Dès que j'ai eu connaissance de cette exposition à Monaco, je me suis organisée pour que nous y allions. J'avais très envie de rencontrer en un seul endroit les royautés qui nous entourent et celles qui ne sont plus. Sur les vingt cours d'Europe, la moitié est de nos jours encore en activité. Dans les autres pays tant au Portugal qu'en France, Russie, Allemagne, Autriche, Pologne et Italie d'autres régimes se sont installés, mais tous perpétuent et conservent dans leurs riches collections nationales l'histoire de leur passé. Il est vrai, que j'ai un faible pour les monarchies et les châteaux, je suis certaine que vous l'aviez compris, puisque certaines suivent mon blog depuis bientôt 5 ans.
Cette exposition se tenait du 11 juillet au 11 septembre au "Grimaldi forum de Monaco". Le Grimaldi forum, une architecture moderne en verre. C'est le lieu de culture de la principauté ; articulé autour de trois axes forts : expositions, musique, danse.
Cet espace de 4000 m² avait été agencé d'une façon pratique et grandiose. Une allée bordée de mannequins en livrés débouchait sur une rotonde dans laquelle il y avait vingt entrées aménagées en salons représentant un des pays, nous pouvions commencer par la droite ou par la gauche. Deux escales si nous étions fatigués, une alcove où se diffusait un film en continu nous rappelant l'histoire des différentes cours. Un autre diffusait la vie de Sissi.
frustration, nous ne pouvons pas prendre de photos, je vais donc jouer d'ingéniosité en scannant les photos d'une revue à laquelle je suis abonnée et du livre que j'ai acheté, pour vous faire partager un aperçu de ce que nous avons pu admirer.
Toutes les cours ont confié soit des objets, des peintures, des habits, des couronnes etc...
Le diadème de diamants des grandes duchesses de Luxembourg, serait d'époque Empire.
Pour la France, voici Napoléon et Joséphine "L'Amour Roi" ; ils se sont aimés passionnément.... le temps de conquérir le pouvoir et de faire naître un Empire européen sur les cendres de la Révolution française.
Parure de malachite dans son écrin : collier, diadème, broche, pendentif, quatre épingles avec camées et deux épingles en palmettes. Premier quart du XIXème siècle - Fondation Napoléon.
Une partie du grand service d'orfèverie de Joseph 1er Roi du Portugal (1714/1777)
la tenture de l'Histoire de Don Quichotte des collections royales espagnoles.
A croire, sa Majesté Elisabeth II n'a pas prêté beaucoup d'oeuvres pour cette exposition, car la plupart des objets ou tableaux viennent de Versailles et du Trianon.
Le Prince Albert de Saxe Cobourg et Gotha (1819/1861) : prince consort de Grande Bretagne, époux de la Reine Victoria.
Victoria 1er (1819/1901) Reine de Grande Bretagne et d'Irlande, impératrice des Indes.
Saviez-vous que ce couple a joué un grand rôle européen. Ils étaient très amoureux l'un de l'autre . Victoria a été une très grande Reine, quand elle est montée sur le trône, malgré les scandales récents qui l'avaient profondément discréditée aux yeux de ses sujets et de ses partenaires européens. Et pourtant, la jeune princesse devenue Reine d'une foi inébranlable dans sa destinée parviendra à maintenir son empire contre vents et marrés, à laver l'image ternie de sa famille en offrant le magnifique exemple d'une vertu sans faille et de la pus heureuse fécondité, et à goûter les charmes d'une vie conjugale presque sans nuages pendant une vingtaine d'années.
Léopold 1er (1790/1865) duc de Saxe Cobourg et Gotha Roi des Belges et son épouse Louise Marie d'Orléans. Une française qu'il épousa dans la chapelle du château de Compiègne.
quelques ustensiles précieux prêtés par l'Association royale dynastie et patrimoine de Bruxelles.
Une autre Reine très importante en Europe la Reine Wilhelmine des Pays Bas (1880/1962), elle abdiqua pour sa fille unique "Juliana" la mère de la Reine actuelle Béatrix.
Le Danemark et la Norvège nous ont laissé admirer de très jolies robes de cour.
L'or de la Baltique, ce coffret plaqué d'ambre est de toute beauté.
Il a été réalisé pour Frédéric III de Prusse
L'Autriche avec Sissi, mais pas du tout celle du film, elle était tout à fait différente.
L'Impératrice Elisabeth d'Autriche "le mythe de Sissi" (1837/1898)
L'Empereur François Joseph 1er (1830/1916)
La préoccupation croissante d'Elisabeth pour son physique, anticipant à plusieurs égards le culte du corps qui serait bientôt en vogue, atteignit son apogée avec une quasi vénération pour ses cheveux : la chevelure brun châtain, longue jusqu'aux pieds, était peignée et arrangée trois heures par jour par l'ancienne coiffeuse du Burgtheater, Fanny Feifalik, et toutes les trois semaines, lavée pendant une journée avec des essences précieuses mélangées à du cognac et de l'oeuf.
Chez le Prince Nicolas II Esterhazy, l'Art et les collections c'est une stratégie d'ascension royale.
Malheureusement, je ne peux pas tout vous montrer, nous avons mis presque 5 heures pour la visite, sans nous en rendre compte. Nous sommes passés de l'une à l'autre dynastie avec beaucoup de plaisir. Je suis ravie de cette visite. Depuis notre retour Marc est plongé dans les généalogies royales à grande échelle, je n'en reviens pas. J'ai toujours été passionnée d'histoire mais je ne savais pas que cette passion était transmissible.
J'espère que cette exposition sera itinérante et qu'elle arrivera jusque Paris.