Hier, nous sommes allés au cinéma pour la sortie de ce film que je vous recommande particulièrement

Une petite fille au joli prénom de "Bertille" rencontre un renard, chacun fait découvrir son monde à l'autre. Si vous avez aimé "La Marche de l'Empereur", vous ne pourrez qu'adorez ce nouveau film réalisé par la même équipe sur la nature et l'homme ; l'histoire d'une amitié inattendue.

Je vous assure cette petite fille jolie avec une frimousse  intrépide au visage parsemé d'attendrissantes taches de rousseur, vous emmènera dans un univers que l'on ne sait plus regarder, les paysages qu'elle traverse à la poursuite de son ami le renard, ne vous laisseront pas insensibles, car ces paysages du Valromey sont d'une beauté sublime.  La trame de ce conte vous tient en haleine jusqu'à la fin. Vous traversez les quatre saisons par enchantement en  réalisant  que vous êtes "seulement "dans une région française méconnue bien souvent de la plupart d'entre vous,  mais encore authentique où j'ai eu la chance de venir m' installer en 2007. Pas un jour je  ne regrette notre choix et je n'ai pas encore tout découvert.

Les forêts en automne

Le plateau du retord où a été tourné ce film, se trouve être dans les dernières montagnes du Jura surveillé par le majestueux "Grand Colombier" dont  je vous parle si souvent et dont j'ai la chance de pouvoir admirer  les sommets et ses contreforts chaque jour depuis notre salon.

Cet appel de la forêt et de la nature s'avère un passeport pour l'évasion et la réflexion.

Au printemps, le plateau revêt un joyeux semis de fleurs de toutes les couleurs.

Et en ce moment, nous, nous y accédons par les Plans d'hotonnes, vous pouvez y faire des randonnées raquettes à vous couper le souffle dans les deux sens du terme, pour la Beauté et pour l'effort produit.....

Enthousiasmés par les prises de vue du film, nous avons voulu nous rendre compte par nous même et cet après-midi,  nous nous y sommes rendus et nous avons pu admirer ça  :

Je vous assure, allez voir le film, vous ne serez pas déçus.

Je terminerai ce petit reportage par une phrase du réalisateur et qui veut bien dire ce qu'elle veut dire :

"Les citadins que nous sommes devenus ont oublié de s'émerveiller."

Un grand "Merci" à  Luc Jacquet l'enfant de l'Ain et à toute son équipe qui nous a fait partager "ses petits bonheurs", son romantisme, sa pureté. Et moi je rajouterai : Merci à Bertille l'enfant de 10 ans si éloignée de tous ces jeux vidéos  que vont recevoir dans quelques jours tous ces souliers d'enfants du même âge.

Eh! oui, cette nuit il a neigé ! Hier on s'en doutait, c'est la première fois que nous découvrons la neige depuis que nous avons emménagé dans notre nouvelle maison.

Le parc de Monique vu depuis le bureau

Sur le balcon ça ne tient pas mais :

dans le jardin !!! ça suffit pour changer le paysage.

Depuis que les feuilles du cerisier sont tombées, je vois l'heure au clocher du village.

Bon ! ce n'est pas encore beaucoup, mais ici il n'y en a pas souvent, le week-end prochain si tout va bien nous monterons voir à Pralognan si la neige est là, car là-bas elle a plutôt intérêt à rester.

Et mon château, il n'est pas beau ? La princesse n'est pas encore levée, aucun volet d'ouvert !

Il y a des instants qui ne durent pas longtemps ! Assise dans mon canapé tout en tricotant j'admire les couleurs qui changent de seconde en seconde.

Regardez ces nuages et le soleil qui se couche:

On ne s'imagine pas, mais en face sur le Grand Colombier, assise dans mon canapé, c'est ce paysage que je peux admirer l'espace d'un instant :

Une ou deux minutes plus tard

Jamais, je ne me lasserai d'admirer "Machurat" au coucher du soleil. Rien d'extraordinaire me direz-vous ! seulement un  des mystères de la nature entièrement gratuit pour vos yeux que j'ai le plaisir de vous offrir.

Bonjour à tous, aujourd'hui, nous allons vous emmener dans le Chef lieu de notre département, il se trouve à 425 kms de Paris et à 81 kms de chez nous. Il est situé au point de rencontre de 3 régions typiques et complémentaires. La Bresse et ses poulets, La Dombes et ses étendues d'eau pour les chasseurs d'eau et le Bugey avec ses monts et ses vallées aux portes de la Savoie et aux portes également de la Suisse.

C'est aussi la patrie d'un célèbre astronome français, sa renommée vient de son travail sur l'orbite de Vénus en 1769, il contribue grandement à populariser l'astronomie, cette année c'est le bicentenaire de sa mort, voici Joseph Jérôme Lefrançois de Lalande.

Un autre personnage célèbre qui est passé par l'Hôtel Dieu de Bourg en Bresse, quelques mots sur lui avant de passer à la visite de l'Apothicairerie, je veux dire :

François Xavier BICHAT née en 1771 à Thourette (qui a l'époque était dans le département de l'Ain). C'est lui qui a donné son nom à l'hôpital Bichat de Paris et aux célèbres entretiens de Bichat. Il a fait de nombreuses et immenses recherches anatomiques et a publié de grands ouvrages, tout ça en si peu de temps, lorsque Corvisart lui rendi hommage il a dit : Personne en si peu de temps n'a fait tant de choses et si bien, il est mort suite à une chute dans les escalier de l'Hôtel Dieu à Paris le 22.07.1802.

Maintenant entrons dans l'apothicairerie où il avait été nommé en 1793.

Voici l'élément le plus important du laboratoire ou les religieuses attentives et minutieuses concoctaient les décotions de plantes pour en faire des médicaments. Ce laboratoire comme les deux autres pièces qui suivent sont restées intact, et ont été en service de 1790 jusqu'en 1963.

L'apothicairerie, d'abord alcove réservée aux moines puis aux pélerins au sein même des monastères. L'ancêtre de la pharmacie moderne fut transféré dans les Hôtels Dieu au moment de leur création comme celle-ci en 1790. A l'époque, point de gros tristes pharmaco chimiques ; les médicaments étaient fabriqués à partir de plantes médicinales : les "simples" souvent cultivées dans un potager ou ramassées dans la nature. Mélangées à touites sortes de substances on en obtenait des décotions des onguents et autres électuaires que l'on conservait dans des pots en faïence aux formes et usages variés ; joliment peint, harmonieusement rangés sur des étagères de boiseries d'un luxe raffiné, comme celles de l'officine qui datent du XVème siècle.

Dans la seconde pièce se trouve la bibliothèque avec des ouvrages du XVIIème siècle dont l'ancêtre de notre Vidal

Dans cette bibliothèques de nombreux ouvrages de médecins réputés.

On trouve également dans cette bibliothèque de nombreux cartons dans lesquels sont encore rangées soigneusement les herbes, les fleurs que l'on se servait encore à la fermeture en 1963.

Et pour terminer la visite , nous rentrerons dans la plus jolies des pièces l'Officine avec ses boiseries du XVème iècle, je vous laisse contempler, admirer, rêver et penser à tous ceux et celles qui ont été les pioniers de la pharmacopée!!

Refermons la porte avec un grand merci à la talentueuse guide qui nous a fait découvrir la pharmacopée depuis le moyen âge au XIXème siècle.

Retournons dans les rues de Bourg en Bresse.

La ville renferme encore de nombreuses et jolies maisons, que nous pourrions classées en trois catégories : quelques maisons du moyen âge à colombages :

de très jolies demeures aux façade XVIème siècle

Des maisons Haussmaniennes comme celle-ci

Je ne me suis pas très attardée sur les façades hausmanniennes car parmi un groupe ce n'est pas toujours facile de s'arrêter et de faire attendre,nous reviendrons, nous avons encore à découvrir, car nous n'avons pu rentrer dans les monuments ; jolis monuments que voici :

Pour terminer, je vais vous montrer deux maisons particulières, le premier hôpital de la ville qui n'avait que 12 lits.

Voici la maison natale de Jérôme Lefrançois de Lalande

eh ! puis zut encore deux petites dernières pour la route !

Maintenant, si vous voulez aller en visiter d'autres apothicaireries dans la région, il semblerait que vous en trouviez à :  Trévoux, Chatillon sur Chalaronne, Montluel, Thoissey, musée hospitalier de Charlieu et à l'Hôtel Dieu de Lyon.

Alors belles balades à tous, revenez me voir, j'aime vos commentaires !

Aujourd'hui, je vous invite à nous suivre à 60 kms de chez nous, seulement à 34 kms de Lyon, toujours dans le département de l'Ain, mais dans la région des Dombes ; plus rien à voir avec le Haut Bugey.

Voici : PEROUGES

c'est le type même de la cité du Moyen Age, c'est une ville d'artisans où nul Seigneur n'a jamais régné ; la culture et le tissage de la toile étaient les deux ressources de ses habitants qui dès 1236 avaient des franchises communales.

La cité de Pérouges est enfermée dans une ellipse de verdure masquant les remparts

Ses petites ruelles pavées de galets (dur, dur les pieds !) Son église forteresse, ses maisons pittoresques. Tout nous transporte au Moyen Age.

Saint Georges est le patron de la commune, vous le trouverez à l'intérieur de l'église forteresse représenté en un guerrier de bois coiffé d'un casque empenné, faisant mine de terrasser le dragon. Admirez, l'état de conservation remarquable de cette église, c'est une bâtisse du XVème siècle et elle est classée monument historique.

Voici la Porte d'en Haut

Et celle d'en Bas

Sur cette mosaïque, vous trouverez la maison Cazin qui est maintenant un Musée, vous y verrez également la Grange à Sel elle sera en fonction de 1536 à 1790. Aujourd'hui c'était la fête de l'artisanat et à cette occasion un groupe folklorique Bressan animait de leurs danses la cité, on pouvait également les rencontrer dans les rues ; petite information ce groupe fête ses 70 ans d'existence cette année.

Place du tilleul de très jolies maisons bien restaurées.

Escaliers de pierre, fenêtres, portes prisent tout au long de ma balade dans le village

C'est en 1601, que le village devient définitivement Français, rattaché par Henri IV au Royaume de France par le traité de Lyon.

Au XIXème siècle, l'industrie, le détournement de la route, plus tard le chemin de fer devaient en faire une ville laissée à l'abandon de 1500 habitants sa population tombe à 8. En 1909, Pérouges est menacée par une fièvre de démolition. Anthelme Thibaut lance la compagnie de presse qui devait la sauver.

Voici ce qui reste de la Maison du Prince, ancienne propriété des Ducs de Savoie.

En 1911, sous 'égide du Président Edouard Herriot, le Comité du Vieux Pérouges est fondé. Archéologues, artistes, notables prennent part à sa résurrection, les maisons sont consolidées et progressivement restaurées.

Alors voyez-vous, sans ce Président nous n'aurions pas pu visiter et vous faire partager notre visite de ce dimanche. Mais avant de vous quitter, voici ce que Manouedith a relevé sur une de ces jolies maisons.

Alors cela vous a-t-il plu ? Faites le savoir.

J'aimerai simplement rajouter, vous ne pouvez pas vous figurer combien il m'a fallu de patience pour prendre les photos et appuyer au bon moment quand il n'y avait personne, il passe toujours quelqu'un devant l'appareil, d'autant plus qu'aujourd'hui jour de fête les petites rues grouillaient de monde, on ne le croirait pas et pourtant je vous assure, pour prendre la bonne photo, le bon angle il faut s'armer de patience et ce n'est pas toujours simple.

En rentrant de faire les courses cet après-midi, nous avons pris le chemin des écoliers, regardez ce que nous avons découvert dans un tout petit village à côté de Chazey le Bon :

Rarement je n'ai vu un  aussi joli lavoir entouré de sa fontaine

Mais pour tout vous dire, nous étions à la recherche d'une auberge, celle-ci :

C'est l'Auberge de Contrevoz, nichée dans la verdure

Elle ne paie pas de mine, mais il parait que nous y mangeons très bien pour un prix raisonable, et de plus, à partir de l'automne, tous les vendredis soir le chef fait des repas à thème, du début jusqu'à la fin en passant par les vins tout est sur le même thème, donc maintenant que nous savons où elle se trouve, nous allons y aller et nous vous raconterons.

Vraiment, nous habitons une jolie région ! et nous sommes seulement au début de nos découvertes.

L'autre jour, quand nous avons accompagné nos derniers invités à la gare de Culoz, quand le train est parti, nous avons décidé d'aller nous promener le temps était beau, à quelques kilomètres de là, nous avons découvert un château en ruine, regardez c'est celui de Rochefort dans l'Ain.

cliquez sur les photos pour mieux les apprécier.

Ce château date de 1100, la partie gauche vient d'être restaurée, mais le reste n'a été que consolidé afin que les pierres ne tombent pas.

Regardez bien la grosse poutre qui soutient les poutres du plafond, elle est d'époque.

Maintenant, regardez le Grand Colombier en irruption !

Cet été, tous nos invitées ont eu le droit à la visite de la casacade de Cerveyrieu, c'est notre première curiosité à Artemare. Je vais vous la faire découvrir et vous raconter le chemin qu'elle prend pour se jeter derrière ce joli château dit "château de la cascade" construit dans les années 1860.

Mais  avant de précipiter ses eaux d'une sorte de reculée rocheuse d'une hauteur de 60 mètres, elle coule paisiblement depuis sa source sur le plateau du Retord.

Voici la vue 60 mètres en dessous

La puissance de la cascade varie suivant les précipitations tombées la veille.

Et le "Séran" continue son chemin en traversant Artemare et quelques autres petits villages dans les marais de Lavours, avant de se jeter dans le Rhône.

Ensuite,

L'occupation du soir, les "petites dames" s'essaient au piano, façon de voir si elles pourraient devenir des virtuoses !

Malheureusement tout à une fin, les 15 jours se terminent départ ce soir à 17h58 de Culoz pour Amiens.....

Aujourd'hui, nous avions rendez-vous ce matin avec le Soleil au col de la Lèbe, monde merveilleux que l'espace.

Monde extraordinaire pour un petit garçon passionné de tout ce qui se passe dans l'espace.

Il écoute, il pose et répond aux questions de la présentatrice.

Après le soleil, rendez-vous avec les étoiles jeudi ou vendredi soir, suivant le temps.

et maintenant pique nique

Avant d'aller visiter les grottes de la Balme, en isère à la limite de l'Ain pas très loin de Ambérieu en Bugey.

alors, on y va !

Monde étrange que ces marmites d'eau

où l'on passe même dans des couloirs très étroits

Pour déboucher dans de superbes galeries où la nuit volent des centaines de chauves souris.

ou l'on trouve sur un mur une peinture de François 1er peinte en 1862 par Théophile Levigne. Ce dernier venait de séjourner un certain temps à l'auberge du village, quand il a fallu qu'il paie la note, il n'avait pas d'argent, l'aubergiste lui a demandé de peintre François 1er dans cette grotte en échange, parce qu'il y était passé en 1516. C'était la première fois que ce peintre peignait un portrait sur un mur, depuis cette peinture n'a jamais été retouchée.

Et pour terminer la journée, retour sur le lac du Bourget pour une balade en pédalo.

Cet après-midi le temps était brumeux, nous avions décidé de monter au col du Grand Colombier, vous savez cette montagne que j'admire tous les jours depuis mon living, il est majestueux, mais pour s'y rendre ça grimpe sec, les cars ne peuvent même pas y monter à cause des pentes et des lacets dans lesquels ils ne pourraient tourner. En revanche il y a des cyclistes qui le montent deux fois et plus par jour et ils ont créés l'association des "Félés du Grand Colombier", en parcourant la route nous avons compris pourquoi.

De chez nous cela donne ça :

Arrivé au sommet la vue est à vous couper le soufle, malheureusement aujourd'hui c'était très brumeux, mais quand même : Le col est à 1501 mètres, de là partent de belles balades ; mais pas encore habituée, je n'avais pas penser que la haut il faisait un peu frisquet, je n'avais pas pris de coupe vent, les bras nus en petit chemisier, cela ne le faisait pas

Redescendu par une autre route nous  nous sommes arrêtés à mi-chemin la vue est toujours aussi belle

Le Rhône au premier plan et le lac du bourget au fond à gauche

Ensuite de la haut nous avions repéré le long du Rhône un petit lac appelé le lac bleu, nous sommes allés nous y promener

En début d'après-midi nous étions tout là haut....