Beaucoup d'entre nous, avons eu plusieurs vies. Quant on divorce, bien souvent la famille de l'autre s'efface tout doucement jusqu'au jour ou nous ne nous voyons plus. Et pourtant au moment de la séparation, les uns et les autres ont dit à celui ou a celle qui change de route. Ne t'inquiète pas notre porte te sera toujours ouverte, tu seras la bienvenue ou le bienvenu chez nous et puis les jours passent on ne se reconstruit pas toujours facilement et on se perd de vue.

Or une fois le deuil de l'autre fait, il y a un autre deuil encore plus difficile à faire, c'est le deuil des enfants que nous avons vu naître et qui ont partagé notre vie, je veux dire les neveux et les nièces. Ce deuil là, personne n'en parle.

Pour moi qui suis une fille unique, ce côté de la famille m'a beaucoup manqué. (Petit n'Amour est aussi fils unique). Quelques temps après mon divorce, j'ai voulu garder le contact et j'ai inventé et créé un journal de famille "COUSINS COUSINES" que j'alimentais avec des articles que j'avais demandé de faire à mes enfants petits enfants et à mes neveux et nièces. Ces neveux à l'époque avaient de 7 à 14 ans ils étaient 5,  notre journal paraissait 3 à 4 fois par an et je vous assure chacun aimait participer et raconter un bout de sa vie, jeux, sport, anecdotes etc...

Même mon ancienne belle-mère participait et racontait son enfance avant la dernière guerre. Cela a duré plus de 4 ans, je me chargeais de l'envoyer à toute la famille éloignée (à l'époque Internet n'était pas ce qu'il est maintenant). Et quand les "premiers grands" sont passés au lycée, ils n'ont plus eu le temps et tout doucement ce journal s'est arrêté. Et là, vraiment tous les chemins se sont partagés et les années ont passées.  La dernière année le tirage pour toutes la famille et les amis m'amenait à envoyer 50 exemplaires par parution.

Ensuite, Il y a eu de très rares occasions de revoir toute la famille réunie, sauf aux baptêmes de Maxime d'Héloïse et de Thaïs, baptême groupé. L'année suivante,  une grande réunion familiale où personne ne pouvait manquer.

Ma jolie filleule que je n'avais pas revue depuis au moins 10 ans

Les années ont continué à s'écouler et cette semaine grand bonheur, fille n° 3 a invité deux de ses cousins avec leur compagne et compagnon une semaine à Pralognan. J'ai prêté une de mes chambres et j'ai invité tout le monde pour une soirée "raclette". Regardez la joie de nous retrouver.

Petite cerise sur le gâteau, cet après-midi après le ski, Carole est revenue passer plus d'une heure avec moi.

Merci Annabelle et Valérie.

Et vous comment avez-vous vécu le deuil de l'autre famille ?

Quand nous sommes à Pralognan, nous nous levons qu'à 9 heures chaque matin, c'est normal nous sommes en vacances, souvent le matin "Petit n'Amour" va skier et comme nous sommes bien souvent ici pour deux mois nous vivons au ralenti et nous profitons de chaque jour qui passe à notre guise. Mais avant premier rituel matinal le petit déjeuner. En bon français que nous sommes, nous restons traditionaliste café au lait avec tartines aux confitures, jus de fruit pressé. Regardez c'est tout simple.

Et depuis que l'on nous dit qu'il faut manger 5 fruits par jour, autant commencer le matin.

Depuis l'année dernière, je ne sais pas pourquoi j'ai peur de tomber donc je fais très attention, je ne sors pas quand il a gelé car là où vous allez voir c'est une vraie patinoire. Ce matin le chasse neige étant passé, 11h30 je suis décidée de descendre dans la station pour faire quelques courses, changement d'anorak car il neige toujours, regardez comme j'étais contente.

Regardez comme c'est beau

Petit n'Amour a même pris la luge pour mettre les courses.

c'est beau !!!

La route est au delà de cette maison

Je n'y suis même pas arrivée.

Passée la petite cabane sur la gauche (local aux poubelles), malgré mes crampons patatras par terre, grand écart, roulade, aide pour me relever car maintenant ce n'est plus ça... on ne se relève plus si facilement....je repars en me dandinant avec une petite douleur musculaire dans le haut de la cuisse, 2 m plus loin et patatras je retombe même scénario, mais là,  petite douleur des deux côtés. C'est décidé je rentre "Petit n'Amour" plus brave que moi ira faire les courses tout seul, il me ramène convaincue qu'il n'y a qu'à moi que cela arrive et que je capitule bien vite, doucement nous retournons jusqu'au perron, à deux reprises je m'aperçois que lui aussi glisse mais ne veut pas en avoir l'air (pourquoi les hommes se sentent toujours supérieurs aux femmes ? Pourquoi sont-ils moins vigilants ???) .  En repartant il m'a dit : ne t'inquiète pas moi ça m'arrive de tomber sur les pistes j'ai l'habitude. Je vous assure seule en attendant qu'il revienne, je ressens une frustration désagréable, mais quand même dois-je risquer de me casser le col du fémur..... J'avoue maintenant je vais hésiter à redescendre.  Que feriez-vous à ma place ?

Comme nous sommes tous éloignés  des uns et des autres ; nous fêtons Noël en plusieurs épisodes pour la joie des enfants. Chez nous, la seconde étape c'est Noël avec ma fille aînée "Sandrine".
Et on recommence :

Ambiance chaleureuse !

Nouvelle table

Nouvelle petite fille : Thäis

Seule avec ses parents, c'est un évènement car elle, la petite dernière d'une fraterie de 4, les autres tous beaucoup plus grands  sont restés en Picardie.

La joie de retrouver sa cousine presque sa jumelle, puisqu'elles ont seulement 3 mois d'écard. (ne pas faire attention au parquet pas encore reposé, affaire d'expert....)

Et tout ce petit monde ravi de jouer ensemble

et le lendemain matin, causette devant le petit déjeuner entre filles, Maxime était reparti avec sa maman.

Plus difficile de préter sa robe de princesse et ses chaussures de princesse !

La prochaine étape, sera mardi à Pralognan avec fille n°3 , enfin si elles sont encore en pleine forme, car fille n°3 avec sa compagne, son fils, un copain du fils, fille n°1 et son mari ils vont réveilloner dans un refuge à 3 heures de marche dans la neige de l'appartement, mais quand je dis 3 heures c'est pour les sportifs ceux qui ont l'habitude de marcher, dans ce petit groupe il y en a au moins 3 qui risquent de ralentir la marche, bon ils pourront se reposer au refuge du "Roc de la Pèche" puisqu'ils sont censés y dormir, mais mardi matin il faudra redescendre par le même chemin...............  donc prochain épisode.

La journée de Noël 2007 vient de se terminer, mais les visites ne font que commencer. Hier soir, réveillon en "amoureux" autour d'un plateau de fruits de mer et d'un vacherin. Ce matin voici le paysage quand je me suis levée vers 9 heures, il y avait moins 10 degrés.

Ce n'est pas aujourd'hui que nous aurions pris notre petit déjeuner sur le balcon !

Même que les poissons sont en dessous de la glace.

C'est ici, que cette nuit le père Noël a déposé les cadeaux de Maxime et d'Héloïse

L'occasion rêvée de faire une jolie table, regardez bien, il y a même des diamants sur la table (cliquez pour mieux les trouver !)

Voici mes "petits princes" Héloïse l'a eu sa robe de princesse, il ne lui manque plus que la couronne.

Elle est pressée de découvrir son cadeau

Pour Maxime, un jeu de lettres, nous nous exercerons avec lui demain.

Héloïse découvre une maison de poupées pliable et avec tous les meubles pour toutes les pièces.

Maxime se fera un plaisir de jouer avec sa soeur.

A condition qu'il montre son jeu !

ça y est, maman est partie, je reste jusqu'à vendredi, à nous la vie de princesse.....

Ce soir, nous sommes allés chercher Maxime et Héloïse à l'école. Demain, nous les emmenons au Hameau du Père Noël entre Annecy et Genève. 

Ils n'avaient pas encore vu nos décorations de Noël, dès leur arrivée, la surprise était totale, pas le temps d'enlever les manteaux, envie de regarder, envie de toucher.

De la console au buffet où le village de la crèche émerveille Héloïse

Maxime est déjà à la troisième étagère

Mais il faut se mettre sur la pointe des pieds.

Et maintenant, montons au grand salon

Ce père Noël a de bonnes joues rebondies, Maxime lui  caresse la figure  sous le regard attentif de sa soeur.

eh bien ! je vous assure devant ces yeux émerveillés, je ne regrette pas d'avoir une fois de plus ressortie ma panoplie de pères Noël, même si j'ai mis une journée à tout préparer et que j'aurais une journée pour tout ranger. Simple petit bonheur devant des  yeux d'enfants heureux  émerveillés, par la magie de Noël.

Je vous ai souvent parlé de mes 4 filles, mais j'ai aussi 2 enfants de "COEUR" que j'aime beaucoup. Ils m'ont été confiés par les services sociaux de mon département en 1987 et en 1988, ils ont fait partis de notre famille et sont toujours présents dans nos coeurs, même adultes nous ne perdons pas le fil.

Le jour où Marie Christine est arrivée chez nous ;

elle n'avait pas encore 3 ans.

Voici son second anniversaire chez nous. Quand nous avons fait le choix de devenir famille d'accueil, nous avons demandé à nos filles si elles acceptaient. Nous leur avons bien expliqué qu'il n'y aurait aucune différence.

Et il n'y a jamais eu de différence, au grand "dam" de l' ASE, car pour les services sociaux, nous devons les aimer ces enfants là, mais surtout ne pas nous y attacher, ils peuvent vous êtes repris à tous moments. Chez nous ils étaient et le sont encore ma cinquième fille et mon garçon ; inutile de vous dire qu'il y a  souvent eu des remontrances à mon égard et des désaccords avec  les services sociaux. Jamais je n'ai cédé et l'avenir m'a donné raison. Ils n'avaient surtout pas le droit de m'appeler "maman" ils l'ont fait d'eux mêmes, ils ont maintenant 23 et 30 ans et c'est toujours "maman" qu'ils m'appellent.

Voici Jean-Claude il n'avait pas encore 12 ans quand il est arrivé chez nous, il n'avait jamais tenu un bébé dans les bras, le voici avec Marie-Christine chez mon beau-frère et ma belle-soeur, les cousins et cousines de mes filles sont devenus tout de suite les leurs.

Elle n'avait pas l'air heureux ma Marie-Christine ?

L'un comme l'autre ne sortaient jamais dans leur famille, donc ils partageaient tous nos moments familiaux.

Au mariage de Chrystel, Jean-Claude avait la mission de ne pas laisser traîner le voile par terre, il s'est acquité de sa tâche avec grandeur... 

Marie-Christine portait le coussin des alliances avec précaution, suivie de ma première petite fille "Marie"

et c'est ainsi que les enfants grandirent comme frère et soeurs, vous pouvez demander à mes filles pour elles toutes, Jean-Claude et Marie-Christine ont toujours été leur frère et leur soeur à part entière. Et pourtant si vous saviez combien les services sociaux m'ont mis des bâtons dans les roues, au moment de mon divorce, ils m'ont retiré Marie-Christine à 9 ans pour la mettre dans un foyer, j'ai saisi le juge pour enfants et j'ai obtenu un droit de visite une fois par mois et un hébergement pendant les vacances scolaires et c'est ainsi que jamais le fil n'a été coupé. Quant à Jean-Claude il est resté chez moi jusqu'à sa majorité, ensuite, il est parti, il est revenu et il m'a quitté à 20 ans passé.

Les années ont passé. Jean-Claude est cariste et poursuit sa vie. Marie-Christine est devenue maman regardez,

En décembre 2005, est née Adeline

Je me devais de vous parler d'eux, car ils ont la même place que Sandrine, Chrystel, Annabelle et Emilie.

Merci à toutes celles et ceux, qui ont compatis à notre gros problème. Voici la suite avant réparation.

Vous allez peut être trouver bizarre que nous vous fassions participer à nos joies et à nos peines. Mais vous savez un blog c'est aussi le moyen de communiquer avec toute notre famille qui se trouve aux quatre coins de la France. Car si nous attendons Madame la factrice, nous pouvons attendre longtemps, rare sont les personnes qui s'écrivent maintenant, se téléphoner allez-vous dire, ça c'est aussi très rare et pourtant avec les forfaits "internet" les communications sont souvent gratuites, mais parait-il "y en qui disent, on a rien à se dire (ils se reconnaitront)". Alors que là, c'est drôlement facile on passe incognito et on sait ce que nous devenons, même les cousins d'Amérique, l'amie d'enfance repartit à Nouméa et vous savez même quoi, d'anciens voisins que l'on a pas vu depuis des années qui passent par hasard et qui nous reconnaissent et qui laissent un com,  (c'est comme cela que nous nous apercevons que nous devenons des célébrités "hi, hi,hi)

Ah ! et j'oubliais notre petite vietnamienne "Ha", qui bientôt repart dans son pays, elle va en avoir des choses à raconter sur les français..

Alors vous voyez ça sert à quelque chose "Canalblog", bon ce n'est pas le tout, revenons à nos moutons.

Hier soir, "Petit n'Amour" a eu une idée géniale. A table, le sujet de conversation devinez ? Il me dit : maintenant que la circulation dehors est plus calme, je vais aller monter la pression du vase d'expension bar 3 et ainsi remplir les radiateurs, ensuite nous allons aller mettre notre oreille chacun sur un radiateur, si on entend un bruit d'eau c'est que nous aurons trouvé la fuite. Ni une ni deux, à chacun son radiateur, moi je prends celui du salon du bas  côté rue, et mon petit mari l'autre, lui n'entend rien, quant à moi "bingo" de vraies chutes du Niagara. J'ai trouvé super, mais pas drôle il va falloir retirer le plancher et percer, on ne sait pas comment c'est fait en dessous. On verra cela demain matin.

Mardi matin premier heure, recouvrir canapés, meubles car hier percer dans la cuisine tout a été recouvert de poussière, et en avant on joue du marteau sur les lattes de bois comme ça :

une fois le tuyau apparent, on remet une bar au vase d'expension et là, deux petits jets d'eau en direction du mur, on a donc trouvé, mais le pis c'est que la dalle est entièrement couverte d'eau et il va falloir déparqueter beaucoup plus et dégager encore plus comme ça :

vous avez vu ce que nous retirons

et maintenant , attendons la venue du chauffagiste, super celui-ci ; à 16 heures il passait voir où nous en étions, pour ne pas rester en reste il a pris son burin et il a fait ça :

il a attaqué même le mur. A 17 heures, il a dit : "Monsieur vous allez continuer à déparqueter environ 3 m, car il me faut pouvoir changer tout le morceau qui m'a l'air en mauvais état, on verra donc demain"

Et depuis, "petit mari" tape tape, ça donne ça  1 heure après, mais il doit redécouvrir environ 2m2:

Il est super minutieux mon homme, il remet les lattes de bois en ordre pour savoir les remettre, regardez :

je reste "admirative", c'est joliment bien un mari bricoleur.
Bon, si tout va bien demain l'homme de l'art terminera le travail, en espérant que tout ira pour le mieux et qu'il n'y aura pas d'autres fuites ailleurs (il parait que cela n'est pas exclu) ; c'est vrai que nous n'avons mis que deux oreilles sur deux radiateurs, il en reste 7............... Donc croisons les doigts. Et nous resterons le parquet découvert environ une dizaine de jours, car il faut que l'expert se rendre compte des dégâts, il vient de Lyon certainement à pied.....

Pour la petite histoire, ce matin je me suis défoulée au téléphone avec la Société "Munters" vous savez ceux qui sont venus me détecter la fuite pour 611 euros 90 et qui nous ont fait faire une tranchée de 1m50 de long dans ma cuisine qui va falloir reboucher et dont nous nous serions bien passé, en cas de fuites ne faites confiance qu'à vos oreilles.

J'espère que pour mon prochain message, je vais pouvoir vous emmener à Avignon, la balade que nous avons faite dimanche dernier.

J'ai été heureuse de vous faire partager notre installation, je suis moins heureuse de vous faire partager les petits soucis ; mais je vais quand même le faire avec humour.

Vendredi soir,  petit n'amour c'était ça :

Nous fêtions dans un grand restaurant notre 5ème anniversaire de mariage !

Hier c'était ça :

Nous visitions le Palais des Papes à Avignon !

Aujourd'hui c'est ça :

ou ça :

et encore vous ne voyez pas les grosses gouttes perler sur son front, je vous explique :

La veille de signer notre maison en avril dernier, un des anciens propriétaires nous signale qu'il semblerait y avoir un problème avec le chauffage, qu'il ne comprend pas. Pour moi rien de grave ayant été agent immobilier, je fais marquer dans l'acte ce problème, on ne sait jamais.

Aussitôt, nous nous penchons sur le problème en faisant venir un chauffagiste, qui est plutôt pessimiste mais il ne veut pas s'en occuper il a trop de travail et il prend sa retraite en septembre,  à  cela ne tienne, nous allons en faire venir un autre, puis un autre, les réponses sont toujours les mêmes, on fait venir un détecteur de fuite qui situe la fuite au niveau du 3ème carreau à côté du radiateur dans la cuisine, un énième chauffagiste vient et nous promet de faire "cette petite merde" comme il a dit au mois d'août, nous attendons bien sagement, nous, nous sommes des gens sérieux pour qui une parole c'est une parole, fin août on a toujours vu personne, les coups de téléphone commencent à se faire réguliers, en avril l'hiver était loin, maintenant c'est demain, tous nos coups de téléphone restent lettre morte, messages sur répondeur, quand il nous arrive à l'avoir, la réponse est, je vais relouer un détecteur et je viens. Vendredi dernier il n'y avait toujours rien. Je suis une femme énergique, j'en ai marre je prends l'annuaiure des pages jaunes, je prends le premier chauffagiste dans le coin que je n'avais pas encore appelé. Il vient le soir même et là : catastrophe "la merde" c'est vraiment une merde pour lui, hônnête il nous dit, il y a trois solutions, 1) on creuse on trouve et on répare si c'est possible. 2) on ne trouve pas et on est obligé d'aller plus loin, et ce plus loin dirait aller soulevez le parquet des pièces principales, cela n'est pas envisageable et automatiquement nous passons à la phase 3) refaire le chauffage entièrement et se reconnecter sur les radiateurs existants, conclusion tous les tuyaux apparents et refaire toutes les pièces, Oh ! la la allez vous me dire. Mes pas d'autres solutions tous les chauffagistes consultés ont été du même avis. Alors première solution pour ne pas perdre de temps, nous en avons trop perdu, le dernier chauffagiste à proposer ça :

il a même eu la bonté de prêter l'engin !

"Petit n'Amour" semble arriver à l'endroit où le détecteur à détecter, mais rien, il va donc continuer jusqu'au radiateur de l'entrée et après nous ferons le point avec le chauffagiste

ça c'est dans la buanderie, vous avez vu l'état de la cuisine et encore j'ai un mari heureusement bricoleur et qui travaille en laissant propre derrière lui, mais il y a un hic, s'il ne trouve pas, avant de déclarer forfait, il lui restera à démonter ça :

oui, vous avez bien vu le meuble sous le four et tout ce qui se trouve au-dessus car le dernier coude qui pourrait être le fautif au cas ou le détecteur à 600 euros le déplacement se soit trompé, il ne faut rien laisser de côté. J'avoue que ma contrariété et celle de "petit n'amour" augmente, car refaire le carrelage c'était dans notre idée, mais refaire toute la cuisine cela devait attendre le projet était plus éloigné.

Alors et vous, que feriez-vous ?

Suite au prochain numéro, je trouve que "petit n'amour" a assez travaillé pour aujourd'hui, il continuera demain, en attendant nous allons aller faire un tour.

et pour la petite histoire, le chauffagiste qui nous a fait attendre et qui n'est jamais venu, à téléphoné, ce matin il avait loué son détecteur et devait venir cet après-midi, il s'est fait remercier celui-là, tout bon chauffagiste qu'il était soit disant, il n'avait aucune correction et s'était vraiment moqué de nous.

Aujourd'hui c'est mon anniversaire, ne me demandez pas l'âge, je n'ai plus d'âge, je me suis arrêtée à 46 ans. Une surprise m'attendait ce matin, "Petit n'Amour" m'a emmené à l'aéroport de Chambéry, la surprise c'était ça :

Non, ne croyez quand même pas qu'il m'a acheté un avion, il m'a offert une heure au-dessus des Alpes, je vous assure au départ je n'étais pas fière, mon baptème de l'air dans un coucou à peu près pareil remonte à 40 ans, je n'ai pas voulu montrer mon inqiétude, j'ai serré les dents avec le sourire :

De toutes les façons, il fallait que je me décontracte, notre pilote avait 6000 heures de vol et l'avion était en principe en bon état, il avait beau me dire si vous avez un problème, n'hésitez pas on peut faire demi tour, je comprendrai ; non mais pour qui il me prend. La devise : Toujours avec le sourire. Nous avons survolé le lac du Bourget pour trouver un trou qui nous permettrait de passer au-dessus des nuages, en attendant voici ce que je voyais.

Passé les Belledonnes, le paysage était tout simplement grandiose, regardez, je ne vous mens pas.

Le glacier de Saint Sorlin

Le barrage de Grand Maison

Une partie du Lac des 7 laux

Et nous allons terminer par le majestueux Mont Blanc accroché au nuages.

Redescendue sur terre, un sentiment de complexité m'a envahi, tout semble si simple, si beau, les distances si courtes et la vitesse si lente, nous avons l'impression que nous ne faisons pas beaucoup de kilomètres et pourtant nous étions en un rien de temps au-dessus de l'Alpe d'Huez et de Grenoble.

La suite du programme, dîner ce soir dans un restaurant du Bourget du Lac,  encore une surprise.

Merci "Petit N'Amour"