 Justement, cette maison de famille, entourée d’un superbe parc arboré et propice à la création ainsi qu’à la méditation, il s’en dégage une ambiance indéfinissable, un bien être d’un autre temps. Vraiment nous nous y sentons bien. Je lui ai acheté une petite statue dont elle a eue beaucoup de mal à  se séparer, car ses œuvres sont ses bébés. Elle n’en revient toujours pas d’inventer tous ces détails et ces formes différentes et se rendre compte, que c’est elle qui les a pensées. En partant, elle nous a invité à revenir nous reposer dans son parc et elle nous montrera l’œuvre de sa vie à travers ses books. Oui, nous y retournerons, car c‘est  exceptionnel de rencontrer une aussi grande dame amoureuse de l’art et de la création.

 

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deux de ses oeuvres

 

Elle est la dernière faïencière de ce beau village de caractère et pourtant, Meillonnas, a été un des fleurons de la faïencerie française entre 1760 et 1845. Ce village est connu pour ses poteries vernissées notamment : «  le service vert » qui était diffusé dans toute la région. C’est dans la seconde partie du 18ème siècle, que le baron et la baronne « artiste » Gaspard de Marron créent une faïencerie dans une des tours de leur château et la confient au Maître Claude Gautherot qui donnera un essor considérable à la production. C’est à lui que l’on doit le célèbre motif de la rose Manganèse et l’apogée de la production « petit feu ». La faïencerie, continuera à produire jusqu’aux environs de 1870, pour être remplacée par d’autres  techniques. Depuis plus de 50 ans, grâce à Nicole et à son fils, la tradition est perpétuée à nouveau.

 

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 Maintenant, quand je regarderai ma figurine sur ma cheminée, c’est à cette grande dame, passionnée par son art et qui a su nous émouvoir, que je penserai comme l’intitulé de ce billet : vraiment, une très belle rencontre.

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Quand nous retournerons à Meillonnas, nous irons visiter le second village : « Treffort-Cuisat » perché sur une colline, que l’on peut admirer de loin en passant sur la nationale. Il nous réserve aussi de beaux endroits.

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A bientôt………….

 

 

 

 

 

9 juin 2018

Croisières diverses. Nostalgie !

 

Depuis, 11 ans ½ que je tiens ce blog. A l’approche des vacances, j’ai souvent de nouveaux commentaires sur mes croisières passées. Donc, j’ai décidé cette semaine, de refaire une rétrospective de celles que nous avons faites depuis 2008.

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 Ah, les croisières ! Comme j’ai classé toutes celles que nous avons faites, avec les photos, les programmes, je suis allée les chercher au grenier pour vous les faire revivre. Comme c’est magique. En regardant les photos, en relisant les programmes ; tout remonte à la surface et nous les revivons comme au premier jour. Petits plaisirs à des époques de notre vie, où nous avons eu l’opportunité et la chance de les vivre. Maintenant, nos finances ne sont plus les mêmes, les promotions très avantageuses, ne sont plus aussi fréquentes et nous avons changé notre façon de partager nos vacances.

costa fantasia

C’est en 2008, que nous avons commencé ce genre de vacances. Au début ce qui me séduisait, c’était de voguer au calme et chaque jour découvrir un nouvel endroit sans avoir à changer d’hôtels et trimbaler nos valises. Nous avons commencé sur un Costa, en direction de la Norvège. Cette découverte nous a tellement plue qu’aussitôt rentrés, nous embarquions pour 6 jours en méditerranée sur le Costa Atlantiqua, mais là, nous avons choisi une cabine avec balcon. Car dans la précédente, nous n’avions ni de hublot ni de balcon.  Pas très facile chaque matin pour s’habiller suivant le temps, il fallait souvent courir le long des coursives jusqu’au pont pour voir s’il faisait beau et décider de comment allions-nous, nous habiller.

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L’année suivante, c’est sur un M.S.C. « le Fantasia » que nous embarquions ; le dernier sorti et le plus grand de cette année là. Très fatiguant, trop long. Quand après le dîner dans la salle à manger à la poupe, il fallait rejoindre au pas de charge la proue, pour le spectacle, parfois il fallait courir. La salle à manger étant très grande vu le nombre de passagers, c’était un perpétuel brouhaha très fatiguant. Egalement trop cosmopolite pour moi, très peu de français.

C’est en rentrant de ce voyage, que nous avons décidé de ne plus voyager sur des bateaux aussi grands. Les plus petits à taille humaine sont plus chaleureux et si possible, privilégier les francophones.

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Sur un des précédents navires, un groupe T.M.R. était à notre table, leur programme était différent du nôtre. Ils nous ont parlé de cet organisme qui la plupart du temps ont des bateaux plus petits, où les français sont majoritaires, et dont chaque croisière a un thème pour mélanger le plaisir et le culturel. Ce qui m’a tout de suite convaincu et correspond beaucoup mieux à ce que nous recherchions.

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Mais avant d’embarquer avec cet organisme. Du 20 au 27 septembre 2009, c’est sur le « Bleu de France 100% tout compris, 100% français que nous avons embarqué vers Barcelone, Palma, Malaga, Gibraltar, Ajaccio et retour à Marseille. Et là, cerise sur le gâteau : 1 croisière payée, 1 croisière gratuite ! Pas mal comme promotion, plus jamais revue depuis ! Nous étions sous la direction d’un Commandant français habitant la Tasmanie « Jean Pierre Ravanat » passionné de La Pérouse qu’il nous a fait découvrir lors d’une conférence super intéressante. Vraiment, cette croisière, marquera dans le monde de nos croisières. Et un restaurant gastronomique au top ; jamais égalé sur d’autres bateaux.

 

costa bleu de france

 Souvenirs inoubliables des arrivées dans les ports au lever du soleil ; par exemple à La Valette (Malte), l’ocre des maisons ressortait majestueusement et j’ai fait des photos superbes. L’arrivée dans Venise, inoubliable aussi, même si je suis consciente que pour Venise, traverser la lagune jusqu’au port avec ces mastodontes, c’est écologiquement insupportable. Mais pour ceux qui sont à bord, ce sera certainement l’un de leurs plus beaux souvenirs.

costa 0

Une autre croisière, que nous avons beaucoup appréciée ; malgré une très mauvaise odeur dans notre cabine durant tout le séjour. « l’Opéra sur Mer ». TMR avait affrété en 2010 : le Costa Allegra, voulant faire revivre les célèbres croisières Paquet des années 1960. Comme thème l’opéra avait été choisi, pour rendre hommage à la Callas lors de la traversée de la mer Egée. C’est une des plus onéreuses de nos croisières, mais elle a duré 15 jours de Marseille à Marseille, en allant jusqu’à Odessa en Ukraine, avec des escales en Grèce, en Turquie, en Roumanie, avec un panel de chanteurs célèbres, dont certains avaient fait de grandes carrières, ils nous  ont présenté des œuvres qui se donnent dans tous les Opéras du monde. En dehors des concerts du soir, nous les avons côtoyés  partout sur le bateau, nous partagions avec eux leurs répétitions et notre table sur les ponts. Vraiment de bons moments.

costa costa paquet

Cette croisière, nous a décidé pour choisir la suivante : Le jazz en mer avec la participation de  Michel Leeb. Sur le Mistral. Les musiciens présents étaient beaucoup moins sympathiques que ceux de l’Opéra. Seul Michel Leeb était accessible.

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Depuis toujours, je rêvais d’un voyage en Russie, c’est donc cette destination que nous avons choisie pour sillonner ce grand pays de  Moscou à St. Pétersbourg. C’est avec Croisi-Europe que nous sommes partis, mais les bateaux étaient ceux de l’état russe, car aucun bateau étranger n’a le droit de naviguer sur les fleuves russes. Nous avons donc embarqué sur le « Sobolev » petit et très rudimentaire pour son confort. Mais les conférences à bord enrichissantes même si nous étions assis, sur des chaises peu confortables et les visites à chaque escale étaient tout simplement grandioses. Je rêvais de voir les églises orthodoxes avec leurs clochers à bulbes,  alors, je peux dire que je me suis régalée. J’ai beaucoup aimé ce pays et son histoire. Certainement une de mes plus belles croisières, malgré l’accès à notre cabine compliquée et peu confortable.

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 Sous l’égide de TMR, mais sur un bateau Costa « le Fortuna » mélangés aux autres passagers. Nous étions un groupe de 70 personnes avec un programme tout à fait différent, sur le thème : « Secrets des rois et des reines » avec la participation à bord de Stéphane Bern et à Lisbonne celle de son Altesse Royale le Prince Charles Philippe d’Orléans. Nous avons eu de nombreuses conférences chaque jour avec deux journalistes spécialisés en Histoire. Jean-Christophe Petitfils, auteur de nombreux livres sur les Rois. Et Madame Isabelle Rivere, spécialiste de la couronne d’Angleterre, qui a souvent côtoyé sa majesté la reine Elisabeth et a écrit plusieurs ouvrages sur la vie de cette reine à la longévité et au règne le plus long en Europe. De belles escales à Lisbonne, Casablanca,  Malaga, Cadix, Valence et Barcelone. Une belle croisière et de jolies rencontres fort sympathiques.

costa rois reines

 

 Depuis 2015, nous n’avons pas repris la mer et je peux vous avouer que cela me manque. En ce moment, nous réfléchissons à une escapade sur le Danube. Pas encore d’actualité pour l’instant, seulement en gestation. Mais, indiscutablement après 10 ans d’expériences, nous savons celles que nous préférons, en un mot sur des bateaux à taille humaine, francophone, et avec un thème culturel, que ce soit : musique, art, histoire, pour mélanger l’utile et l’agréable. Alors peut être à bientôt pour de nouvelles aventures. Je précise, les premiers prix sont très abordables.

 

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La prochaine fois ce sera sur ce genre là ! Après avoir vogué du plus grand aux moyens, en occupant, une cabine sans hublot, des cabines avec balcon ou hublot et même une suite, alors pourquoi pas ? 

 

 

 

5 juin 2018

La journée des jardins 2018

Un jour, il y a très longtemps, au début de ma vie de femme. Un ministre français, a inventé : La fête de la Musique, afin d'attirer l'attention sur toutes les musiques, qu'elles soient modernes, anciennes, folkloriques..... Le succès remporté la première année a été tel, que depuis 1982, chaque année le jour du solstice de printemps le 21 juin, partout en France et même maintenant à l'étranger, nous pouvons participer à ces fêtes populaires, souvent chaleureuses et joyeuses. Déjà, en 1980, la création de la journée du patrimoine, elle aussi avait rencontré beaucoup de succès, s'en sont suivis : la nuit des Musées et bien d'autres. Depuis 2003, nous avons celles des jardins intitulée : "Tous au Jardin". J'aime ces journées ou l'accent est mis sur le culturel. Ce week-end, le soleil étant de retour. Nous avons décidé  d'aller visiter deux jardins dans notre région.

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 samedi, Le Parc Botanique de la Teyssonnière

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dimanche, Les Fontaines Pétrifiantes dans l'Isère

 

Le Parc Botanique de la Teyssonnière, se trouve dans l'Ain, aux portes de Bourg en Bresse. dans un petit village, sur la commune de Buellas ; autour d'un château privé .

 

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Privé : donc, pas de visite des intérieurs. En revanche, 15 hectares à parcourir pour admirer dans le calme et la fraîcheur, profiter des arbres magnifiques aux essences  diverses. Malheureusement, un peu tard pour les rhododendrons, un peu tôt pour les hortensias mais il restait quand même, la fin de la floraison des roses.

 

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Ce jour là, c'était jour de fenaison ! Je comprends le jardinier, il fallait profiter des jours sans pluie et pour cela le mois de mai n'a pas été propice. Donc, c'est accompagnés du léger bruit de la faneuse et celle à faire les ballots de foin que nous avons parcouru le parc. Heureusement, n'étant pas allergique, l'odeur du foin coupé était plutôt agréable à nos narines.

 

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 Je me souviens dans mon enfance, la mécanisation n'existait pas, tout était fait à la main et à la fourche, il n'y avait pas de bottes, on mettait le foin directement dans la carriole et parfois  s'échappait, vite fait, un petit serpent.  Il fallait la journée pour faire le travail. Le midi, les femmes apportaient le pique nique et le soir on voyait déambuler sur les routes les engins tirés par un cheval ou deux et les faucheurs assis au sommet directement sur le foin. Époque des dinosaures me diront certains ! Non, seulement le début des années 1950.

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Dans ce parc, en 1999, la tempête a sévi, les propriétaires ont fait transformer les arbres mutilés en différentes statues, que l'on rencontre au détour des chemins.

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il y a aussi, quelques statues en pierre patinée par le temps ce qui donnent un charme romantique à  cet endroit.


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 Ce domaine, dont le château a été reconstruit après la Révolution a appartenu à la Famille de la Teyssonnière du  XIIIème siècle jusqu'à 1957. Inhabité depuis 1944, la nature ayant repris ses droits, le parc s'est vite transformé en jungle, digne du château de la belle aux bois dormants. En 1958, quand le docteur Auplat et sa famille l'achète, il s'évertue avec l'aide d'un jardinier à tout remettre en état et engage des travaux importants jusqu'à son décès en 1997. Ensuite, c'est son fils aîné qui reprend  le flambeau et avec l'aide d'un paysagiste et d'un jardinier, ils continuent à embellir l'ensemble, avec de nouvelles créations.

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 Dimanche, tout autre direction. Depuis longtemps, j'avais envie de visiter le jardin des fontaines pétrifiantes dans le sud de l'Isère. Afin que vous sachiez ce qu'est une fontaine pétrifiante, je vous invite à regarder cette vidéo.

ICI

Surprenant, ce jardin au bord  de la rivière : l'Isère ; ce jour là, en crue.

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Ce jardin pas comme les autres, se trouve dans un cadre unique en France enserré d'un côté par la rivière et de l'autre par les falaises d'où coulent des cascades plus ou moins grandes qui au fil du temps ont formé des gours, comme souvent nous rencontrons dans les grottes.

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Autour de ces cascades, chaque année s'organise un décor fleuri aux pieds d'arbres majestueux, paysagiste et jardiniers oeuvrent pour que le jardin soit toujours différent aux yeux des visiteurs. Des compositions insolites se mêlent aux fleurs, à l'eau pour donner  un aspect original et vous invite à un tour du monde botanique où se côtoient : plantes exotiques, méditerranéennes, aquatiques et tropicales. 

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Comme vous le savez depuis si longtemps que certains me suivent, je suis une poétique, une romantique ; je m'émerveille encore ! Je ne sais pas si je suis "un sage" Mais comme le dit André Gide, "Le sage est celui qui s'étonne de tout". Alors, si un jour vous passez dans la région allez-y vous serez émerveillé.

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A bientôt..... Si vous avez aimé, laissez moi un petit commentaire sympa. 

 

 Mes sources : Les photos sont de moi. Je me suis aidée des flyers pour les textes.

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