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Manouedith et ses passions

17 juin 2019

La fête des Pères : C'est quoi un père ?

C'est quoi un père ?

En premier lieu, celui qui vous donne la vie avec sa petite graine.

En second lieu, cela peut être celui qui vous élève.

Mais aussi celui qui vous adopte.

Celui qui est là, pour vous dans tous les instants de la vie.

Renée et jean baptiste2

 

Le mien, c'est biologiquement celui-ci, je ne l'ai connu et vu pour la première fois qu'à l'âge de 26 ans. Dans toute mon enfance il était banni, j'entendais qu'on l'appelait ; "le beau merle". C'est moi qui ai fait les démarches pour le retrouver.

Renée et Michel 6 octobre 1951

Celui à qui j'ai dit "papa", c'est celui-ci ; il m'a été offert pour mes 8 ans ! Il devait effacer l'autre.

A cette époque, on ne se souciait pas beaucoup de la psychologie qui faisait du bien ou du mal à l'enfant. Heureusement les lois ont changé. Mais ce qui n'a pas changé c'est parfois la mentalité de certaines mamans du XXIème siècle, J'en connais deux, qui ont effacé du jour au lendemain  le papa, parce qu'elles ont refait leur vie avec un autre, qu'elles sont heureuses et elles poussent même le bouchon encore plus loin,  pour que les'enfant disent papa au nouvel Homme. Alors que le papa, a vécu un certain nombre d'années avec la maman et qu'ils formaient un couple harmonieux à l'époque ils étaient une  famille normale !

La nouvelle vie s'installe à l'autre bout de la France, ou ailleurs ; au début, elles continuent à accepter les coups de téléphone du papa, mais sans dire où elle se trouve. Et puis la troisième fois, elles ne veulent plus passer les enfants et elles disent : inutile de les rappeler, leur papa ce n'est plus toi. Alors, commence des démarches avec juges, avocats, un vrai périple plein d'embuches, qui font parfois baisser les bras aux plus téméraires.

Dans mon premier cas, l'enfant a 14 ans, son frère 11 ans, mal dans sa peau n'ayant pas vu son papa depuis 5 ans se confie à l'infirmière du collège. Une femme très intelligente qui a pris son travail à coeur et qui a tout fait pour réunir les deux garçons avec leur papa.  Croyant, qu'enfin les relations allaient redevenir normale ; les vacances scolaires suivantes, le papa,  fait tout pour les reprendre ; sauf que la maman n'a rien compris, elle lui dit ils sont assez grands pour te rejoindre par le train, peux-tu m'envoyer de l'argent pour le train. Il faut dire que le papa a toujours payé sa pension alimentaire, néanmoins, il envoie l'argent demandé (moi j'aurais envoyé les billets de train). Et les enfants ne sont pas venus. Difficile de renouer après de longs silences.

Noir et Blanc

Dans le second cas, la maman a disparu de la circulation avec ses enfants depuis deux ans. Localisée dans notre région, tribunal saisi, audience prévue ces jours-ci ; sauf que la maman n'a pas été cherchée sa lettre recommandée du tribunal. Alors audience certainement remise et pas de fête des pères, pour ce papa là.

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 L'enfance est une période qui passe si vite. Le temps perdu ne se rattrape jamais. Un jour viendra, les enfants retrouveront leur  papa et connaîtront aussi sa version. Mamans séparées, vous n'avez pas le droit d'évincer les papas. Souvenez-vous même si votre compagnon est gentil et considère vos enfants comme les siens, vous ne devez pas accepter qu'il l'appèle "papa". Un papa et une maman nous n'en avons qu'un et qu'une.

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Alors je leur offre ce bouquet et leur dis : Belle fête des Papas, un jour vous gagnerez.

 

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Dans une autre de mes vies, j'ai vécu, une autre histoire de papa délaissé et pas respecté par son ex-femme Un jour de fête des pères, il n'a pas voulu venir avec moi chez mes enfants Toute la journée, il a attendu un coup de téléphone des siens. Le soir je l'ai retrouvé il pleurait à côté du téléphone.

Qu'elle que soit les griefs que vous avez conre votre EX, vous n'avez pas le droit d'agir comme cela. Un père restera toujours un père.

 

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8 juin 2019

Impressions sur un Baptême en Montgolfière

6 juin 2019

 

Il y a des cadeaux de Noël, qui se dégustent parfois, seulement au printemps. C’est le cas pour l’un d’entre eux. Ma fille nous a offert ainsi qu’à sa petite sœur E une soirée dans les airs, au gré du vent.

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 Il y a des rêves qui deviennent des réalités. Pour moi, l’année dernière, j’en avais résolu un : la ballade en chien de traîneau. Cette année, ce sera un baptême en Montgolfière. J’avoue que j’appréhendais un peu pour monter et descendre de la nacelle. Il faut être souple, ce n’est pas mon cas ! Et en plus mon opération de la hanche, me laisse quelques séquelles pour lever la jambe. Nous étions trois dans ce cas là. Petit mari très fier, n’aurait jamais voulu avoir l’air d’en souffrir : il a sauté comme un cabri. Quant à l’autre dame et moi, nous étions plus humbles et avons acceptées l’aide de ma fille et des autres. Alors, réflexion faite, nous nous en sommes bien sorties. Même si j’ai sauté un peu lourdement, une vive douleur sur le moment qui s’est vite évanouie.

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 Un vraie aventure cette expérience. Après un rendez-vous confirmé au début de l’après-midi pour le départ vers 19h30. Nous sommes arrivés une bonne demi heure en avance. Il faut dire que Chatillon sur Chalaronne se trouve quand même à un peu plus d’1h1/2 de la maison. Il faut quitter notre Bugey pour la Dombes, à l’autre extrémité de notre département.

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 Grâce aux informations transmises, nous sommes arrivés très en avance. Que cela ne tienne ! Nous avons assisté à toutes les préparations. Défense de s’approcher. Contrairement au matin, il faisait beau, pas froid et nous étions à l’écart de la ville en plein champ. Le rêve pouvait commencer. Très vite, nous sommes tous montés à bord en suivant bien les consignes. Il y avait de la place pour 12 personnes, nous étions 11. Séparés par groupe de trois dans des cases. Au milieu le pilote et ses bouteilles de gaz. Qu’il actionnait  de temps à autre pour nous élever.

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 L’immensité est grande. Lentement nous avons atteint  la hauteur prévue, nos yeux n’étaient pas assez grands pour tout admirer. Une impression de calme quand Alex ne mettait pas les gaz. Les couleurs défilaient en dessous de nous et dans le lointain, elles changeaient sans arrêt, un camaïeu de vert du plus clair au plus foncé. Des champs, des étangs, il ne faut pas oublier, que nous sommes dans la Dombes d’une superficie de 10.000 km², sa particularité est son nombre d’étangs creusés par la main de l’homme environ 1100 sur 12.000 hectares de surface d’eau. Tout cela pour assainir la région, il y  a 900 ans pour les premiers. C'est une aventure inoubliable que nous avons vécue. 

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Une heure dans les airs, c’est assez long pour admirer et photographier. Etant donné l’heure du début de soirée, les couleurs changent tout le temps et elles sont superbes. Plus bas les gens dans leur jardin nous font des signes, les vaches courent, elles sont des points qui se déplacent dans leur pâture ; les étangs sont comme des trous d’eau posés au sol, entourés de bordure d’arbres qui font penser aux bocages normands. Le Rhône et la Saône serpentent paisiblement et forment des barrières lumineuses. Au loin, nos montagnes du Bugey et celles des coteaux lyonnais. 

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 Nous ne savons pas, où nous allons nous poser. De préférence dans un champ où les cultures ne sont pas semées. Heureusement à cette saison, c’est les fenaisons, des prairies entières ont été fauchées, le foin est rassemblé en rouleaux parsemés partout dans le champ. Notre pilote Alex, essaie de joindre ses coéquipiers pour qu’ils viennent nous rechercher et nous rejoindre au milieu de nulle part, surtout que les chemins qui y conduisent ne sont pas toujours faciles à trouver. Nous avons attendu plus d’une demi-heure.

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 Les hommes de la nacelle ont été largués les premiers, seules les personnes les plus lourdes sont restées à bord. Ces derniers, à l’aide de cordes, maintenaient le ballon pour qu’il puisse s’affaisser  lentement du bon côté. Seulement quand le ballon est stable nous avons pu descendre. Pas facile du tout pour les personnes qui, comme moi, ne sont pas souples et qui ont été opérées de la hanche. Mais heureusement les uns aident les autres.

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 Une fois que nous sommes tous descendus, nous aidons ensemble à plier la toile, en la maîtrisant pour qu’elle puisse relâcher son air. Ensuite, une fois réduite en boudin Alex, l’attache de mètre en mètre avec des sangles et tout le monde la porte sur la remorque réservée à cet effet. Comme il reste encore un peu d’air, une fois dans la remorque, deux volontaires s’allongent dessus pour l’évacuer. Et la dernière étape, monter la nacelle sur le véhicule. 

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 Pendant ce temps, tout autour de nous, la lumière change de plus en plus et l’horizon à l’ouest est rouge, le soleil se couche et l’obscurité prend place. C’est seulement à ce moment là, qu’enfin arrive les deux 4X4 qui doivent nous ramener à la base des montgolfières où attendent nos voitures. 

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Avant de nous quitter, nous sommes gentiment invités à venir prendre le pot de l’amitié et recevoir notre diplôme. Il est déjà, 22h30 ; nous reprenons la route vers notre maison, et nous arriverons tout juste à minuit, heureux par cette expérience en famille. Merci encore à ma fille Annabelle pour ce beau cadeau.

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31 mai 2019

Nous sommes, comme nous sommes

Cette semaine c'était la fête des mères. Comme chaque année, j'ai reçu des fleurs. J'adore les fleurs.

Je ne conçois pas une maison sans qu'il n'y en ait. Mais attention, il faut les bichonner. Chaque jour, je retire les fleurs fanées, je change l'eau tous les deux ou trois jours.  

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J'avoue qu'à partir du mois de Mai, je me régale. Sauf quand la pluie s'invite tous les jours.

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cette année, il a neigé tard, elles sont sorties en retard

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quant à celle-ci, elle s'est bien faite arrosée le jour ou elle s'est ouverte. Je l'ai vite cueillie pour pouvoir profiter de sa beauté.

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le mois de mai, les clochettes étaient au rendez-vous. 

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Malgré la pluie, j'ai pu sauvegarder quelques lys blancs

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Ouf ! j'ai pu sauver les roses et bien en profiter.

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Dimanche dernier, nous sommes allés pique niquer au bord de l'eau, je n'ai pu m'empécher de saisir ces acacias sauvages, une pure merveille.

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En allant voir ou en étaient les narcisses : pas encore sortis, nous avons croisé quelques champs de colza en fleurs.

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Toutes ces fleurs me donne l'envie de quelques changements dans la maison. J'ai fait refaire par la tapissière un de mes fauteuils voltaire et j'ai craqué sur un petit crapeau recouvert d'un joli velours moderne, impossible de résister, puisque ses grands frères l'attendaient à la maison, un coup de jeune dans mon séjour très 1900.

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Pas du tout mécontente et de beaux ensembles. Quand je pense qu'il y a beaucoup de femmes qui se moquent de leur maison, leur priorité est ailleurs, pas moi, j'ai besoin de m'y sentir bien. Mon excuse, je vais vous la donner. N'ayant pas travaillé beaucoup à l'extérieur, ma maison a toujours été l'endroit où je vivais le plus longtemps. J'ai toujours péféré la déco aux fringues. Chacune ses préférences. J'aime les jolies choses et je crois que dans une autre vie je pourrais être "architecte d'intérieur", c'est la mode ça maintenant ! Du reste je ne loupe jamais la Maison France 5. Je prends des idées partout où je peux. 

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J'aime que les choses aient une histoire, par exemple ce nu m'a été offert par petit mari, car j'ai toujours dit que j'aimais "Botéro", la statuette à côté c'est Nicole, l'année dernière j'ai fait la connaissance d'une potière de  94 ans Nicole Reverdiau dans le joli village de Meillonas dans l'Ain, près de Bourg en Bresse. Nous avons beaucoup discutés et je lui ai acheté cette statue, car c'était une belle rencontre.

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Pourquoi des escarpins et une pochette en cuir en déco sur un rebord de fenêtre ? Toute ma vie, j'ai porté ce genre de chaussures et maintenant je ne peux plus, alors, un jour j'ai craqué sur ceux-là, avec l'idée de les mettre en expo, comme ça, à chaque fois que je vais à ma chambre, je vois ce qui a été et ce qui ne sera plus ! Quant à la pochette, elle m'a été offerte, par le père de mes deux dernières filles, à son premier retour du Brésil.

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J'aime les concerts, malheureusement je n'y vais plus. J'aime l'Opéra et les émissions télévisées sur ce sujet sont les bienvenues. Hier soir nous avons regardé un concert en plein air à Vienne avec Roberto Alagna et son épouse Aleksandra Kurzak, une pure merveille (beaucoup mieux que la soirée des élections !). Une idée m'est venue, consacrer un coin expo instruments de musique dans mon boudoir.

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Le violon de mon beau-père entièrement refait, près à resservir ! la mandoline italienne de mon grand-père et la mandoline fabrication maison par mon grand-père qui aimait certains dimanches pluvieux nous jouer avec la sérénade.

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On peut penser que je suis une drôle de bonne femme, je m'en moque et j'assume. Je sais que je suis différente des autres, mais c'est ce qui fait mon charme parait-il ! 

 

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Et pour terminer, regardez ma collection d'orchidées qui refleurit depuis plusieurs années.

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24 mai 2019

La Boite à photos

Qui, à la suite d’un héritage, n’a pas retrouvé une boite, cachée dans un grenier qui contenait de vieilles photos familiales !

 

 Pour la plupart, aucun nom ne figure au dos. Que de mystères et de suppositions concernant les personnes qui y sont représentées. Souvent, par désintérêt, elles terminaient leur vie dans une poubelle et même elles étaient  brûlées. Parfois, nous les retrouvons sur un stand de brocante, triste fin, mais pas perdues à jamais. Maintenant, il y a des gens qui les achètent et qui les publient sur des réseaux sociaux de généalogie, avec l’espoir que quelqu’un reconnaîtra peut être sa famille. Belle initiative de partage. D’autres par souci de l’ancien, décorent leur maison avec, car souvent ce sont  de jolies photos. Alors, pour moi c’est un moindre mal. Mais évidemment quand ce sont nos ancêtres, c’est encore mieux.

Adrien PASCAUT école St

1897 - Adrien mon grand-père à l'école 

 C’est certainement ma passion généalogique qui à chaque fois se réveille. Car, pour les généalogistes, les photos sont des biens extraordinaires et précieux. Elles peuvent se dater et nous donner des renseignements intéressants, en nous donnant approximativement l’année ou elles ont été prises et par déduction les personnes qu’elles représentent. Même le support en carton sur lesquelles elles sont collées  nous parle. Cela, nous indique si elles ont été réalisées tout au  début de la photographie avant 1840 ou après. Elles deviendront fréquentes dans les familles aisées entre 1860 et 1890.

Marcel Bourcy 20 ans

Au début, sauf les gens riches ou les aristocrates possédaient des tableaux peints représentant leur famille. La photographie s’étant démocratisée rapidement, nos aïeux ont voulu fixer l’instant présent dans leur plus bel habit. C’est pourquoi ces photos bien souvent semblent tristes et sans sourire, il ne fallait pas bouger d’un rictus au risque que le sujet soit flou.

Famille Mullier 2

Chez nous, dès le début du  20ème siècle, mon grand-père s’est intéressé à ce nouvel art. Il a été, de ceux qui possédait un appareil photographique et pourtant il habitait une petite ville de province. Dans notre grenier familial, il y avait un carton rempli de personnages inconnus. Pourtant, il aurait été facile d’y mettre un nom derrière, mais ce réflexe n’était pas habituel, très peu de personnes ont pensé à le faire et c’est pourquoi, nous nous retrouvons avec des dizaines d’inconnus sous nos yeux.

appareil photo 1900 

 Dans les années 1950, nous n’avions pas la télévision. Les jours de mauvais temps les distractions, souvent se cantonnaient aux jeux de société. Chez nous, nous avions aussi un autre rituel qui allait porter ses fruits  des dizaines d’années plus tard. Au grenier, certains se souviennent le lieu magique des enfants de mon époque ou l’on pouvait trouver de tout et de rien, parmi la poussière tombée depuis des lustres. C’était un lieu dans les maisons de famille, propice aux souvenirs cachés.

grenier_maison_jules_verne_© s_crampon 

Dans le nôtre, il y avait un grand carton du célèbre magasin parisien « Le Printemps » qui était rempli de vieilles photos d’inconnus et de moins inconnus, des photos regroupées par ma grand-mère, souvent retrouvées dans un tiroir ou ailleurs et même sur le sol, elle les remettait soigneusement dans ce carton, qui dans une autre vie avait servi à rapporter à la maison de belles tenues de ce grand magasin célèbre. Je me souvenais que ma grand-mère disait aussi, que quand ils son rentrés de l’exode après 1940, une de ses premières tâches a été de sauvegarder ces souvenirs éparpillés partout dans la maison malmenée pendant ces tristes moments.

Edmont Pascaut communion 2

 Leur maison était dans un triste état, le toit voyait le jour à cause des tuiles envolées sous les déflagrations des bombes, (région très touchée par les deux guerres). Pendant longtemps, des bassines peuplaient le grenier en attendant les dommages de guerre pour pouvoir refaire la toiture.

Avant les dommages de guerre 1948 1950 2

 Alors, l’occupation de certains dimanches maussades de mon enfance, c’était de descendre ce vieux carton entreposé sur le dessus de l’armoire Louis Philippe dans le grenier, je me souviens également, j’aimais fouiller dans cette armoire. Nous nous installions ma grand-mère et moi à la table de la cuisine et les photos défilaient une par une et elle me nommait les personnes qu’elles représentaient sans avoir jamais eu l’idée d’inscrire le nom C’est moi, qui des années plus tard, quand j’ai hérité de cette maison familiale qui ai inscrit les noms dont je me souvenais. Noms, répétés inlassablement quand nous piochions dans cette boite. 

Adrien et ses cousins Edmond et André

 J’avoue que ma mémoire étant encore bonne, j’ai pu illustrer de nombreuses fois mes travaux généalogiques, qui serviront peut-être un jour à mes petits enfants ou arrières petits enfants ; sait-on jamais ! C’est une chance de pouvoir transmettre aux siens l’histoire de ceux qui nous ont précédé, c’est notre histoire et la leur. Voyez-vous cela sert d’être conservatrice. Certains me diront, oui mais, je n’en ai pas la place ! Justement, je vais vous raconter une anecdote qui m’a été confiée par un historien. Pendant les deux dernières guerres, sa famille, trimballait toujours une valise de documents et de photos de familles au détriment d’une valise supplémentaire de vêtements. Aux yeux de ces personnes attachées à leurs ancêtres et à leur histoire familiale,  leurs souvenirs étaient plus précieux que quelques robes, pantalons ou caleçons.

Solange Devillers et ses parents pour ses 10 ans juillet 1931

Alors, voyez-vous dans le monde actuel, ou tout se jette ou on se moque des personnes conservatrices, même si nous manquons de place, nos choix sont une question de priorité. Au lieu de jeter, transmettez les à des personnes intéressées ou à des archives privées, elles peuvent servir à ‘histoire de l’humanité. Même mon mari peu sentimental, garde précieusement albums et photos transmises par ses parents, pour certaines, des photos mises dans des albums réalisés amoureusement par son père. Il faut dire que nous avions lui et moi la chance d’être enfant unique ; donc pas d’obligations de partage. Mais après nous, qu’adviendront tous ces souvenirs ? Dieu seul le sait.

Adrien et Marcel Devillers 2

 

Les commentaires semblent ne pas passer. J'essaie de rémédier à ce problème mais je n'-y arrive pas.

17 mai 2019

Une mère n'oublie jamais.

 

Je ne souhaite jamais les anniversaires. Surtout quand les personnes atteignent un âge avancé.

Mais pour celui-ci, ce n'est pas pareil. C'est le départ d'un enfant qui n'aurait jamais du s'envoler avant ses parents.

CHRYSTEL éclaircit2

Une des dernières photos prise 4 mois avant qu'elle nous quitte. C'est la seule fois de sa vie qu'elle avait teint ses cheveux comme sa maman. Elle allait avoir 34 ans fin mars 2002.

 

Quand elle est née le 30 mars 1968, elle avait déjà une grande soeur Sandrine, très heureuse par son arrivée. La vie a voulu qu'ensuite elle en est deux autres plus un frère et une toute petite soeur. Mon Dieu comme elle a aimé jouer à la poupée avec Marie-Christine. Comme elle serait heureuse de voir son protégé devenu un homme.

 

Quand elle est née, j'avais composé un poème, que j'ai malheureusement modifié le 17 mai 2002. Je vous le confie. Je n'ai pas la prétention d'en avoir le premier prix, c'est, seulement celui d'un coeur de maman qui parle.

chrystel 7 mois

 

Printemps de la vie

 

Le mois des giboulées

allait se terminer.

Quand elle arriva,

le soleil était là !

C'était au printemps

Il y a longtemps

le dernier samedi

Qu'elle poussa son cri

Pas de droit d'aînesse

pour notre Princesse

Bébé rieur,

Bébé bonheur

Elle était si belle

On la prénomma : Chrystel.

 

Et les années se sont écoulées

Un nouveau printemps est arrivé!

trente quatre bougies venaient d'être soufflées

Déjà, nous savions qu'elle allait nous quitter.

Par un après-midi ensoleillée,

notre Princesse s'est envolée.

Edith le 17 mai 2002 - 15 h 50

 

Philippe Edith 1963 2

 Nous,  ses parents, nous ne l'oublierons jamais

 

 

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10 mai 2019

La secrétaire des Années 1960 !

Attention, il semblerait que le billet soit difficile à lire ! bug informatique ? Alors surlignez les paragraphes si vous rencontrez ce phénomène.

Vous souvenez-vous des années avant l’arrivée de l’ordinateur ? Et ensuite d’Internet.

 

Du plus loin que je me souvienne, je voulais être secrétaire.

Enfant, je jouais avec la drôle de machine à écrire de mon grand-père dont il se servait pour faire ses factures. Vous, vous souvenez, je vous ai déjà raconté qu’il était : Serrurier, ferronnier d’Art. Dans les années 1930, il avait acheté une Mignon qui n’avait pas de clavier comme ceux des machines à écrire suivantes. Ce qui servait de clavier était un pavé de lettres sous un mica sur lequel on promenait un stylet, qui faisait positionner un cylindre allongée où étaient les lettres correspondantes.

 

japy mignon

 Mon Dieu, que j’ai pu jouer avec cet engin, je me voyais déjà secrétaire.  Quand j’ai eu 15 ans, j’ai appris la sténo et la dactylo. Mon grand-père avait appris lui aussi la sténographie avec la Méthode Duployé, souvent je m’exerçais avec son livre. Mais à l‘école où j’étais, nous apprenions, avec la méthode de Prévost Delaunay, inventée en 1878. Pour mon anniversaire suivant, mon cousin Paul m’a offert une jolie petite machine portable qui avait servi à la secrétaire du Général de Gaulle pendant la dernière guerre. Une Royal, qui allait me changer de la Mignon de Grand-Père.

japy mignon2

 

A partir des années 1965, les machines deviennent électriques et se dirigent allègrement vers les traitements de texte. Une révolution pour les secrétaires. Mais avant d’en arriver là, la dactylo tapait fort sur ses touches à une belle cadence de 75 mots à la minute dans un bruit de mitraillette, une bonne secrétaire devait taper sans faire de fautes de frappes ni de fautes d’orthographe, ne pas louper une seule ligne  et il fallait connaître les touches par cœur sans les regarder. Il y avait même à la foire de Paris des concours de vitesse. Je ne vous raconte même pas l’ambiance et le bruit cadencé quand nous rentrions dans un bureau de plusieurs dactylos. On les entendait depuis le bout du couloir. Alors souvenez-vous : en dactylo 75 mots à la minute, en sténo 150 !

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Dans les années 1970, sont apparus les machines électriques Japy, je peux dire une belle invention, plus la peine de taper comme des malades, il suffisait de frôler les touches, le bruit n’était plus celui de bulldozers. Mais à chaque faute de frappe la gomme était toujours en service. Une autre invention est arrivée, le papier pour corriger les fautes que l’on mettait entre le papier et le bras des lettres et l’on retapait sur la lettre désirée.

 

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  A l’étape suivante, nous avons vu apparaître la machine électrique IBM, alors là, la rolls des machines à l’époque. Chez Verger Delporte (grande entreprise électrique parisienne) seul notre chef Madame Leroy en avait une, nous dans notre pool de dactylos de 6 ou 8 secrétaires, nous nous contentions de nos Japy mécaniques. C’était même très drôle ce pool, Chacune de nous était alignée l’une à côté de l’autre face au mur de droite et de gauche. Et la chef, le dos au mur de côté, face à nous pour surveiller notre cadence et éviter les papotages. Oui, c’était cela les bureaux de dactylos ou de secrétaires dans les grandes entreprises des années 1960/1980.

 

Bien vite, je me suis mariée et j’ai eu ma première fille, il n’était pas pensable que je ne l’élève pas, alors, je me suis achetée une belle Japy électrique et pendant plusieurs années, j’ai travaillé chez moi, en allant chercher chaque semaine chez Verger-Delporte,  des devis et des factures à taper.

japy 2 

Quand les ordinateurs sont arrivés dans les années 1980, très vite j’en ai eu un à la maison et très vite aussi les logiciels de traitements de texte qui ont révolutionné le métier de secrétaire. Plus de fautes de frappes à gommer, des courriers parfaits, des mises en page élégantes suivant les règles élémentaires des cours que j’avais eus à mes débuts. Nous avions le choix également dans le du mode d’écriture. Les tableurs sont apparus. Enfin tout ce que connaît la secrétaire du 21ème siècle. Nous nous sommes éloignés des machines à écrire de nos grands-mères des années 1900.

1980s computer 

Pour complément aux machines de bureau de ces années là, il y avait également le fameux duplicateur « Gestetner » Ah ! Je suppose que les secrétaires de mon âge et celles plus jeunes se souviennent des mains pleine d’encre que nous avions quand nous changions le tuner. Ainsi que ces longs stencils qu’il fallait remplir à la mode des imprimeurs et qu’ensuite il fallait accrocher sur la machine reproductrice. L’arrivée de la photocopieuse a été la bienvenue.

pam thomas pointed out it was the ditto machine that used alcohol to copy gestetner was ink based school memories 

En comptabilité c’était pareil, j’ai connu aussi le temps, ou l’on remplissait des journaux de compte de notre plus belle écriture et que nous alignions les chiffres dans les marges débit/crédit, avec la machine à calculer à portée de main, pour faire les totaux en bas de pages. Oui, tout cela c’était hier et même pas avant-hier.

presque ça, en écriture normale  

Bienheureuses les secrétaires de nos jours. Le progrès n’a pas toujours que du bon, mais heureusement qu’il est là, pour nous faire avancer. J’ai toujours suivi le progrès et les nouvelles inventions. Quant Internet est apparu, j’ai été une des premières à l’utiliser, je ne voulais pas louper le train et rester sur le quai ; tout de suite j’ai réalisé qu’il fallait s’occuper de ce nouvel outil, si nous ne voulions pas être trop dépassés par nos petits enfants. Et je ne le regrette pas, quand je vois que maintenant on arrive presque à vous obliger à l’avoir chez vous pour vivre. Toutes les taches administratives se font maintenant par obligation sur Internet, sans penser aux personnes plus âgées qui ont loupé le train ou qui n’ont pas eu l’opportunité et l’argent pour acheter un ordinateur. Cette année pour remplir ma feuille d’impôts nous avons un peu galérés, comme disent les jeunes pour remplir le document pour ceux qui ont un bien en location et qu’ils veulent bénéficier soit disant de l’année blanche. On n’arrête pas de nous dire que l’on simplifie, soit mais parfois on ne comprend pas du premier coup. Nos neurones ne sont plus ceux de nos technocrates.

1980s computer 

Merveilleux outil Internet, mais à double  tranchants, il a autant de bon que de mauvais. Il faut savoir le maîtriser et faire des choix pour s’en servir. Se rappeler qu’avant il y avait d’autres méthodes qui ne sont pas toujours aussi obsolètes que ça. Savoir également que n’importe qui peut se cacher  derrière un clavier et que des prédateurs s’y trouvent à l’affût des plus faibles.

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Quand on reste vigilant et que l’on maîtrise l’emploi de la bête, on découvre l’autre bout du monde, on partage avec lui, on multiplie ses connaissances, on entretient ses passions. On parle avec des gens que l’on n’aurait jamais rencontrés. Oui, l’évolution du secrétariat et des contacts humains sont une bonne chose, mais à condition de rester vigilants.

 

N’oublions jamais : Souvenons-nous d’où l’on vient.

5 avril 2019

Les Enfants de mon coeur

 

 Dans les années 1985. Mon mari et moi, avions le désir d’adopter un enfant du tiers monde. Nous en avions beaucoup parlé avec nos enfants.

Depuis environ deux ans, Marie nous était confiée par les services sociaux et tout se passait bien ; ayant encore ses parents, elle n’était pas adoptable. Au sein de notre famille, elle était devenue notre cinquième fille, pour les grandes une petite sœur à dorloter, elle n’avait que deux ans ½. Même s’il fallait batailler avec l’A.S.E. qui n’appréciait, mais alors pas du tout notre manière de la considérer comme des nôtres. 

Peinture, enfant, santé 

Quelle fierté et quel pied de nez 33 ans après que j’ai le plaisir de faire à ces services sociaux qui par la suite, ont mis de nombreuses fois des énormes battons dans l’engrenage de notre famille. Une belle revanche de la vie.

Pour la première fois, un salon qui a l’ambition de séduire et ravir les enfants. DR

Avant de prendre notre décision, nous avons fréquenté tous ensemble de nombreuses familles ayant déjà des enfants biologiques et ayant adopté un enfant d’Asie ou d'ailleurs. Pendant une année, nous avions suivi des conférences, des réunions parlant de ce sujet. Il était temps de prendre contact avec des pays étrangers spécialisés dans l’adoption. Mais avant cette étape, il fallait obtenir un agrément de la DASS, tout à fait différent de celui de famille d’accueil.

 

 Une année de démarches administratives. Un grand labyrinthe administratif allait s’ouvrir devant nous : enquête sociale, passage de toute la famille devant un psychologue agréé par les services sociaux et j’en passe, sans compter l’inspection de notre maison.

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Quand mon mari et moi, sommes passés devant la psychologue. Plusieurs longues conversations se sont engagées sur nos motivations. A l’avant dernier entretien, cette dernière, nous a demandé pourquoi, nous voulions tellement adopter un jeune enfant à l’étranger ; et elle nous a dit : vous savez dans nos services nous avons des enfants plus grands qui ne sont pas adoptables mais qui ont besoin autant d’amour. Amusant quand même de s’entendre dire cela, par un service proche de celui qui nous reprochait de trop aimer et de trop nous investir pour Marie.

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 La psychologue, a poussé le bouchon encore plus loin en nous racontant en détail la triste histoire d’un petit garçon de 10 ans en institution religieuse depuis plusieurs années, qui venait de perdre son papa alcoolique et dont la maman était hospitalisée à vie dans un service psychiatrique de notre région. En nous disant malgré tout, qu’étant donné que la maman était encore en vie, il ne serait pas adoptable. (Alors que des années plus tard ils me diront vous savez nous aurions pu le rendre adoptable !!!!. Etant donné que vous avez chez vous un enfant de nos services, il aurait le même statut. Elle nous a dit aussi : vous savez c’est un gentil petit garçon, c’est lui-même qui souhaite avoir une famille et pouvoir dire « maman » car il n’a jamais dit ce mot à quelqu’un et il en rêve.  Amusant là aussi, cet argument alors que l’on nous interdisait de nous faire appeler papa et maman par Marie ; qui elle, nous appelait « parrain et marraine », ses parents avaient voulu à son arrivée qu’elle soit baptisée et que nous soyons ses parrain et marraine.  Afin de pouvoir encore mieux nous attendrir, elle nous a raconté sa conception, sa naissance et ses deux premières années avant qu’il ne soit placé dans un foyer de religieuses d’où il gardera un bon souvenir, des femmes au grand cœur, intelligentes, gentilles qui ont su enfouir ces  tristes années dignes d’un roman de Zola.

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Comme je suis quelqu’un de très sensible et particulièrement touchée par ce côté affectif qui lui manquait. J’ai toujours eu tellement d’amour à donner. Mon mari, venant d’une famille catholique très pratiquante aux valeurs anciennes, ressentait à l’époque la même chose que moi. Nous en avons parlé à nos enfants, l’aînée venait de se marier et avait quitté la maison, la seconde allait avoir 16 ans, la troisième 12 ans et notre dernière 10 ans. Alors, le choix a été vite fait avec des arguments aussi convaincants. Adieu mon petit asiatique ou adieu mon petit africain. Au dernier entretien notre réponse positive était donnée.

 

 

Une nouvelle aventure s’ouvrait à nous. Nous étions au milieu de l’année scolaire, jusqu’aux prochaines grandes vacances,  nous allions apprendre à nous connaître toutes les semaines en allant le voir au pensionnat, en le prenant à la maison et en juin en assistant à la kermesse de l'école et j'ai eu la joie d'avoir  un fils après 5 filles.

 

 

J’ai toujours son cadeau de fête des mères sur mon bureau : un soliflore composé de deux petits chats. Après avoir été longtemps à Pralognan, maintenant il a trouvé sa place sur mon bureau à côté de la photographie de mes ados et de ma petite dernière.

 Chats Pet S 1

 Très rapidement, il a pris sa place dans la fratrie. Il n’avait pratiquement plus de famille, une tante par alliance, présente de temps à autre avec un grand garçon et plusieurs cousins éloignés qu’il ne connaissait pas. Une maman malade qu’il voyait de temps en temps. Qui ne parlait pas beaucoup. J’assistais toujours à leurs entretiens à chaque visite, il lui faisait un gâteau au yaourt que nous mangions avec elle pour le goûter. Dès la première fois que j’ai rencontré cette maman, elle m’a sauté au cou avec les larmes aux yeux ce qui  a beaucoup étonné l’infirmier et l’éducateur qui l’accompagnaient, une réaction, qu’elle n’avait jamais eu avec personne. Très touchée par cette marque d’affection, j’ai compris qu’elle me confiait son enfant  et qu’elle acceptait.  Malheureusement, quelques années plus tard, nous avons eu mon mari et moi, la triste nouvelle à apprendre à l'enfant que sa maman venait de décéder à 33 ans et nous n’avons jamais su réellement pourquoi et comment ? Ce n’est pas faute d’avoir demandé en vain aux services sociaux d’enquêter et de se renseigner pour avoir une réponse à donner plus tard à son fils quand il serait adulte.  Mais là, aucune réponse ne m’a été donnée.

remi sans famille 

 Quelques temps après, il devenait adoptable, sauf qu’un évènement inattendu s’est produit. Mon mari a changé de route et il nous a quitté. Nous étions mariés depuis 20 ans. Plus de possibilité d’adoption. Une descente aux enfers pour moi, beaucoup de difficultés à accepter ce nouvel abandon ce  qui m’a valu le retrait de Marie . Je me suis retrouvée seule avec lui et son adolescence n'a pas toujours facile à gérer.

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Ainsi, la vie a continué avec de longues périodes de silence, mais toujours avec des retours car je gardais un œil sur lui. Dix années avec une jeune femme qui lui a donné deux enfants et une épreuve supplémentaire, après l’arrivée du second enfant, ils se sont séparés et plus tard la maman est venue s’installée avec eux et un nouveau compagnon aux pieds des Alpes. En mettant de la distance et en refaisant sa vie elle a tout fait pour effacer le papa. Il y a plus d’un an,  Il s’est confié à Marie qui m’a tout raconté. J’ai fait une petite enquête (les recherches cela me connaît) et j’ai retrouvé leurs traces, ce qui lui a redonné du courage pour remonter du gouffre dans lequel il se trouvait  et entreprendre une nouvelle formation avec l’idée de tout recommencer dans notre région. Avec l’objectif numéro 1, renouer avec ses enfants et faire valoir ses droits.

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 Arrivé il y a quelques jours, il est déjà à la recherche d’un emploi de conducteur de gros engins et il est en passe d’avoir une location meublée près de chez nous. Avec l’aide précieuse de celle qu’il a toujours considéré comme sa sœur nous allons l’épauler et lui donner le coup de pouce indispensable. Alors espérons qu’il retrouve un nouveau départ et qu’il redevienne aussi épanoui que Marie depuis qu’elle est de retour près de nous.

 

Depuis une trentaine d'années, jamais je ne les ai abandonnés et ils ont pu toujours compter sur moi. Et je peux dire que faute d’adoption, j’ai pu leur donner de mon Amour. Et que je ne suis jamais rentrée dans le jeu des administratifs qui ne voulaient pas que je les considère comme les miens. Ils n’ont jamais oublié  leurs parents, mais ils ont eu la chance aussi d’avoir des parents de substitution et que tous les quatre nous les avons aimés.

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20 mars 2019

Le Printemps

Ce blog est ouvert depuis plus de 12ans, mes lecteurs ne sont plus aussi fidèles.

Alors, j'ai décidé de venir ici, que quand j'aurai quelque chose à vous raconter.

Mais à toutes celles qui sont inscrites dans ma newletter et aux autres, je vous invite à me suivre sur mon nouveau blog consacré uniquement à la photographie.

c'est ici :

 

http://manouedithphotos.canalblog.com

 

Dans une autre de mes vies, j'ai souvent fait des expositions  à droite à gauche, dans des endroits simples, mais aussi dans des endroits majestueux comme dans une très belle cave voutée d'une banque de Compiègne (Oise). Belle expérience qui a sublimé mes photos. Et j'ai exposé également en Belgique, dans un beau village ardennais : HASTIERE LAVAUX.

Exposer, c'est génial, on fait partager aux autres la BEAUTE. Mais à condition que nos photos soient mises en valeur par l'endroit. A tous ceux et celles qui voudraient exposer leurs oeuvres : attention pas n'importe où et attachez beaucoup d'importance à votre présentation.

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14 mars 2019

L’hiver est terminé : Vive le printemps !

 

Ce que j’aime l’hiver, ce sont les paysages de neige, la nature habillée de blanc. Et pour couronner le tout, le soleil qui la sublime.

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 Mais quand le mois de mars arrive, j’ai hâte que la nature se réveille, que les crocus et les primevères, envahissent ma pelouse  maltraitée par les branches du cerisier tombées, et les feuilles apportées par le vent. Cette année, je pense particulièrement à MAB qui n’est plus là pour aller réveiller la terre avec ses bistouris. Les arbres dans la nature sont encore tout nus et tristes. Mais les fruitiers dans nos jardins, commencent à fleurir : espoir de fruits gourmands.

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 Moi, aussi je me réveille et je suis ravie quand le soleil pointe son nez, cela me donne des envies de chambardement. Comme nous ne pouvons pas toujours changer nos meubles de place et refaire les peintures, je me venge  sur l’apparence visuelle de mon intérieur.

 

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C’est le moment de changer de place certains meubles  qui me sont faciles ou, avec l'aide de petit mari. De déplacer les bibelots en remettre d’autres, refaire de nouvelles housses de coussins, mettre de nouvelles bougies. En un mot, donner un nouveau look dans la maison et faire rentrer le printemps. Je vous assure, il ne faut pas grand chose parfois pour remonter le moral et avoir l’impression d’être ailleurs.

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 Comme je l’ai toujours dit, il faut aimer sa maison et se créer de beaux environnements pour vivre en harmonie avec soi même.

Et vous, pourriez-vous vivre dans une maison continuellement en désordre ? Moi, je ne le pourrai pas. J’aime trop la beauté toutes les beautés. Par exemple, je n’aime pas aller coucher chez quelqu’un  que je sais bordélique, ou rester plusieurs jours dans une maison sans âme. Je respecte les goûts de chacun, mais je ne supporte pas la négligence dans une maison, ni la négligence sur soi.

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C’est un trait de caractère que je dois très certainement à maman, je ne l’ai jamais vu négligée ; son appartement était petit, toujours bien rangé, elle ne partait jamais travailler sans faire son lit  et disait toujours ; il faut pouvoir penser à sa maison quand nous n’y sommes pas, comme à une belle personne qui nous donne l’envie de rentrer pour nous y réfugier le soir après une journée de travail. Sa cousine Sylvia, avec laquelle elle était très proche était comme elle. Elle n’était pas très riche mais faisait de ses petits appartements des bijoux et savait juponner de simples caisses en bois et tables avec une cretonne assortie à ses doubles rideaux et à son dessus de lit. Et chaque semaine, elles achetaient un bouquet de fleurs de saison pour agrémenter leurs nids. Je me souviens, toutes les deux étaient coquettes et  élégantes depuis leur enfance, c’est certainement ces exemples qui ont guidé  mon goût des jolies choses et des beaux intérieurs.

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Je dirai donc que ceci, explique cela.

26 février 2019

Les sentiments.

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Quand nous  analysons le mot : sentiment, il semble complexe. En un mot je dirai, que les sentiments sont la composante de l’émotion. Le dictionnaire dit aussi que c’est une tendance affective durable ; liée à des émotions, des représentations, des sensations, à l’état qu’il en résulte. C’est aussi un état affectif d’origine moral.

Aujourd’hui je vous parlerai du sentiment affectif et du sentiment d’amour, très proche l’un de l’autre, sans lequel je ne peux vivre. Et pourquoi j’en suis autant tributaire.

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Pourquoi ai-je un sentiment affectif ou amoureux à fleur de peau ? Je ne peux vivre sans et je suis de plus en plus triste par le monde qui m’entoure et qui de plus en plus est entrain de donner raison à la citation de George Orwell : Dans notre monde, il n’y aura plus de sentiments sauf la peur, la rage, le triomphe et l’auto humiliation. Tout le reste nous le détruirons, TOUT. 

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Même nos jeunes ne croient plus à ce beau sentiment, qu’est celui de l’amour. Se protègent-ils ? Dès notre toute petite enfance, il est indispensable pour grandir. Si vous n’avez pas été cajolé, vous aurez beaucoup de mal à aimer. Saviez-vous, que tout se joue avant 5 ans. C’est pendant cette période que l’humain installe inconsciemment  ses prédispositions pour sa vie d’adulte. Souvent, je me pose la question : Comment serai-je devenue si pendant les premières années de mon enfance j’avais été câlinée, choyée, si j’avais été entourée d’amour et que je n’aurais pas vécu plusieurs abandons ? Certainement plus équilibrée et mes choix n’auraient pas été les mêmes.

 

 Pour mieux comprendre, pourquoi toute ma vie, j’ai couru après ce sentiment d’amour et d’affection, je n’en serai jamais rassasiée. Revenons, sur ce qu’ont été mes premières années et ensuite mes choix.

Quand je suis née, aucun lit ne m’attendait chez mes parents. Je suis née à Paris  en 1943, chez une sage-femme. Quand maman est sortie, aussitôt elle m’a confiée à des parents nourriciers : Monsieur et Madame Parent à Herblay,  de braves gens, chez qui je devais être bien.

 

Edith 4 ans 4 2

 

 Maman venait me voir le dimanche, une fois par mois ma grand-mère l’accompagnait. Mon père je n’ai jamais su s’il me rendait visite, pourtant il vivait avec ma mère. Elle m’a raconté, que parfois j’allais chez elle mais assez rarement, elle me faisait dormir sur deux chaises mises bout à bout, appuyée  contre le mur, sur lesquelles elle mettait une grosse couverture. Je n’ai jamais eu de lit chez elle, plusieurs années après quand je venais lui rendre visite avec ma grand-mère et qu’elle vivait seule, je couchais à leurs pieds.

 

Edith chez M et Mme Parent

 Un dimanche qui n’a pas été comme les autres. Grand-mère ne supportant plus de voir que je commençais à m’attacher à mes parents nourriciers et à leur dire « papa et maman », sans aucune préparation sur un coup de tête, elle a décidé de me ramener chez elle et mettre mon grand-père devant le fait accompli, car il ne savait pas que j’existais. Je ne reverrai plus Monsieur et Madame Parent, sauf deux fois quand ils sont venus me voir et à la seconde fois, on leur a fait comprendre qu’il  ne fallait pas qu’ils reviennent.

Edith 20 mois Mai 1945 2b

 J’ai vécu 7 ans chez eux, j’ai grandi gentiment jusqu’au jour ou maman a refait sa vie et s’est mariée. Je n’ai jamais revu mon père, alors j’étais heureuse d’en avoir un nouveau, je m’entendais bien avec lui  je pensais qu’ils allaient me reprendre pour vivre avec eux.  Mais non, ils ont décidé de me mettre en pension chez les religieuses, je rentrerai chez eux le samedi en fin d’après-midi et je repartirai le lundi matin. Toutes les vacances scolaires, je les passais chez mes grands-parents, quelquefois en juillet je partais 3 semaines avec eux.  Une banquette d’une personne, que l’on ouvrait dans la salle à manger me servait de lit. L’année de mon certificat d’études primaires, nous avons fait un essai de cohabitation pendant deux ans, cela ne s’est pas très bien passé, je suis donc repartie en pension jusqu’à mes 18 ans.

 

bry sur marne

le château de Bry sur Marne ma seconde pension 

A 19 ans, j’ai commencé à travailler comme sténodactylo et aide comptable, dans une grande entreprise d’électricité. J’habitais chez mes parents, ils avaient déménagé afin que je puisse avoir ma chambre. Mais les relations étaient toujours les mêmes. Je n’avais qu’une seule hâte partir et pour cela la seule solution à l’époque, me marier pour avoir ma liberté. Il n’était pas question de m’en aller sans avoir ce sésame.  J’ai très vite rencontré mon premier mari. Je ne sortais pas, mais j’ai eu l’autorisation d’aller à un dîner organisé par le bureau d’études de ma société qui fêtait la fin des installations électriques dans le château de Versailles, nous étions dans les années 1960. Après le dîner, nous avons également visité les coulisses du château pour voir nos installations.  Belle soirée, qui changera le cours de ma vie. Quelques mois après je me suis mariée et enfin « vive la liberté. » 14 mois après, l’arrivée de mon premier bébé

Un mariage heureux pendant 10 ans. Mais malheureusement un mariage programmé, pas vraiment un mariage d’amour.

3 août 1963 Edith et Philippe

 Il y aura encore plusieurs autres abandons, de grandes périodes sans affection, de mauvais choix, une vie pas très heureuse dans l’ensemble. Pour arriver  à 57 ans et avoir enfin une vie stable et équilibrée. Je suis convaincue que mes premières années d’abandons et de manque  d’amour  ont été déterminants pour le reste de ma vie. J’ai eu la chance malgré tout d’avoir du caractère, d’être une battante et de tout faire pour devenir la femme que je suis. Alors toutes les femmes qui comme moi ont eu un parcours chaotique, il ne faut jamais perdre espoir et prendre pour devise : Après la pluie, le beau temps revient toujours. 

 

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