C'est par ce dernier billet que s'achève notre périple à Budapest - Vienne - Prague

Quand on sort de l'enceinte du Château on redescend le quartier de la Mala Strana, quartier  "baroque tardif", aux belles demeures bourgeoises ; au-dessus des entrées des maisons, au lieu d'y avoir un numéro de rue, une enseigne représente la fonction des gens qui l'habitent. Voici celles que je vous rapportent de la rue Nerudova.

Après trois jours de marche dans Prague, nous avions bien mérité une petite pose, mais pas n'importe où,  La Maison Municipale est faite pour cela.

Venez vous asseoir avec nous, pour déguster un chocolat onctueux et admirer le décor.

C'est un édifice "Art Nouveau" le plus caractéristique de la ville de Prague, il est aussi un des plus importants bâtiments de la République Tchèque, il a été construit entre les années 1905 et 1911. Il se trouve tout à côté de la Tour poudrière.

Le menu est tiré des gravures de notre célèbre Alfons Mucha, dont je vous ai montré les vitraux la fois précédente.

Vous savez, vous attabler dans cet endroit, y prendre un café ou un chocolat, ne vous coûtera pas beaucoup plus cher que dans un café ordinaire, mais vous y serez beaucoup mieux. J'ai remarqué aussi bien à Budapest qu'à Vienne ou à Prague, les gens savent se faire plaisir et aiment les beaux endroits et surtout ne dites pas comme certains : "ce n'est pas pour nous", il faut savoir profiter des jolies choses quand on le peut.

Je crois que nous retournerons à Prague, car nous avons encore plein des choses à voir, c'est une ville culturelle, une ville musicale, une ville romantique à la portée de beaucoup de monde. Savez-vous qu'une escapade dans une de ces trois villes peut ne pas être cher, il suffit de fouiner sur Internet pour trouver une petite pension de famille qui vous hébergera et vous restaurera et prendre un billet d'avion lorsque les aéroports français font des promotions, en rentrant j'ai vu à St. Exupéry de la pub pour un aller et retour Prague pour moins de 30 euros. La prochaine fois je pense que  nous nous attarderons dans les Musés, regardez il y à même un Musée :

N'oubliez pas dans ces trois villes la musique est partout.

Reprenons notre visite de Prague, je vous emmène vous promener quand la nuit est tombée. Facile depuis notre hôtel, nous avons pris le bus et nous voici sur le Pont Charles..

Cette place s'ouvre à l'extrémité du Pont Charles, elle a été réalisée au XVIème siècle et était le lieu de passage des cortèges lors des cérémonies de couronnement des souverains de Bohème.

Place de la vieille ville

Voici la Basilique Saint Georges

La première église fut construite en 925 destinée à recevoir la dépouille mortelle de la première martyre tchèque, la Princesse Ludmila.

En 973, l'abbesse du couvent voisin décida de l'agrandir pour en faire une Basilique dédiée à St. Georges.

A l'intérieur du Palais Royal un salle splendide celle de Ladislas.

C'est d'une de ces fenêtres du château qu'eu lieu les défenestrations.

Dans le quartier Josefov, l'ancien ghetto de Prague avec sa synagogue Vieille-Nouvelle. 

      La plus ancienne synagogue d'Europe, elle a survécu aux incendies, à des pogroms et à des modifications urbaines, c'est encore de nos jours un important centre de culte pour les juifs de Prague.

L'hôtel de Ville Juif, possède une horloge sur la tour et une dans le tympan, à chiffres hébreux et dont les aiguilles tournent en sens inverse.

Une autre très jolie synagogue : La synagogue espagnole

Elle se distingue par son aspect mauresque, on lui doit son nom à une communauté de juifs espagnols, venus à Prague pour fuir les persécutions.

L'Horloge Astronomique.

Elle fut installée dans la seconde moitié du XVIème siècle. A chaque heure, les touristes massés sur la place, peuvent assister au défilé des apôtres.

    Je tiens à signaler en passant, qu'en France nous en avons deux que je connais très bien, en particulier celle de la Cathédrale de Beauvais, construite par Monsieur Vérité et qui fonctionne toujours et celle de la cathédrale de Strasbourg, toutes deux à l'intérieure de la cathédrale.

Petite transition avant de rejoindre la cathédrale St. Guy et ses magnifiques vitraux d'Alfons Mucha.

C'est aussi cela Prague ; l'empreinte soviétique !

La Cathédrale Saint Guy

C'est à un français que nous devons cette beauté gothique François Mathieu d'Arras qui la construisit en 1344 inspirée des cathédrales françaises. ; une cathédrale digne d'abriter la dépouille d'un souverain aussi important que St. Venceslas, protecteur du pays.

Des scènes élaborées retraçant la Passion du Christ ornent la lunette du portail central de la cathédrale.

Rentrons à l'intérieure.

Le monument funéraire de St. Jean Népomucène, en argent splendidement ouvragé ; il est dominé par la figure du saint agenouillé tenant un crucifix.

Les vitraux nous les devons à un des plus grands décorateurs et dessinateurs de l'Art Nouveau du monde : Alphons Mucha (1860-1939)

Refermons la porte

et donnons-nous rendez-vous dans quelques jours pour admirez les enseignes de la Mala Strana que l'on trouve au-dessus des portes d'entrée des maisons et je vous emmènerai  également vous reposez à la Maison Municipale.

à bientôt

Pour visiter Prague, il vous faut de bonnes chaussures, car tout se fait à pieds. Et il faut également que vous ayez tout le temps le nez en l'air, car l'architecture dans les rues est époustouflante, la beauté est partout. Donc je vous emmène visiter cette jolie ville, mais en plusieurs fois, je voudrais tellement vous montrer tout ce que j'ai pu admirer.

Un exemple, voici l'arrière du Théâtre des Etats Généraux, un splendide édifice néoclassique, où a eu lieu le 29 octobre 1787, la première du Don Juan de Mozart.

Une autre solution pour visiter les quartiers agréablement, moyennant bien évidemment quelques euros ou Couronne Tchèque

A  Vienne, je vous l'ai dit l'emblème c'est la Grande Roue. Ici, c'est le Pont Charles

Ce pont piétonnier unit deux quartiers de la ville Staré Mestro et Mala Strana. Construit pendant la seconde moitié du XIVème siècle. L'usure des siècles et les crues de la Vltava l'a mis à forte épreuve ; deux de ses arcades ont été reconstruites en 1890.

Depuis le pont et sous le pont

Saint Nicolas à Staré Mestro est un chef d'oeuvre de l'architecture baroque. Quand vous rentrez à l'intérieure, vous ne pouvez vous empêcher de faire un "Oh!!" d'admiration en reconnaissant le travail effectué par les artistes.

La Rue :

Quand je suis en voyage,  je prends des centaines de photos, (celles-ci sont toutes réalisées par moi) je ne peux donc pas écouter les commentaires, c'est petit n'Amour qui le fait à ma place. En revanche comme je me documente beaucoup par livre que j'achète ; en rentrant je me replonge dedans pour les animer et vous faire partager; j'édite également en livre les plus jolies photos, ainsi  j'ai l'impression de refaire le voyage plusieurs fois  alors je peux vous dire qu'à chaque fois je profite au maximum de ce que nous visitons et j'adore les regarder au gré du temps qui passe, c'est un vrai plaisir car souvent je me suis rendue compte qu'avec le temps on oublie.

pour les mordus de Généalogie n'oubliez pas mon autre blog qui vous aidera dans vos recherches  (tous les mercredis ou jeudis)

http://manouedith3.canalblog.com/

A bientôt pour la suite.

Nous sommes tombés sous le charme de Vienne la Romantique, très belle ville à taille humaine, l'architecture éclectique, avec l'empreinte toujours présente des Habsbourg.

Les calèches, sont un moyen romantique et nostalgique, très caractéristique de l'Autriche.

                     son boulevard du Ring

Chaque année au 1er janvier, nous  regardons à la télévision le concert retranscrit de Vienne, magnifique concert agrémenté de merveilleux ballets qui nous transportent à la cour des Habsbourg.  Pendant notre périple automnale une soirée était consacrée à la musique, loin de la grande salle traditionnelle du 1er janvier, nous sommes allés goûter à l'ambiance d'une salle comme les autres.

Son ambassade française

sa cathédrale St. Etienne

Son Belvédère

son Opéra

son école d'équitation espagnole

Au beau milieu de la Hofburg, l'Ecole d'Equitation espagnole de Vienne est la seule institution au monde qui conserve et cultive, sans le transformer, l'art équestre classique de la Haute Ecole, de la Renaissance à nos jours. Des années d'entraînement finissent par souder cheval et cavalier, formant une unité indissociable. C'est un moment inoubliable qui s'offre au spectateur tant les mouvements précis des Lipizzans sont en harmonie avec la musique. (il y a quelques jours ils étaient en démontration à Paris)

L'entraînement matinal donne une idée du travail que les écuyers effectuent, pendant des années, avec leur lipizzan.

Vous les amoureux des chevaux, si vous vous arrêtez à Vienne, n'oubliez pas la visite guidée de l'Ecole d'Equitation et si vous pouvez assister à une représentation, que du bonheur.

je terminerai par le symbole de Vienne : la grande roue

elle se trouve dans le parc du Prater, et date de 1897,  mesure 65 m, elle a été conçue par Hubert Cécil Booth. Elle tourne toujours même s'il manque un wagon sur deux. Si vous voulez vous payer le luxe d'une réception dans une des cabines en mouvement, c'est tout à fait faisable, il suffit d'en louer une.

Rendez-vous pour mon prochain billet, ou je vous ferai visiter la plus belle bibliothèque ancienne au monde qui se trouve à Vienne.

Quand on est romantique comme je le suis. La vie de "Sissi" est restée imprégnée en moi depuis mes 16 ans. Tous les films tournés dans les années 1960 ont fait le bonheur de toutes les jeunes filles de cette époque. C'est donc tout naturellement que le globe trotter que j'aie été, a eu l'envie de s'y arrêter.

Donc, quand on dit : Schönbrum, tout de suite nous pensons :

et pourtant il ne fut pas seulement la résidence d'été de François Joseph et de Sissi !

Une autre très grande dame, Marie Thérèse d'Autriche a tout fait pour que cette résidence d'été constitue un témoignage vivant de l'histoire de l'Art, de la Culture et du passé de l'Autriche. En venant pour Sissi, jai découvert une autre impératrice très attachante.

qui fut couronnée Reine de Hongrie en 1723 et Reine de Bohème en 1743, qui fut aussi une amoureuse fidèle à son époux François Stéphane de Lorraine avec lequel elle eut 16 enfants dont 10 iront jusque l'âge adulte. Petite anecdote, tous ses enfants sauf sa seconde fille "Marie-Christine" firent des mariages de raison dynastiques ; seule Marie-Christine put épouser l'homme de son coeur.

Maintenant, promenons-nous autour du château. Comme dans tous les circuits organisés le temps est compté, quel dommage  le parc mérite beaucoup plus.

J'aurais aimé parcourir le parc dans cette calèche.

La Gloriette

Vous le savez, je suis une "fan" de châteaux. Je rêverai de visites privées, car de plus en plus ces endroits sont envahis par les touristes du monde entier ; bien souvent, vous avez deux choix pour écouter les commentaires : soit les groupes avec guide parlant votre langue, soit l'audiophone dans votre langue, qui est un bon moyen pour visiter à votre rythme, sauf quand les deux sont mélangés et que vous avez la mal chance de vous trouver dans une pièce avec votre audiophone à l'oreille et la quincaphonie de deux guides aux langues différentes, avec en plus la difficulté pour approcher les détails que vous indique votre appareil. C'est pourquoi j'ai été très déçue par ma visite à Schönbrunn et pourtant j'en rêvais depuis longtemps. Je me suis consolée en achetant en sortant un magnifique livre sur ce château dans lequel je me suis aperçue que j'avais manqué beaucoup de choses et en plus notre temps était limité. J'ai acheté également  un CD de photos des intérieurs pour pouvoir les partager avec vous et les regarder tranquillement chez moi.

Alors, suivez-moi quand même et montons cet escalier de marbre blanc.

Voici la famille royale à l'intérieur d'un grand cadre tous accrochés sur un brocard rouge aux couleurs de la pièce. Cela me donne l'idée, j'aimerai bien faire de même avec mes 10 petits enfants et les 6 (bientôt 7) de "Petit n'Amour". Un petit clin d'oeil aux filles, nous avons un mur qui ferait l'affaire...... Bon de jolies photos suffiraient.

Appartement Goess avec les paysages exotiques peints par Johann Wenzel Berg, habité par l'impératrice Marie-Thérèse durant les mois d'été; c'est une enfilade de pièces.

                                                        Le cabinet Chinois

La salle des fêtes, qui se voudrait ressembler à notre galerie des glaces de Versailles !

Grande salle De Rosa

Le salon rouge ancien

Salon des chevaux, table dite "des Maréchaux". Savez-vous qu'un secret entoure le pliage des serviettes, seul celui qui s'occupe de cette pièce le connaît. Vous pouvez essayer personne jusqu'à présent est arrivé à reproduire ce  pliage.

Un tête à tête bien sympa dans le cabinet des miniatures, appelé ainsi à cause des peintures sur le mur toutes réalisées par la plupart des enfants de Marie Thérèse.

Fresques en hommage à Marie Thérèse .

Le parquet du Salon des Gobelins

Le salon vieux-laque, aménagement somptueux avec au centre le portrait posthume de l'empereur François Stéphane 1er réalisé par Pompéo Batoni. En dessous, précieux panneaux laqués chinois aux peintures paysagères, insérés dans le décor par une manufacture viennoise.

Lavabo de la chambre à coucher de l'empereur, en porcelaine sanitaire. François-Joseph ne disposait pas d'eau courante.

Je terminerai cette balade par un objet ayant appartenu au Roi de Rome.

une alouette hupée, très bien conservée.

Quand Marie-Louise, seconde épouse de Napoléon 1er rentre en Autriche avec son fils ; elle le confie à ses grands-parents, il n'a que trois ans, il recevra un accueil chaleureux de la part de toute la famille qui comportait de nombreux enfants, il devient rapidement le petit fils préféré de l'empereur et vécut sous sa protection.

Petite conclusion personnelle : En Europe, pour certaines villes comme celles que j'ai visitées cet automne, faites le voyage  sans tour-opérator et organisez le à votre convenance et à votre rythme. Très facile à organiser quand vous savez avant de partir ce que vous voulez voir. Je n'ai pas retrouvé l'empreinte de Sissi autant que celle de Marie Thérèse.

En quittant Budapest, nous nous sommes dirigés vers l'Autriche avec un premier arrêt en bohème du sud, pour visiter ce superbe château.

Sur un rocher d'une hauteur de 83 mètres près de la petite ville de Podhradi, se trouve une surprenante réplique de l'ancien château anglais de Windsor, il a été construit en 1838.

bien que les plans des architectes viennois ne furent pas respectés dans leurs détails, l'on vit toutefois apparaître un bâtiment de trois étages d'une forme rectangulaire allongée, avec deux cours et plus d'une dizaine de tours.

Depuis 1863, époque de l'achèvement des bâtiments annexes pour les employés, l'aspect extérieur pseudo-gothique ne subit pratiquement aucune modification jusqu'à ce jour..

il évoque la gloire bien  qu'à présent consommée, d'une période ayant durée pratiquement 3 siècles dans l'histoire du domaine de Hluboka, la période des Schwarzenberg.

Maintenant ouvrons les portes et rentrons dans cette demeure surprenante par ses boiseries.

La bibliothèque est certainement la pièce la plus jolie.

elle possède douze mille exemplaires, parmi lesquels nous trouvons les instructions de l'époque sur la reconstruction en style romantique néogothique des sièges aristocratiques dans l'esprit du 19ème siècle.

deux des trois séries complètes de huit exemplaires de rares tapisseries datant de l'an 1647. Il s'agit d'une partie du cycle dénommé par les spécialistes "Les chevaux, ou le manège ou même l'école espagnole".

Les murs de la salle de lecture sont ornés de faïences de Delft.

         Tout d'abord la grande salle à manger avec un autre série de tapisseries de 1647

          Le salon doré

          Le salon d'accueil

avec le portrait d'Eléonore de Liechenstein épouse de Jean Adolf II de Schwarzenberg.

Belle visite d'une fin d'après-midi d'automne.

La prochaine fois, je vous emménerai à la résidence d'été de Sissi à Schönbrunn.

Pour les intérieurs ou bien souvent nous n'avons pas le droit de photographier, comme à chaque fois, j'ai acheté dépliant et cartes postales pour mieux vous faire partager ma visite.

Quand je suis en voyage, je ne suis pas de celles qui fréquentent les boutiques pour touristes, je ne ramène jamais de souvenirs car bien souvent ils sont : "Made in China", en revanche j'aime aller dans les boutiques artisanales locales. Je savais qu'en Hongrie la Broderie était reine ; ma belle-mère avait rapporté à mes filles de jolies blouses brodées qu'elles ont portées très longtemps et qu'elles se sont repassées les unes aux autres indémodable même mes petites filles les ont portées.

Seulement pour le plaisir des yeux

Parmi celles-ci, toutes ne semblent pas être faites à la main

Pour toutes celles et ceux qui se passionnent pour la Généalogie, je vous informe que j'ai repris ma saison généalogique

ici

Marcher,  pour moi, ce n'est plus ce que c'était, je ne peux pas dire que cette semaine dans les Carpates a été de tout repos, mais j'ai suivi sans râler. A Budapest, je savais qu'il y avait un endroit incontournable pour se reposer.

Sur la place Vörösmarty, un salon de thé très apprécié en Hongrie, sa tradition remonte à l'empire austro-hongrois.

Henri Kugler a fondé ce café en 1858 et a élargi son activité en salon de thé et pâtisserie lorsqu'il rencontra dans les années 1900, un pâtissier Suisse Emil Gerbeaud. Sa dernière restauration date de 1997 entièrement refait avec la culture d'origine Gerbeaud, avec des plâtres riches et des lustres magnifiques.

La spécialité le Dobos. C'est à l'occasion de l'exposition nationale de 1885 que Jozef Dobos inventa ce gâteau.

Vous pouvez également vous arrêtez uniquement pour acheter des pâtisseries, nous nous sommes laissés tenter par un pain au pavot.....

Table en marbre, somptueuses boiseries, revêtement des murs en bois précieux et des tentures en brocart qui caractérisent l'atmosphère élégante et confortable de cette maison de tradition.

Je vous assure, une fin d'après-midi reposante.

1. Quand j'ai arrêté ce voyage d'une semaine dans le triangle Danubien. J'avais très envie d'aller sur les pas de Sissi et de terminer par Prague. Mais la visite de Budapest avait pour moi un tout autre caractère. Je me souvenais des évènements de 1956. A l'époque j'étais en pension à Bry sur Marne et les religieuses avaient accueilli une petite immigrée hongroise "Catherine Varga" avec laquelle j'avais tout de suite sympathisé, je me souviens elle avait deux longues nattes  tressées, je ne l'ai jamais revu, mais ce souvenir m'a toujours donné l'envie de connaître Budapest et son histoire.

Dans la rue piétone de Buda, cette statue  représentant un célèbre poête hongrois patriotique : Mihaly Vörösmarty aux pieds duquel sont représentés différentes personnalités représentant les différentes classes de la société ; cette statue m'a émue car tous les visages sont tristes.

La Place des Héros, elle rend hommage aux grands hommes de la nation. Le monument a été édifié à l'occasion du millénaire de la fondation de l'Etat hongrois.

J'ai été agréablement surprise par la beauté de l'architecture.

Buda et Pest sont séparés par le Danube, ils ont été réuni en 1873 pour donner naissance à la ville de Budapest, c'est encore la nuit naviguant sur le Danube que l'on peut mieux admirer illuminé les 9 ponts qui enjambent les deux côtés de la ville, ainsi que tous les monuments majestueux et féériques.

Comme dans beaucoup de pays de l'Est, la présence juive a marqué le temps dans le VIIème arrondissement, dans la rue Dohany la plus grande synagogue d'Europe

Maintenant la Basilique Saint Etienne, la plus grande église de Budapest, sa construction a débuté en 1851 dans un style classique et a été parachevée en 1905 dans un style plutôt éclectique

L'église Saint Mathias

Le chateau de Vajdahunyad

Je ne terminerai pas sans la particularité de Budapest : Les Bains turcs de Pest

..

Schéchenyi

Beaucoup de bassins chauds et de hammans. Les joueurs d'échecs apprécient particulièrement la piscine thermale extérieure. J'ai beaucoup aimé Buda et Pest.

En attendant toujours pas trouvé la fuite. Le 25 un détecteur de fuite viendra rechercher dans toute la maison et ensuite retravaux.

Le Lac

Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,

Dans la nuit éternelle emportés sans retour,

Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges

Jeter l'ancre un seul jour ?

Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,

Et, près des flots chéris qu'elle devait revoir.

Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre

Où tu la vis s'asseoir !

Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes.

Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés :

Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes

Sur ces pieds adorés.

Un soir t'en souvient-il ? nous voguions en silence :

On n'entendait au loin, sur l'onde et sur les cieux.

Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence

Tes flots harmonieux

Tout à coup des accents inconnus à la terre

Du rivage charmé frappèrent les échos :

Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère

Laissa tomber ces mots

Ô temps ! suspends ton vol ! et vous, heures propices.

Suspendez votre cours :

Laissez-nous savourer les rapides délices

Des plus beaux de nos jours !

Assez de malheureux ici-bas vous implorent :

Coulez, coulez pour eux :

Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent.

Oubliez les heureux.

Mais je demande en vain quelques moments encore.

Le temps m'échappe et fuit :

Je dis à cette nuit : Sois plus lente : et l'aurore

Va dissiper la nuit.

Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,

Hatons-nous, jouissons !

L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive :

Il coule et nous passons !

Temps jaloux, se peut il que ces moments d'ivresse,

Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,

S'envolent loin de nous de la même vitesse

Que les jours du malheur ?

He quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?

Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus ?

Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,

Ne nous les rendra plus ?

Eternité, néant, passé, sombres abîmes.

Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?

Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes

Que vous nous ravissez ?

Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !

Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir.

Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,

Au moins le souvenir !

Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,

Beau lac, et dans l'aspect de tes riants côteaux,

Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages

Qui pendent sur tes eaux !

Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,

Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés

Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface

De ses molles clartés !

Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,

Que les parfums légers de ton air embaumé

Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,

Tout dise : " Ils ont aimé ! "

Alphonse de Lamartine